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samedi 6 juin 2015

BELLE


BELLE

En Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités habituelles d’une jeune fille de son rang. Elle s’éprend bientôt d’un jeune avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener lord Mansfield, le Président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son pays…


Belle
Réalisation : Amma Asante
Scénario : Misan Sagay
Musique : Rachel Portman et Maggie Rodford
Production : DJ Films, Isle of Man Films, British Film Institute, Head Gear Films, Metrol Technology et Pinewood Studios
Genre : Drame historique
Titre en vo : Belle
Pays d'origine : Royaume-Uni
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 8 septembre 2013
Durée : 104 mn

Casting :
Gugu Mbatha-Raw : Dido Elizabeth Belle
Tom Wilkinson : William Murray
Sam Reid : John Davinier
Sarah Gadon : Lady Elizabeth Murray
Miranda Richardson : Lady Ashford
James Norton : Olivier Ashford
Matthew Goode : John Lindsay
Emily Watson : Lady Mansfield
Tom Felton : James Ashford
Penelope Wilton : Lady Mary Murray
Rupert Wickham : Révérend Davinier
Susan Brown : Baronne Vernon
Alex Jennings : Lord Ashford
James Northcote : M. Vaughan

Mon avis : Dans la série des petits films sans prétention dont on n’attend pas grand-chose (et encore, quand on en a entendu parler, ce qui n’était pas mon cas jusqu’à hier soir) et qui s’avèrent au final être une agréable surprise, aujourd’hui, c’est Belle qui est a l’honneur. Rien à voir avec La Belle et la Bête ou Belle et Sébastien, bien au contraire, Belle est un film britannique inspiré d’une histoire vraie, celle d’Elizabeth Belle, fille d’une esclave et d’un noble britannique, élevée par l’oncle de ce dernier, oncle qui, au demeurant, est la plus haute autorité judiciaire du royaume et qui aura à statuer d’une affaire d’escroquerie aux assurances sur une cargaison d’esclaves… Bref, un film historique en costume qui ne pouvait que me plaire, surtout quand on connait le talent des britanniques pour le genre. Bien évidement, l’amateur pur et dur d’Histoire pourra regretter les quelques défauts inhérents du genre, c’est-à-dire, une version pour le moins romancée pour ne pas dire fortement romancée des choses, cependant, et malgré quelques raccourcis compréhensibles avec la réalité – mais rien de bien choquant en comparaison d’autres œuvres du même genre – je dois reconnaitre que j’ai passer un fort bon moment en regardant ce film : le destin de cette petite fille métisse élevée dans la noblesse britannique mais mise a l’écart pour respecter les convenances est assez prenant, et, même si tout cela est sans grande surprise et que l’on devine rapidement avec qui elle finira a la fin, force est de constater que Belle, sans être génial, n’en reste pas moins un film agréable. Les acteurs sont excellents, la thématique intéressante et le coté historique de la chose, elle, vaut le coup d’œil ; après, bien entendu, je n’irais pas jusqu’à prétendre que Belle est un grand film, loin de là, mais bon, comme divertissement réussi, il est tout simplement parfait !


Points Positifs :
- Un film historique comme les anglais savent si bien le faire ; d’ailleurs, sur ce point – les films en costumes – c’est fou ce que nos voisins d’outre-Manche sont doués pour la chose et, dans le cas présent, Belle en est un bel exemple.
- Un fait historique fortement méconnu sous nos latitudes mais qui n’en reste pas moins intéressant – les amateurs d’Histoire, bien sur, pourront toujours faire quelques recherches plus approfondies sur les événements cités dans le film et sur la – courte – vie d’Elizabeth Belle.
- Excellents acteurs avec, en tête de liste, la jeune Gugu Mbatha-Raw bien sur, mais, surtout, un Tom Wilkinson égal a lui-même, c’est-à-dire, très bon.

Points Négatifs :
- Bon, il ne faut pas nier que tout cela est fortement romancé et que certaines libertés ont été prises avec la réalité, mais bon, c’est le genre qui vaut cela et puis… si l’on doit comparer avec d’autres œuvres équivalentes, j’ai déjà vu pire.
- C’est tout de même prévisible par moments et dès que John Davinier fait son apparition, on devine tout de suite que ce dernier finira avec l’héroïne… quand aux méchants, bah ils le sont vraiment, forcément !

Ma note : 7/10

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