Pages

dimanche 2 novembre 2014

LA NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE 74 – ÉTÉ 1944, LIBÉRATION ET ÉPURATION


LA NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE 74 – ÉTÉ 1944, LIBÉRATION ET ÉPURATION
Septembre/Octobre 2014

Été 1944, libération et épuration
- La Première Armée et la libération de la France
- Le temps des maquisards
- Les crimes de l’épuration sauvage
- L’épuration de l’armée – Le drame de l’obéissance
- L’épiscopat n’est pas épargné
- Les Normaliens durant l’Occupation

Editorial : Le temps est venu d’une histoire impartiale
- Une vie avec l’Histoire – Entretien avec Emmanuel Le Roy Ladurie
- Lucien Jerphagnon, toujours présent
- Guillaume le Conquérant
- 1664. Saint-Gothard, une victoire européenne
- Pourquoi Napoléon a choisi l’île d’Elbe ? Pourquoi en-est-il parti ?
- Buffalo Bill, l’homme qui inventa l’Ouest sauvage
- Septembre 1914. La crise des munitions
- Une Déclaration des Droits de l’Homme pas très universelle

Mon avis : L’un des plus gros défauts que je pointe régulièrement du doigt a cette revue par ailleurs plutôt excellente qu’est La Nouvelle Revue d’Histoire, c’est cette fichue habitude de revenir sans cesse sur la même période historique, grosso modo, l’entre-deux guerres et la seconde guerre mondiale, comme si celle-ci était le cheval de bataille numéro un des auteurs de cette revue – hum, ce n’est même pas « comme si », cela doit être le cas. Du coup, vu qu’on y a droit au moins un numéro sur deux, dans le meilleur des cas (oui, parfois, c’est d’un numéro sur l’autre), au bout d’un moment, ce n’est même plus de la lassitude que je ressens mais carrément un fort sentiment de rejet… Ainsi, mes avis au sujet des numéros de la NRH oscillent entre l’excellent et le passable, et après un 73em numéro consacré à Saint Louis et plutôt instructif, tel ne fut pas ma déception en découvrant, il y a deux mois (oui, il m’aura fallu du temps pour le lire, on se demande pourquoi), le sujet de ce numéro de rentré : Été 1944, libération et épuration. Alors bien sûr, l’on me rétorquera que le sujet était d’actualité, 70 ans oblige, et sur ce point, je veux bien l’admettre, cependant, quand on se tape tout le temps l’occupation, la collaboration, l’entre-deux guerres, le fascisme et tout ce qui va avec, au bout d’un moment, anniversaire ou pas, on en a marre… et pourtant… et pourtant, comment ne pas reconnaitre que ce dossier n’est pas si inintéressant, qu’il y a quelques informations plutôt pertinentes sur l’épuration qui suivit la libération du territoire français. Mais bon, comme je l’ai dit : trop c’est trop ! Fort heureusement, il reste les articles divers en dehors du dossier principal et là, l’intérêt de ce numéro remonte d’un coup ; ainsi, entre Guillaume le Conquérant, Saint-Gothard, Buffalo Bill, Napoléon et l’Ile d’Elbe, la crise des munitions de 1914 voire même la Déclaration des Droits de l’Homme, il y a vraiment de quoi faire pour l’amateur d’Histoire qui y trouvera sans nul doute son compte… comme quoi, à chaque fois que la NRH quitte les années 20/30 et 40, c’est tout de suite bien plus intéressant !


Points Positifs :
- S’il y a au moins quelque chose sur laquelle on ne peut pas critiquer la NRH, c’est la qualité intrinsèque de celle-ci, et ce, particulièrement au niveau de l’écriture : les divers articles sont forts instructifs, souvent passionnants et regorgent de détails qui plairont aux amateurs.
- Une flopée de courts articles franchement intéressants et variés : Guillaume le Conquérant, Saint-Gothard, Buffalo Bill, Napoléon et l’Ile d’Elbe, la crise des munitions de 1914, la Déclaration des Droits de l’Homme.
- Je critique, je critique mais bon, le dossier principal n’en reste pas moins intéressant… disons juste qu’à force, cela en devient lassant…

Points Négatifs :
- Je sais bien que le sujet était d’actualité mais bon, revenir pour la énième fois sur l’occupation française et tout ce qui va avec, c’est tout sauf original dans cette revue, du coup, même bien écrit, même intéressant par moments, il est difficile de sauter au plafond…
- Ouah la couverture qui est toute moche !

Ma note : 6,5/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire