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dimanche 30 septembre 2012

THE TUDORS – SAISON I



THE TUDORS – SAISON I

Bienvenue dans la Cour d'Angleterre où se mêlent trahison, manipulation et sentiments humains de tous genres. Le jeune roi Henry VIII n'est pas seulement passionné et fougueux, il est aussi très ambitieux et aspire à une gloire dépassant celle de ses ancêtres de la grande dynastie des Tudors. Malheureusement, à la Cour tout le monde ne semble pas partager ses rêves et la plupart ne s'intéressent qu'à bâtir une fortune sur son dos ou plus encore, de se débarrasser de lui et s'emparer du trône. Cependant, le roi peut compter sur des sujets fidèles tels que le Cardinal Wolsey qui est son ami, confident et conseillé, mais aussi Sir Thomas More, un avocat, philosophe et grand humaniste en qui le jeune Henry trouve un instituteur et un maître de toute sagesse.


Parent pauvre de mon blog, ma rubrique série n’en a pas moins connu, cette année, un net regain d’intérêt dans le Journal de Feanor, ainsi, et même si l’on ne peut faire de comparaisons avec d’autres sujets traiter dans celui-ci, comme le cinéma ou la bande dessinée par exemple, force est de constater que cette année 2012, entre autre événements, aura donc connu une certaine recrudescence de ces fameuses séries. Bien évidemment, pour cela, il aura fallu que celles diffusées sur notre petit écran (je sais pertinemment que je dois etre le seul à ne pas encore le faire mais non, je ne télécharge pas et me contente donc de patienter sagement qu’une série soit diffusée sur une chaine gratuite) soient, premièrement, de fort bonne qualité, deuxièmement, qu’elles me plaisent, cela va de soi. Et parmi les innombrables séries (car celles-ci sont légions depuis quelques années) proposées diffusées en France, l’une de mes préférées est sans contexte les Tudors.


En janvier dernier, j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de cette série historique qui nous narrait la vie plus que tumultueuse du célèbre Henri VIII, qui entra dans l’histoire autant que pour avoir rompu avec Rome que pour ses six épouses dont certaines finirent, comment dire, pour le moins très mal ; alors diffusé sur ARTE, cette troisième saison, m’avait donc permis de découvrir une série dont j’avais fait l’impasse lors des deux premières saisons, pour les raisons expliquées dans mon billet d’alors. Et sincèrement, je dois vous avouer que j’avais franchement accroché, regrettant du coup de ne pas avoir tenté l’expérience Tudors plus tôt, espérant secrètement qu’un jour ou l’autre, l’occasion me soit permis de voir ces deux premières saisons. Or, en cette rentrée 2012, ARTE débuta la diffusion de l’ultime saison (qui, pour la petite histoire, prendra fin jeudi soir prochain donc attendez-vous à ce que je vous en parle bientôt) tandis que, pendant ce temps-là, NRJ12, sautant sur l’occasion, eu l’excellente idée de rediffuser la série depuis ses débuts, le samedi soir. Bien évidemment, je ne pouvais pas ne pas en profiter pour, enfin, découvrir les débuts du règne d’Henri, huitième du nom, et de ses amours tumultueuses, dans les deux premières saisons, inédites pour moi, des Tudors.

Pour en avoir déjà parlé lors du billet consacré à la troisième saison des Tudors, je ne m’attarderais guère sur les habituels reproches que l’on peut, sans problèmes, faire à cette série : libertés prises avec l’Histoire (mais finalement, et en comparant avec certains films, pas tant que ça) et physique avenant des protagonistes où tout le monde, ou presque, à défaut d’etre gentil (car bon, ce n’est franchement pas le cas) n’en est pas moins beau, que dis-je, souvent superbe même. Car cela serait se répéter encore et encore, et ce, inutilement : oui, le véritable Henry VIII n’était pas ce beau gosse de Jonathan Rhys Meyers et le Duc de Suffolk, interprété par Henry Cavill, encore moins, quant aux femmes, je n’aurais jamais cru qu’à la fin du Moyen-âge, début renaissance, celles-ci étaient toutes épilées, mais bon, rien de grave en soit puisque cette esthétique érotico-soft n’ai pas très gênante outre mesure, surtout que, à mes yeux, ce qui compte surtout, c’est l’intrigue en elle-même, de découvrir une part d’Histoire peu connue en France mais aussi et surtout, des personnages franchement captivants. Et donc, dans cette première saison, c’est un tout jeune Henry VIII que l’on suit, qui, tombant sous le charme de la célèbre et tragique Anne Boleyn, va tout faire pour parvenir à ses fins, c’est-à-dire, obtenir du Pape que celui-ci annule son mariage avec son épouse, la Reine Catherine (excellente Maria Doyle Kennedy), chose loin d’etre aisée, comme le connaisseur le sait bien, et qui aboutira, ultérieurement, a la séparation avec l’Eglise de Rome. Mais dans ces dix premiers épisodes, nous n’en sommes pas encore là et cette saison, marquée par les frasques et amours du Roi et de sa Cour (avec un Henry Cavill en grande forme), moult complots et intrigues, rencontres avec d’autres souverains, premières apparitions de personnages majeurs à venir, comme Cromwell, et surtout, par l’excellente interprétation de Sam Neill dans le rôle du Cardinal Wolsey, fut en toute sincérité à la hauteur de mes espérances.


Captivante au possible, a l’esthétique somptueuse, possédant une bande son de fort bonne qualité (ah, ce générique, l’un de mes préférées, tous genres confondus) et surtout, une pléiade d’acteurs – mélanges de jeunes premiers et de figures plus connues – et intéressante pour celui qui souhaiterait en connaitre davantage sur cette période historique de l’Angleterre, qui, effectivement, changea le monde (mais pas pour les coucheries du roi, bien entendu) même si l’usage d’un livre sur le sujet sera préférable et, accessoirement, un bon complément, cette première saison des Tudors pose immédiatement tout ce qui a fait la force de cette série ; à mes yeux, l’une de mes préférées de ces dernières années. Et comme la diffusion de la quatrième saison prend fin dans quelques jours sur ARTE et que la seconde a débuté hier, sur NRJ12, vous vous doutez bien que je vous reparlerais très bientôt de cette série, et que l’on peut dire, sans peine, que, incontestablement, pour moi, les Tudors auront marqué au fer rouge ce début d’automne 2012.

2 commentaires:

  1. Qui, accessoirement, m'a permis de découvrir toute une époque que je connaissais bien mal, limité que j'étais a la rivalité entre François 1er et Charles Quint - pourtant, que d’évènements outre-Manche au même moment !

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