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lundi 8 août 2016

JOY


JOY

Aux États-Unis, dans le Massachusetts des années 1980, Joy est une jeune mère célibataire de deux enfants, qui doit également assumer de faire tourner une maison dans laquelle son ex-mari, chanteur de cabaret, vit au sous-sol et sa mère passe la journée devant des soaps operas. Son père Rudy, responsable d'un garage de camions, débarque un beau jour, rejeté par sa compagne et doit cohabiter avec son ex-gendre qu'il n'apprécie guère. Il part à la recherche d'une nouvelle conquête, et rencontre rapidement Trudy, veuve fortunée. À l'occasion d'une sortie sur le voilier de Trudy, Joy doit nettoyer les verres de vin brisés sur le pont en teck. Cela lui donne l'idée d'un balai-serpillère auto-essorant. Dans le garage de son père et avec l'aide financière de Trudy, elle monte un atelier d'assemblage, à partir de pièces qu'elle trouve à faire fabriquer en Californie. Une relation de son ex-mari lui permet de rencontrer Neil Walker, directeur d'une toute nouvelle activité télévisuelle de vente de produits. Joy convainc Neil et obtient la présentation de son balai par le présentateur vedette de la chaîne de télé-achat. Mais l'essai en direct est un fiasco total. Joy revient à la charge et arrache de pouvoir présenter elle-même son produit : le succès est alors au rendez-vous.


Joy
Réalisation : David O. Russell
Scénario : David O. Russell, Annie Mumolo
Musique : Carter Burwell
Production : Annapurna Pictures et Davis Entertainment
Genre : Comédie dramatique, biographie
Titre en vo : Joy
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 25 décembre 2015
Durée : 124 mn

Casting :
Jennifer Lawrence : Joy Mangano
Bradley Cooper : Neil, un cadre de QVC
Robert De Niro : Rudy Mangano, le père de Joy
Elisabeth Röhm : Peggy, la demi-sœur de Joy
Édgar Ramírez : Tony Miranne, l'ex-mari de Joy
Isabella Rossellini : Trudy, la petite-amie de Rudy et financier de Joy
Diane Ladd : Mimi, la grand-mère de Joy
Virginia Madsen : Terry Mangano, la mère de Joy
Jimmy Jean-Louis : Toussaint, le plombier
Donna Mills : Priscilla
Melissa Rivers : Joan Rivers
Susan Lucci : Danica
Jade Pradin : Jennifer Mangano
Dascha Polanco : Jackie, la meilleure amie de Joy

Mon avis : De Joy, et sans vouloir être méchant, je n’attendais pas grand-chose puisque, après tout, au mieux, je me disais que j’aurai droit a une sympathique comédie romantique a l’américaine un peu dans la même veine qu’un certain Happiness Therapy du même réalisateur et que j’avais vu il y a de cela un an. Hélas, là où la précédente réalisation du sieur David O. Russell fonctionnait, malgré quelques défauts, dans le cas de Joy, assez rapidement, on se rend compte que ce n’est pas vraiment le cas… Pourtant, les choses débutaient fort bien puisque, en plus d’un casting principal qui était le même que celui de Happiness Therapy – c’est-à-dire, Jennifer Lawrence, Robert De Niro et Bradley Cooper – le postulat de départ, sans être génial, certes, n’était pas dépourvu de bonnes idées avec l’histoire de cette jeune femme inventeur dans l’âme et promise a une grande carrière et qui, pourtant, avait du mettre celle-ci de coté pour s’occuper de sa famille ; une famille accessoirement pas très recommandable d’ailleurs au vu de ses nombreuses tares. Ajoutons à cela quelques allers retours dans le temps au début du temps plutôt bien trouvés et, bien sur, l’héritage de Happiness Therapy et on ne pouvait pas s’empêcher de se dire que l’on allait passer un sympathique moment devant ce film. Or, assez rapidement, vers le premier tiers sensiblement, toutes nos espérances c’étaient plus ou moins envolées puisque tout cela tendais plus a tourner du coté du mélo bas de gamme que de la comédie agréable : ainsi, il arrive tellement de problèmes a Joy qu’au bout d’un moment, on se dit que c’est trop pour une seule femme même si elle est bien trop naïve. Ensuite, et c’est pire, au vu de cette fameuse famille un peu déglinguée, on était en droit de s’attendre a quelques scènes plus ou moins drôles, or, celles-ci brillent surtout par leurs absences… Mais le pire, c’est ce final, totalement incongru où notre brave mais limitée Joy finit par s’en sortir, histoire de finir sur un happy-end, mais de manière tellement exagérée qu’on n’y croit pas une seule seconde ! Bref, vous l’avez compris, a moins d’être très bon public – et encore – ne perdez pas votre temps devant ce Joy, le jeu n’en vaut pas vraiment la chandelle, et cela est valable si vous avez vu et apprécier Happiness Therapy, d’ailleurs, j’irais même plus loin, c’est encore plus valable car même si ce dernier n’était pas un grand film, au moins, on passait un bon moment a le regarder ce qui n’est vraiment pas le cas ici…  


Points Positifs :
- Le postulat de départ n’est pas inintéressant avec cette histoire d’une jeune femme qui a dut mettre ses rêves de cotés a cause de sa famille.
- Jennifer Lawrence n’est pas mauvaise dans son rôle, loin de là, et fait au mieux de ses possibilités.
- Quelques (rares) scènes amusantes, surtout par le biais du personnage de la mère de l’héroïne.
- Le premier tiers du film n’est pas inintéressant et se laisse regarder.
- Ceux qui ont apprécié Happiness Therapy, du même réalisateur, retrouveront avec plaisir une partie du casting de celui-ci : Lawrence, Cooper, De Niro.

Points Négatifs :
- De bonnes idées très mal exploitées au point même que, arriver vers la moitié du film, on n’espère plus qu’une seule chose, que celui-ci s’achève. Il faut dire qu’entre pistes abandonnées en court de route, invraisemblances regrettables et un sentimentalisme à l’américaine omniprésent par moments, on rend vite les armes.
- Au début, le personnage de Joy est sympathique, au bout d’un moment, elle est tellement naïve (pour ne pas dire conne) qu’on commence à la regarder de travers, mais le pire, c’est a la fin lorsqu’elle se la joue dure et qu’on a envie de lui donner des claques !
- Mine de rien, on ne rigole quasiment jamais dans ce film, quand a être toucher par les personnages, c’est encore moins le cas.
- Ceux qui ont apprécié Happiness Therapy risquent d’être encore plus déçus que les autres…

Ma note : 3,5/10

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