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dimanche 15 février 2015

GONE GIRL


GONE GIRL

Nick se demande à quoi pense sa femme. Il aimerait lui fendre le crâne pour le savoir. Amy et Nick Dunne semblent former un couple parfait. Mais, pour se rapprocher de la mère malade de Nick, ils sont contraints de quitter Manhattan et de retourner dans le Missouri, dans la ville où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Amy disparaît mystérieusement et Nick retrouve la table de salon pulvérisée. En conférence de presse, il est incapable de jouer le rôle conventionnel que l'on attend de lui. Il ne paraît pas affecté outre mesure par la disparition de son épouse. Il ne souligne pas combien elle était merveilleuse, combien elle était semblable à L'épatante Amy, personnage à peine fictif que les livres des parents de la jeune femme ont rendu célèbre. Nick semble peu concerné par cette affaire qui suscite une profonde émotion dans tout le pays. Une animatrice télé à scandale a tôt fait de le désigner comme le meurtrier de sa femme. Or, la peine de mort est en vigueur dans le Missouri.


Gone Girl
Réalisation : David Fincher
Scénario : Gillian Flynn, d'après son roman Gone Girl
Musique : Trent Reznor et Atticus Ross
Production : Pacific Standard et New Regency Pictures
Genre : Thriller
Titre en vo : Gone Girl
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 26 septembre 2014
Durée : 149 mn

Casting :
Ben Affleck : Nicholas « Nick » Dunne
Rosamund Pike : Amy Elliott Dunne
Carrie Coon : Margo Dunne
Kim Dickens : inspecteur Rhonda Boney
Neil Patrick Harris : Desi Collings
Tyler Perry : Tanner Bolt
Scoot McNairy : Tommy O'Hara
Boyd Holbrook : Jeff
Lee Norris : l'officier Washington
Lola Kirke : Greta
Missi Pyle : Ellen Abbott
Kathleen Rose Perkins : Shawna Kelly
Patrick Fugit : l'inspecteur Jim Gilpin
Sela Ward : Sharon Schieber
Emily Ratajkowski : Andie Fitzgerald
Casey Wilson : Noelle Hawthorne
David Clennon : Rand Elliott
Lisa Banes : Marybeth Elliott

Mon avis : Je dois reconnaitre avant toute chose que d’entrée de jeu, je n’étais pas très emballer par ce film ; les thrillers et moi, ça n’a jamais été véritablement une grande histoire d’amour, quand au réalisateur de ce Gone Girl, je veux bien évidement parler de David Fincher, si, plus jeune, j’avais fortement apprécié son Seven, déjà, Fight Club n’avait pas été a la hauteur de mes espérances, tandis que je n’avais guère apprécier L’Etrange Histoire de Benjamin Button et que The Social Network m’avait laisser froid. Bref, ne vouant nullement un culte a David Fincher, ce n’était pas pour ses beaux yeux que je me suis lancer dans ce Gone Girl… mais pour son synopsis qui, m’étais-je dit, n’était pas forcément inintéressant : un couple apparemment comme tout le monde, sans histoire et amoureux, bref, un coup a ce que tout ce bonheur apparent cache quelques sombres secrets ou failles et justement, d’entrée de jeu, lors du cinquième anniversaire de mariage, l’épouse disparait sans laisser de trace et le mari, de son coté, semble être le coupable idéal, surtout qu’il ne cesse d’accumuler des maladresses en tout genre… Mouais, sans être d’une franche originalité, tous ces éléments pouvaient accoucher, au final, d’une œuvre qui ne serait certes pas époustouflante mais qui pouvait parfaitement être correcte, voir bonne. Et, justement, la première partie de ce Gone Girl est plutôt réussie : tout semble accuser le mari, on se doute bien que tout cela est trop facile et quand, finalement, on découvre qui est derrière cette disparition – je suis obliger de spoiler, c’est sa femme – si l’on n’est pas entièrement surpris, disons que la façon dont elle a agis fait tout de même son petit effet. Et donc, l’intrigue qui nous faisait croire jusque là a un mari violent et capable du pire nous montre finalement une femme manipulatrice en diable et capable de toutes les extrémités – chose plutôt savoureuse quand on a eu affaire a ce genre de personnes dans sa vie. Sauf que, arrivé a ce point de l’histoire, quelque chose déraille dans celle-ci et, grosso modo, le dernier quart du film est bourré d’incohérences en tous genres au point de gâcher indéniablement le tout : ainsi – et c’est pour cela que je suis obliger de dévoiler des pans de l’intrigue – après s’être fait passer pour morte, la femme revient avec une histoire abracadabrantesque et cela ne semble pas trop gêner les autorités qui tombent un peu trop facilement dans le panneau, mais pire que le comportement des forces de l’ordre, c’est celui du mari qui est incompréhensible : mais pour quelle fichue raison reste t-il avec elle !? Il sait ce qu’elle est, il sait qu’elle lui ment tout le temps, et… il reste !? Sa pseudo grossesse auquel lui-même ne semble pas y croire ? Au bout de plus de sept semaines sans la toucher et connaissant le passif de son épouse ? Non, tout bonnement débile. Alors je sais, on va me dire que c’est un film, qu’il ne faut pas essayer de comprendre les réactions des protagonistes, qu’il est sous sa coupe finalement, etc. Mais non, mille fois non : justement, vu comment s’est déroulé l’histoire, vu tout ce qui c’est passé, le comportement du mari, à la fin, est incompréhensible, illogique, bref, tout ce que vous voulez mais il n’est pas normal. Dommage car, justement, c’est cette fin que je retiendrais principalement de ce Gone Girl, et, forcément, vu ce que j’en pense, ça n’a put que peser lourd, très lourd même sur la balance… et pas du bon coté…


