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mercredi 9 septembre 2015

L'ARNACŒUR


L'ARNACŒUR

Alex est un « briseur de couples » professionnel. Avec sa sœur et son beau-frère, il gère une petite société spécialisée dans le sauvetage de femmes malheureuses en amour. Souvent à la demande de la famille, il intervient en séduisant la femme pour lui ouvrir les yeux et l'inciter à quitter l'homme inadéquat. Pour cela, il use de son indéniable charme et de techniques de drague bien rodées, mais également des méthodes d'espionnage les plus sophistiquées pour fouiller la vie de ses cibles et découvrir leurs failles. Un jour, son principal employeur lui soumet le cas de la jolie Juliette, riche héritière qui file le parfait amour avec un bel anglais. Dans un premier temps, Alex refuse car il s'est fixé comme principe de ne jamais s'attaquer à des femmes comblées par leur couple. Mais les frais importants engagés lors des dernières missions ont mis les comptes de la petite société dans le rouge. Au bord de l'asphyxie financière, menacé par ses créanciers et ayant besoin de la forte somme promise en échange, Alex accepte finalement de s'occuper de Juliette. La partie s'annonce d'emblée compliquée, sans compter sur le fait que le temps presse : la belle doit se marier dans dix jours…


L'Arnacœur
Réalisation : Pascal Chaumeil
Scénario : Laurent Zeitoun, Yoann Gromb et Jeremy Doner
Musique : Klaus Badelt
Production : Quad Films
Genre : Comédie romantique
Titre en vo : L'Arnacœur
Pays d'origine : France
Langue d'origine : français
Date de sortie : 17 mars 2010
Durée : 105 mn

Casting :
Romain Duris : Alex Lippi, briseur de couples professionnel
Vanessa Paradis : Juliette Van Der Beck, riche héritière qui va se marier
Julie Ferrier : Mélanie, la sœur et associée d'Alex
François Damiens : Marc, le mari de Mélanie, technicien de l'équipe
Helena Noguerra : Sophie, amie d'HEC de Juliette, nymphomane
Andrew Lincoln : Jonathan Alcott, le riche fiancé de Juliette
Jacques Frantz : Van Der Beck, homme d'affaires acoquiné avec le Milieu, père de Juliette
Jean-Yves Lafesse : Dutour, l'employeur d'Alex
Amandine Dewasmes : Florence, l'institutrice fiancée à un mufle
Philippe Lacheau : le mufle de la piscine
Jean-Marie Paris : Goran, le colosse qui menace Alex
Tarek Boudali : le directeur de l'Hôtel Monte Carlo Bay
Geoffrey Bateman : Monsieur Alcott, le riche père de Jonathan
Natasha Cashman : Madame Alcott, la riche mère de Jonathan
Dominique Giafferi : le commissaire-priseur
Élodie Frenck : Karine, la copine d'Alex
Julien Arruti : le frère de Florence
Hiromi Asai : la femme d'affaires japonaise séduite par Alex
Sophie Jézéquel : l'employée de bureau séduite par Alex
Audrey Lamy : la femme policière séduite par Alex
Camille Figuereos : la joueuse de curling séduite par Alex
Nina Melo : la jeune chanteuse de gospel séduite par Alex
Adina Cartianu : la bibliothécaire séduite par Alex

Mon avis : Même si cela fait bien des années que je ne suis plus aussi extrémiste vis-à-vis du cinéma français, il est évidant, d’un autre coté, que je ne suis pas un grand fan de celui-ci ; alors certes, de temps en temps, j’ai la chance de tomber sur de belles réussites (comme quoi, il ne faut jamais rejeter en bloc le cinéma d’un pays, quel qu’il soit), mais bon, ce n’est pas non plus comme si cela arrivait souvent. Ainsi, la plupart du temps, certaines œuvres cinématographiques hexagonales sont, de mon point de vu, moyennes, même si, comme dans le cas présent, elles me font passer un bon moment. Car bon, comment dire… il est évidant qu’avec L’Arnacœur, nous avons un film sympathique mais qui n’est pas un chef d’œuvre, un film bourré de scènes coquasses et qui oui, font rire, mais qui tombe par moments dans le grand n’importe quoi, un film pour lequel on peut avoir une certaine complaisance mais dont on ne peut pas nier les défauts. Bref, un film moyen mais drôle, un film parfait pour un dimanche soir (ça tombe bien, il est passé dimanche dernier) histoire de bien finir le week-end avant une pénible semaine de boulot… L’intrigue a cependant pour elle une certaine originalité puisque notre arnacoeur professionnel, Romain Duris, est payé pour briser des couples mais uniquement lorsque les femmes sont malheureuses en amour ; une espèce de bon samaritain en somme, sans le sou car son activité lui coute cher, et accompagné de deux acolytes, sa sœur, efficace, son beau frère, plus bras cassé qu’autre chose. Bien entendu, après un départ en fanfare où l’on assiste a la façon de faire de notre arnacoeur au près de multiples femmes, la suite est plus convenue : une nouvelle affaire, a priori impossible puisque la demoiselle, Vanessa Paradis, est elle heureuse en amour. Evidement, malgré bien de aléas et autres difficultés, ces deux là finiront ensemble (je pense ne pas faire un immense spoiler en disant cela), mais bon, malgré un manque d’originalité et une fin sans surprises, tout cela est contrebalancé par un bon nombre de scènes franchement drôles qui aident à faire passer la pilule. Bref, vous l’avez compris, L’Arnacœur est tout sauf un grand film, mais bon, de temps en temps, des petites comédies sans prétention, ça ne fait pas de mal, surtout, comme je l’ai dit plus haut, pour bien finir le week-end…


Points Positifs :
- Malgré ce que l’on pourrait penser, toutes les comédies ne font pas rire, mais, quelque part, celles-ci sont plutôt prévisibles – en gros, quand les médias font tout un foin sur un film avant qu’il sorte dans les salles – fort heureusement, dans le cas de L’Arnacœur, film sans prétention, même si parfois, on tombe dans le grand guignolesque, nombreuses sont les scènes drôles voir franchement hilarantes et oui, mille fois oui, on passe un bon moment.
- Les acteurs ne se prennent absolument pas au sérieux et c’est tant mieux.
- Malgré une intrigue assez simple et convenue, tout cela passe plutôt bien… enfin, si l’on est bon public, je le reconnais.

Points Négatifs :
- Bon, reconnaissons tout de même que malgré un début original, assez rapidement, tout cela est assez convenu et que l’on devine d’entrée de jeu que les deux héros finiront ensemble. D’ailleurs, certaines scènes sont tellement prévisibles qu’on les devine à l’avance.
- Mouais, je ne suis pas sur que toute la partie liée au milieu apporte quelque chose a l’intrigue ?

Ma note : 6,5/10

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