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dimanche 30 décembre 2012

LE TRÔNE DE FER – LES DRAGONS DE MEEREEN



LE TRÔNE DE FER – LES DRAGONS DE MEEREEN

A présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s'assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l'avenir, mais quel avenir ? A Meereen, la situation s'enlise : le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d'envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L'enquête visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses. Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a de tous autres projets pour ce dernier...

Comme je vous l’avais dit il y a un peu plus d’une semaine, dans Le bûcher d’un roi, je poursuis inlassablement la lecture de cette formidable saga qu’est Le Trône de Fer, mais, cette fois ci, finis les Intégrales par J’ai Lu – enfin, on y aura bien droit d’ici un peu plus d’un an – et place aux romans prédécoupés proposés par Pygmalion. Bon, je ne vais pas reprendre une nouvelle fois sur ce choix éditorial français hautement critiquable – après tout, s’ils veulent se faire un maximum d’argent de cette façon, que pouvons-nous y faire ? Hein, le respect des lecteurs ? Allons bons, franchement, ils s’en moquent, vous ne trouvez pas ? – car cela ne servirait pas à grand-chose, si ce n’est, pour la énième fois, me répéter inutilement, mais bon, comment ne pas se dire, surtout si, comme moi, vous avez débuter la lecture de cette œuvre par les intégrales (bref, par le mode de parution de l’œuvre originale), constater qu’ainsi, c’est la qualité même de la lecture qui est mis en cause. Certes, lu les uns après les autres, cela passe plutôt bien, je ne dis pas le contraire (sauf si vous souhaiter écrire une critique pour chaque tome, ou là, c’est une autre paire de manches), mais si vous vous taper un tome, puis attendez quelques mois le second, avant de faire de même pour le troisième, franchement, quelle frustration ! D’ailleurs, me voilé désormais en plein désarroi dans l’attente de la sortie d’Une danse avec les dragons, prévue pour le neuf janvier prochain – hum, je ne vais tout de même pas lire un autre bouquin en attendant, mais que faire ? – et encore, je n’en ai que pour deux semaines environ, d’autres, bien plus nombreux, attendent depuis des mois… Bref, un jolie foutage de gueule, mais bon, que voulez-vous, on ne peut pas y faire grand-chose.

Quoi qu’il en soit, et malgré tout, c’est du Trône de Fer que nous parlons, alors, même si je ne peux m’empêcher de râler et de pester à l’encontre d’une politique éditoriale néfaste, avant toute chose, cela n’enlève en rien le fait que nous avons affaire ici à ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre, alors, avant tout, le respect s’impose ; le respect de l’œuvre, et de son auteur, ce sacré Georges Martin, toujours aussi doué pour donner vie à son univers hautement crédible, a ses personnages si nombreux et pourtant tous charismatiques en diable, mais aussi, a parvenir, sacrée gageure, à captiver toujours autant le lecteur, admiratif devant ce monument de la littérature fantastique moderne… de la littérature tout court ? Ma fois, pourquoi pas ? Alors oui bien sûr, nous ne sommes plus dans A Storm of Swords, sommet absolu de la série de par son intensité dramatique, sa richesse et ses coups de théâtre incroyables qui auront traumatiser toute une génération de lecteurs, mais bon, quelque part, il aurait été difficile d’atteindre un tel niveau à chaque fois, surtout que, fort logiquement d’ailleurs, la poursuite de l’intrigue se devait, après un tel raz de marée scénaristique, d’etre un peu plus calme… avant la tempête finale ? Oh, nous n’en sommes pas encore là, bien au contraire. Et donc, forcément, puisqu’à la base, Les Dragons de Meereen et Le Bûcher d’un Roi ne forment qu’un seul et même ouvrage, A Dance with Dragons, les différences entre les deux sont minimes et tiennent davantage du fait de l’avancement de l’intrigue en elle-même, mais surtout, du retour pour le moins inattendue de protagonistes qu’on n’attendait pas de revoir de sitôt : en effet, censé de déroulé au même moment que les événements décrits dans A Feast For Crows, telle ne fut pas ma surprise de retrouver des personnages comme Arya Stark, Jaime Lannister, Asha Greyjoy ou les Martel. Certes, pour le moment, juste un peu, de façon épisodique, mais au moins nous savons désormais qu’il existe un décalage temporel certains entre les deux ouvrages, A Feast For Crows et A Dance with Dragons. Bien évidemment, John Snow, Tyrion Lannister et Daenerys Targaryen tiennent toujours le haut du pavé, quoi que, curieusement, ce n’est pas forcément d’eux que viennent les chapitres les plus marquants : selon moi, la palme en revient incontestablement a notre brave Theon Greyjoy, qui n’est certes plus que l’ombre de lui-même, mais qui, de moi point de vue, est l’un des protagonistes les plus marquants et intéressants de ce cinquième volume du Trône de Fer – et, accessoirement, l’un de mes préférés de la saga dans son ensemble, mais là, je sens que je vais me faire des amis.


Bref, avec ses défaut – découpage français absurde – et ses qualités – eh, c’est Le Trône de Fer mes amis ! – ces Dragons de Meereen, s’ils ne possèdent pas la même intensité que Les Noces Pourpres, juste pour vous citer l’exemple le plus frappant, n’en restent pas moins toujours aussi captivant : ainsi, on se plait toujours à suivre les péripéties des personnages plus anciens, comme des nouveaux que l’on accepte finalement assez bien. Depuis quelques temps, rares sont les morts dont Martin nous avait habitués, mais personnellement, je continue toujours autant à trembler pour certains, mais aussi, à souhaiter la mort d’autres – et, avec ma chance, ce sera le contraire qui arrivera. Bref, toujours aussi bon, on ne s’ennuie pas une seule seconde, par contre, mais maintenant que je l’ai finis, que vais-je faire en attendant la sortie d’Une danse avec les dragons dans deux semaines !? Argh, c’est terrible !!!

2 commentaires:

  1. Ah un fan du Trône de Fer! C'est fantastique cette saga n'est-il pas? Et oui, oui, oh que oui, les Noces Pourpres m'ont presque tué. Sans mentir, la dernière fois que j'ai fondu en larmes en lisant un livre, je devais avoir dans les 15 ans et c'était pour la fin de Notre Dame de Paris... j'ai dépassé la trentaine aujourd'hui et je ne pensais pas que cela m'arriverait à nouveau, merci Monsieur Martin.

    Vous avez du bien entamer voir même terminer Une danse avec les dragons Toujours aussi prenant n'est-ce pas? Même si effectivement le pas est plus calme et moins martial que pour l'intégral 3 ^^

    J'en profite pour vous dire que j'aime beaucoup votre blog, c'est si rare aujourd'hui d'en trouver un qui soit intéressant et bien rédigé et dont le contenu donne envie d'y revenir.

    Bravo et merci!

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  2. Effectivement, j'ai terminer Une danse avec les dragons il y a quelques jours a peine et j'ai franchement adoré (j'ai publié la critique aujourd'hui) et désormais, il va falloir s'armer de patience pour la suite...
    Quoi qu'il en soit, un grand merci pour votre avis au sujet de ce blog, cela m'a fait bien plaisir surtout que je n'ai pas énormément de commentaires en temps normal.

    A une prochaine fois peut-être !

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