Points Positifs :
- Le synopsis de départ n’est pas original pour un sou, certes, mais il n’en reste pas moins intéressant et, d’ailleurs, je reconnais volontiers que la première partie du film, où tout semble accuser le mari – trop facile bien sur – et qui prend fin quand on découvre que c’est sa femme qui a tout organiser, est assez captivante.
- Justement, cette scène où l’épouse explique comment elle a tout planifier est un petit délice de manipulation comme seules certaines personnes bien vicelardes savent le faire.
- Je ne vais pas le nier, dans l’ensemble, les acteurs sont plutôt bons et impliqués ; petite mention a Ben Affleck au début du film, quand il fait absolument tout le contraire de ce qu’il devrait faire alors que tout l’accuse.
- Manipulation, désir de modifier et de contrôler son conjoint, démonstration flagrante que l’on ne sait jamais ce qui se passe réellement au sein d’un couple ; oui, les thèmes abordés sont intéressants.

Points Négatifs :
- Vous l’avez compris, au vu de ma critique, la fin et plus précisément le comportement du mari, incompréhensible, qui finit par rester avec sa femme comme s’il était forcé alors que… alors que rien, mais strictement rien ne l’y oblige ! D’ailleurs, cela en devient incroyable, à croire qu’il est complètement con !? Il sait qu’elle ment, qu’elle a tué un homme, qu’accessoirement, elle voulait le faire condamner a mort, et, au départ, il reste parce qu’il y a les médias a sa porte !? Et sept semaines plus tard, alors qu’ils n’ont aucune relation sexuelle, elle annonce qu’elle est enceinte et il… l’a croit !? Non, je veux bien que des gens niais existent mais là, trop c’est trop !
- La police aussi me semble un peu crédule : il y a mort d’homme, elle se prétendait attachée quant elle était violée et personne ne tique quant au fait qu’elle ait trouvé un cutter et tuer son prétendu tortionnaire !? Pas d’enquête, rien ? Mais c’est n’importe quoi…
- Euh, petit détail curieux : elle arrive à l’hôpital couverte de sang et en repart… couverte de sang !? Même pas un petit coup d’éponge pour lui faire une toilette !?
- Belle petite incohérence sur le physique de l’héroïne qui de mince devient subitement bouffie puis a nouveau svelte du jour au lendemain a la fin… Une explication !?

Ma note : 4,5/10

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