Pages

vendredi 5 août 2022

CLOUD ATLAS


CLOUD ATLAS

À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.


Cloud Atlas
Réalisation : Andy et Lana Wachowski et Tom Tykwer
Scénario : Andy et Lana Wachowski et Tom Tykwer, d'après Cloud Atlas de David Mitchell
Musique : Reinhold Heil, Johnny Klimek et Tom Tykwer
Production : Anarchos Pictures, Cloud Atlas Productions et X-Filme Creative Pool
Genre : Science-Fiction, Drame, Aventure
Titre en vo : Cloud Atlas
Pays d'origine : Allemagne, États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 8 septembre 2012
Durée : 172 mn

Casting :
Tom Hanks : Dr. Henry Goose, le tenancier de l'hôtel, Isaac Sachs, Dermot Hoggins, l'acteur jouant le rôle de Cavendish, Zachry
Halle Berry : une Native, Jocasta Ayrs, Luisa Rey, une invitée à la fête, Ovid, Meronym
Jim Broadbent : Capitaine Molyneux, Vyvyan Ayrs, Timothy Cavendish, un musicien coréen, Prescient 2
Hugo Weaving : Haskell Moore, Tadeusz Kesselring, Bill Smoke, l'infirmière Noakes, Mephi, membre du Conseil, Vieux Georgie
Jim Sturgess : Adam Ewing, un pauvre client de l'hôtel, le père de Megan, Écossais du bar, Hae-Joo Chang, Adam, le beau-frère de Zachry
Doona Bae : Tilda Ewing, la mère de Megan, une Mexicaine, Sonmi~451, Sonmi~351, une prostituée Sonmi
Ben Whishaw : un mousse, Robert Frobisher, l'employé de la boutique de disques, Georgette, un membre de la tribu
James D'Arcy : Rufus Sixsmith jeune, Rufus Sixsmith vieux, l'infirmier James, l'archiviste
Zhou Xun : Talbot, directrice de l'hôtel, Yoona~939, Rose
Keith David : Kupaka, Joe Napier, An-Kor Apis, Prescient
David Gyasi : Autua,            Lester Rey, Duophysite
Susan Sarandon : Madame Horrox, Ursula vieille, Yosouf Suleiman, l'Abbesse
Hugh Grant : Révérend Giles Horrox, Gérant de l'hôtel, Lloyd Hooks, Denholme Cavendish, Superviseur Rhee, Chef Kona

Mon avis : Indubitablement, Cloud Atlas fait parti de ce type d’œuvres qui ne mettent personne d’accord ; ainsi, ici, il est indéniable que soit l’on tombe sous le charme d’un film visionnaire, soit l’on déteste tout bonnement devant une telle débauche d’égocentrisme incompréhensible. Car que l’on aime ou pas ce Cloud Atlas, adaptation cinématographique du roman du même nom, une évidence saute immédiatement aux yeux : ce film n’est pas fait pour tout le monde, il convient a un certain public, probablement barré au demeurant, qui saura en apprécier toute la quintessence. Et en disant cela, vous avez probablement compris que je m’y inclus, car oui, après visionnage de la chose, comment ne pas reconnaitre que j’ai bel et bien fortement apprécié cette symphonie des nuages ?! Pourtant, comme je l’y attendais au vu des nombreuses critiques de cette œuvre que j’avais put lire auparavant, les premières minutes du film ne furent pas simple et j’avoue que j’ai du m’accrocher pour parvenir à suivre ses six intrigues différentes qui se déroulaient alternativement ; cependant, une fois rentré dans le film, une fois que j’ai saisis que toutes ces histoires étaient liés et que l’on passait allègrement de l’une a l’autre de façon on ne peut plus logique, je n’ai pas put m’empêcher de me dire que le jeu en valait la chandelle et que ce Cloud Atlas était bel et bien un superbe film. Alors certes, l’on pourrait tiquer, a juste raison d’ailleurs, sur des défauts aussi flagrants que ces acteurs maquillés, souvent de façon un peu ridicule, ce qui dessert grandement la qualité générale du film, de même, alors que celui-ci dure deux heures quarante, je n’ai pas put m’empêcher de me dire qu’il était… trop court, bref, qu’il y aurait eu de quoi approfondir les diverses intrigues. Suis-je complètement maso, pour ne pas dire cintré ? Probablement, mais comme je l’ai dit en préambule de cette critique, cela doit être une condition nécessaire pour apprécier une œuvre comme Cloud Atlas, un véritable ovni mêlant divers genres, complètement inclassable, dont le message simpliste – amour, lutte contre les puissants – n’en est pas moins bien traité et qui, mais c’est mon opinion, mérite largement le détour. Après, il se peut que vous n’accrochiez absolument pas a une telle œuvre, cela ne serait absolument pas anormal, loin de là, mais si vous aimez, alors là, préparez vous a passer un bon, que dis-je, un grand moment de cinéma.


Points Positifs :
Cloud Atlas est avant toute chose un film de barré destiné a un public de cintrés, bref, ce n’est pas donné a tout le monde d’apprécier une telle œuvre ; et n’y voyez là aucun jugement de type élitiste, loin de là, disons juste que c’est spécial, très spécial même.
- Six histoires différentes qui se succèdent les unes aux autres, quelques acteurs qui jouent différents personnages : il est facile de s’y perdre mais une fois que vous serez rentré dans l’intrigue (car tout est lié), alors, c’est le début d’un fantastique voyage qui durera plus de deux heures et demi.
- Mine de rien, nous avons droit à un casting d’enfer avec une petite flopée de grands acteurs au programme.
- Bien évidement, j’ai bien apprécié l’histoire futuriste avec Sonmi~451 mais celle où l’on suit la création de la mélodie est pas mal non plus, idem pour celle de la journaliste qui nous renvoi aux films de la blaxploitation des années 70 ; dans un autre genre, bien plus comique, les péripéties de Timothy Cavendish vaut le détour.
- Une révélation, l’actrice sud-coréenne, Doona Bae, pour son rôle de messie malgré elle qui deviendra par la suite une déesse.
- Pour tous ceux et celles qui regrettent que le cinéma, c’est souvent la même chose, bref, qu’il manque pas mal d’originalité, au moins ici, ce n’est pas le cas et ce film sort vraiment du lot.

Points Négatifs :
- Enorme point faible du film : le maquillage des acteurs. Bon, ce n’est pas une généralité mais souvent, celui-ci était tellement mal fait qu’il en devenait grotesque et au final, cela à nuit énormément a l’ensemble. Dommage car sans cela, Cloud Atlas n’était pas loin d’atteindre l’excellence.
- L’exemple le plus criant reste tout de même le cas de l’actrice Doona Bae qui apparait très mal grimée en occidentale rousse à taches de rousseur. Mais ce n’est qu’un cas parmi tant d’autres…
- Malgré ses deux heures quarante, j’ai trouvé ce film un poil trop court ; il y avait de quoi approfondir les différentes intrigues selon moi.
- Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, Cloud Atlas n’est pas un film destiné au plus grand nombre : très complexe, spécial, il peut rapidement devenir complètement incompréhensible.
- Certains, plus cyniques, trouveront sa thématique générale – en gros, lutte des faibles contre les puissants, histoire d’amour – un peu gnangnan, mais comme on dit, les gouts et les couleurs…

Ma note : 8/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire