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dimanche 22 mars 2015

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 148 – LES CITÉS DE L’EXTRÊME


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 148 – LES CITÉS DE L’EXTRÊME
Octobre 2014

Les Cités de l’Extrême
Edito : À l’impossible, ils se sont tenus
Cadrage : Une longue histoire de conquête urbaine
- Gonur Dépé – Mille ans dans le feu du désert
Interview « L’homme sait faire preuve d’audace face à des milieux très contraignants » de Corinne Castel
I – Dans le désert
- Moyen-Orient – Le monde minéral de Pétra et Hégra
- Inde – Fatehpur Sikrî : victoire sur la sécheresse
- Chine – Taklamakan : des villes sous le sable
- La course aux trésors du Taklamakan
- Algérie – Les cités fortifiées du Sahara
II – En altitude et sous terre
- Pérou – Machu Picchu, la cité inca vertigineuse
- Turquie – Cappadoce : les cités d’en bas
- France – Naours, le fort souterrain
III – D’Hier à Aujourd’hui
- Venise arrachée des eaux
- Villes flottantes et gratte-ciel sous terre
- Bientôt, les cités de l’espace

Mon avis : Comme je le disais lors de ma critique du numéro de février des Cahiers de Science & Vie, Quand le Climat écrit l’Histoire, l’année passée (en 2014, donc, pour les étourdis), j’aurai pris pas mal de retard quant a la lecture des différents numéros de cette revue, ce qui fait que, depuis quelques semaines, j’essaie au mieux de rattraper ce retard. Ainsi, après l’excellent L’Origine des Mythes, datant de août dernier, aujourd’hui, c’est du numéro d’octobre 2014, Les Cités de l’extrême, que je vais vous entretenir… Un numéro assez intéressant et qui, par certains aspects, est en lien, au moment où je l’ai lu, avec l’actualité du Moyen-Orient où les troupes dégénérées et sanguinaires de DAESH s’en prennent aux vestiges de la civilisation mésopotamienne : en effet, au cours de l’Histoire, combien de vestiges d’anciennes civilisations, de cités dont il ne reste plus que quelques ruines ternies par le temps, ont, finalement, disparues, rayées de la carte par la folie d’hommes qui ne jurent que par une folie encore plus grande, celle d’un dieu omnipotent ?! Et pour ce qui est de ces cités de l’extrême, ces constructions improbables, sorties de terre au milieu de nulle part et où il ne fut pas toujours facile de survivre, qui nous dit que les fous de dieu ne viendront pas, tôt ou tard, détruire le peu qui en reste ? Vous trouvez que j’exagère ? Pétra, Hégra, Gonur Dépé, ce n’est pas si loin de DAESH après tout… Mais bon, bien entendu, le sujet principal de ce numéro des Cahiers, ce n’est pas la survivance de ce patrimoine de l’humanité mais bel et bien, le fait, incontestable, qu’en tout temps, en tous lieux, l’Homme ne s’est jamais contenté de la facilité pour bâtir ses demeures, ses villages, ses cités : que ce soit en plein milieu du désert, au sommet des montagnes voir carrément sous terre ou en défiant les éléments – Venise, prise a la mer – des cités improbables ont vu le jour, prospérées et, pour la plupart, disparues. Bref, dans ce numéro – une fois de plus excellent – des Cahiers de Science & Vie, nous aurons droit a un catalogue de ces cités parmi les plus emblématiques ainsi que leurs histoires, mais aussi, car il faut toujours savoir regarder vers l’avenir, imaginer ce que seront les villes du futur : sous-marine ou flottantes, sous-terraines ou en orbites, voir, un jour, sur la Lune, sur Mars ou, qui sait, encore plus loin !?


Points Positifs :
- A priori, on se dit que ce numéro renvoi a certains autres plus anciens (ce qui n’est d’ailleurs pas faux), puis, au fil des pages, on se dit que c’est loin d’être une simple réédite et que le sujet est assez captivant.
- Effectivement, l’Homme a toujours eu le dont de s’installer dans les lieux les plus improbables et si le catalogue de ces cités de l’extrême est fort intéressant, le pourquoi de ces choix ainsi que l’historique de ces villes l’est tout autant.
- Ce qui m’a le plus fasciné ? Les cités sous-terraines et plus particulièrement celles de la région de Cappadoce, en Turquie.
- La partie sur le désert du Taklamakan était pas mal également.
- Comme lors de chaque numéro des Cahiers, louons la qualité des articles, le coté fort instructif de ces derniers, les illustrations, etc.

Points Négatifs :
- Bien entendu, si le sujet reste intéressant, il est loin d’être original et entendre parler de Pétra ou du Machu Picchu pour la énième fois, voir de Venise, est moins engageant. Il faut dire que ces cités sont des incontournables qui reviennent souvent sur le devant de la scène, d’où, une certaine lassitude.
- Un peu dubitatif quant aux cités flottantes dont on nous parle a la fin de ce numéro : tout cela est fort sympathique mais cet ensemble reste surtout d’agréables projets d’architectes sans véritable avenir, du moins, pour le moment…

Ma note : 7,5/10

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