Pages

dimanche 15 juin 2014

PROMÉTHÉE – DANS LES TÉNÈBRES – PARTIE 2


PROMÉTHÉE – DANS LES TÉNÈBRES – PARTIE 2

13 h 13 min – 21 Septembre 2019 : La navette Atlantis disparaît mystérieusement des écrans de contrôle lors de son dernier vol.
13 h 13 min – 22 Septembre 2019 : Toutes les montres et les horloges de la planète s’arrêtent. Au même moment, le mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe datant de la Grèce Antique, se met en marche alors qu’aucun scientifique n’était parvenu à le déclencher jusqu’à présent.
13 h 13 min – 23 Septembre 2019 : La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap Canaveral, un survivant est à bord : le commandant de la mission, en état de choc au milieu des cadavres déchiquetés du reste de l’équipage.
13 h 13 min – 24 Septembre 2019 : Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho sonar d’un U-boat de l’armée allemande disparu soixante-huit ans plus tôt...Un chalutier voit apparaître devant lui la monumentale coque du Titanic, disparu au même endroit, à 650 km au Sud-Est de Terre-Neuve.
L’océan plutôt que les étoiles… Et si l’invasion alien prophétisée depuis douze jours était d’ordre maritime plutôt que du genre aérien ? Une certitude en tout cas : depuis plusieurs heures on observe de Shuozhou (Chine) à Golfech (France) l’arrivée de navettes « spatiales » aux quatre coins du globe. Un autre phénomène se propage également d’Est en Ouest en commençant par l’Australie : l’extinction totale de l’électricité, accompagnée de la mise hors service d’un large panel de technologies. Rien, en tout cas, qui puisse conduire le Président des Etats Unis à se remettre en question. Certes, il est furieux que les médias aient largement rependus les tenants et les aboutissants de son projet visant à permettre à une caste d’élus de sauver leur peau, mais il semble ne pas avoir dit son dernier mot. Une à qui profite cette panne générale, c’est Joanne Carpenter. Présente clandestinement sur un « site noir » (base militaire secrète) en Alaska, elle est bien décidée à profiter de l’occasion pour faire évader deux anciens astronautes et une scientifique retenus prisonniers. Et ce, même si elle doit user de ses charmes en tenue légère…


Prométhée – Dans les ténèbres, partie 2
Editeur : Soleil
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore studio
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 04 juin 2014
Nombre de pages : 48

Mon avis : En mars dernier, je vous proposais sur ce même blog la critique de la première partie de Dans les ténèbres, neuvième tome de cette excellente saga apocalyptique des sieurs Christophe Bec et Stefano Raffaele qu’est Prométhée, et si, encore aujourd’hui, je ne vois toujours pas l’intérêt d’avoir créé ainsi un lien entre les tome 9 et 10, pour ne pas dire qu’il est tout simplement nul (après tout, nous sommes dans une saga en une douzaine de tomes ce qui fait que ce choix éditorial ne change strictement rien), force est de constater que pour ce qui est du fond du problème en lui-même, c’est-à-dire, l’intérêt de cette bande dessinée décidément pas comme les autres, je vous rassure tout de suite, c’est toujours aussi bon… enfin, du moins, presque aussi bon mais j’y viens… En effet, si j’ai ressenti comme un fort léger ralentissement dans l’intérêt de la saga a la lecture de ce dixième tome de Prométhée, celui-ci fut davantage liée au fait que, finalement, après coup, on ne peut pas vraiment dire qu’il se soit passé énormément de choses dans celui-ci : ainsi, quasiment de bout en bout de ce dixième opus, on se contente de suivre la fuite en avant de la totalité des protagonistes de l’histoire et dont une bonne partie, d’ailleurs, se rendent dans la même direction. Alors bien sûr, ce n’est pas inintéressant, loin de là, et d’ailleurs, le plaisir est une fois de plus bel et bien au rendez-vous, cependant, si dans les tomes précédant, Christophe Bec prenait un malin plaisir à embrouiller les esprits, à ne rien dévoiler ou presque au sujet de ces fameuses catastrophes journalières, au moins, avions nous droit à de nouvelles énigmes et autres révélations qui… apportaient d’autres questions. Or ici, on ne peut pas vraiment dire que cela soit vraiment le cas : certains personnages fuient, d’autres avancent plus tranquillement, d’autres débarquent dans des lieux peu hospitaliers et puis… c’est tout, ou presque. D’où, forcément, ma légère déception. Mais bon, celle-ci n’en reste pas moins relative et comme de toutes façons, Prométhée est surtout une œuvre qui se jugera dans son ensemble lorsqu’elle sera achevée, j’attends les tomes suivants pour m’en faire une opinion globale… enfin, du moins en espérant que la suite bouge un peu plus, surtout pour ce qui est des révélations.


Points Positifs :
- Tout ce qui a fait que j’aime cette série depuis ses débuts est une fois de plus au rendez vous-même si de façon moins voyante ; mais il faut dire que plus on avance dans le temps, plus je ne peux m’empêcher de me dire que tant que Prométhée ne sera pas arrivé à sa conclusion, il sera difficile de juger convenablement les tomes individuellement.
- Le duo Bec/Raffaele nous offrent vraiment une série exceptionnelle qui fourmille de bonnes idées et digne, par moments, des plus grands blockbusters.
- Certaines scènes sont superbes et marquent les esprits comme celle du début et qui sous-entend que la vie vient de l’espace où celle de la chute d’un avion qui s’écrase après avoir survolé une autoroute.

Points Négatifs :
- Force est de constater qu’en dehors du fait de voir la quasi-totalité des protagonistes de l’histoire prendre la fuite ou se rendre d’un point à un autre, il ne se passe pas grand-chose dans ce dixième tome.
- Euh, je n’ai pas bien compris l’intérêt de voir Joanne Carpenter se balader en string pendant une bonne partie de l’album.
- Comme pour le tome précédant, il est où l’intérêt d’avoir divisé de la sorte un tome en deux parties, ou plutôt, d’avoir lié deux tomes de la sorte ?

Ma note : 7/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire