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samedi 2 juin 2012

Les Cahiers de Science & Vie n°118 : Les Origines des Langues



Dans mon tout dernier billet de ma rubrique Presse, je vous disais tout le bien que je pense de cette excellente revue que sont Les Cahiers de Science & Vie, la seule qui, même lorsqu’elle propose un sujet qui n’est pas forcement ma tasse de thé en temps normal, réussi néanmoins à me captiver, ce qui, il faut le reconnaitre, est peu commun. Certes, tout n’est pas toujours du même niveau d’intérêt, je ne le nie pas, mais cela a plus à voir avec mes propres préférences qu’avec un manque de qualité d’une revue qui, sincèrement, mérite amplement le détour. Du coup, ce n’est pas forcément une surprise que, étant fan de celle-ci, je cherche à l’occasion à me procurer d’anciens numéros dont le sujet m’intéresse au plus haut point ; chose que j’ai fait avec ce cent dix-huitième numéro et consacré aux origines des langues :

Les Cahiers de Science & Vie n°118 : Les Origines des Langues
Aout/Septembre 2010

Les Origines des Langues
- La longue quête des origines
- Cadrage : Comment saisir l'insaisissable
- Interview : « Un projet tel qu'une traversée maritime ne pouvait aboutir sans langage » de Jean-Marie Hombert
I - Les premières langues
- Et la parole vint aux hommes
- Premières traversées : Un projet qui fait parler
- Quand les langues cherchent leur mère
- Indonésien, tahitien... La piste de l'ancêtre
- Sumérien, égyptien... Survivre à l'oubli
- Grec : Une langue bien pensée
- Latin : Le classique face au vulgaire
II - Les langues indo-européennes
- Français, espagnol, portugais... Les langues se délient
- Danois, allemand, anglais... Issus de germains
- Russe, polonais... Variation autour du slave
III - Les langues d'Asie et d'Afrique
- Chinois : Une langue plurielle
- Japonais : Le puzzle des origines
- Arabe, hébreu..... Héritiers des grandes civilisations
- Wolof, bambara, bantou... Le foisonnement africain
- Les linguistes font parler les créoles
IV - D'hier à aujourd'hui
- Le langage résonne des sons de la nature
- Et si le langage avait une racine sociale ?
- Interview : « Dans l'absolu toute langue, quelle que soit sa nature, est apte à survivre » de Colette Grinevald

Celui-là, je dois le reconnaitre, je le voulais depuis belle lurette et si je ne me le suis pas procurer auparavant, c’est uniquement pour raisons financières (eh oui, je n’ai pas un compte en banque illimité) car il fallait y mettre un certain prix pour me le procurer. Mais comme on a tendance à dire que quand on aime, on ne compte pas (enfin, il y a des limites), je savais bien que, tôt ou tard, ce cent dix-huitième numéro des Cahiers de Science & Vie ferait partie de ma collection. Il faut dire que, personnellement, son contenu m’intéressait : l’origine des langues. Dit comme cela, certains pourraient trouver cela peu engageant, pourtant, et comme ce put l’être, par exemple, pour le mythique (à mes yeux) cent vingt quatrième numéro – Aux origines du Sacré et des Dieux – aborder la problématique de l’origine des langues est un sujet oh combien important qui nous renvoi, par le biais de notre passé et de l’évolution qui s’en suivit, à ce que nous sommes au jour d’aujourd’hui. Forcément, du coup, si j’avais pris un peu mon temps pour lire les derniers numéros en date de la série, ici, je l’ai tout bonnement dévoré, ne l’ayant pas finis d’une traite uniquement pour la simple et bonne raison qu’il faut bien que je travaille et que je dorme ; bref, l’éternel problème du manque de temps. Mais comment en aurait-il put être autrement ? En toute franchise, et sans exagération aucune, Aux origines des langues est une véritable mine d’informations, captivante au possible, qui, de notre plus lointain passé jusqu’au monde moderne, nous narre une formidable histoire, la nôtre ; car, après tout, que serions-nous sans la parole, sans moyens de communications ? Pas grand-chose, il me semble. Alors certes, à la lecture des différents articles, il apparait que les zones d’ombres sont nombreuses et que les spécialistes avouent leur impuissance quand à définir les véritables origines des différentes langues existantes, mais après tout, faut-il s’en étonner ? Le jour où nous admettrons une bonne fois pour toutes que nous ne saurons jamais tout sur notre passé, que dans bien des cas, plus que des certitudes, nous n’aurons que des hypothèses, je pense que l’humanité aura fait un petit pas dans sa propre évolution. Mais d’ici-là, et pour en revenir à nos moutons, quel excellent numéro que ce numéro des Cahiers de Science & Vie !

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