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samedi 4 juillet 2009

ZUMA


ZUMA

Neil Young (1975)

1-Don't Cry No Tears - 2:34
2-Danger Bird - 6:54
3-Pardon My Heart - 3:49
4-Lookin' For a Love - 3:17
5-Barstool Blues - 3:02
6-Stupid Girl - 3:13
7-Drive Back - 3:32
8-Cortez the Killer - 7:29
9-Through My Sails - 2:41

Un petit bon en avant dans la discographie pléthorique de Neil Young avec ce huitième album, Zuma, paru en 1975, après une période assez sombre dans la vie du loner. Avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite explication s’impose sur le fait que je ne vous propose pas les critiques dans l’ordre de leurs parutions : comme pour un roman que je lie ou un film que je regarde, celles-ci sont faites plus ou moins au moment où je les écoute (ou, dans le cas d’un disque, réécoute serait plus juste, mais bon, passons). D’où ce petit bon en avant jusqu'à Zuma, et l’impasse sur des albums majeurs comme Harvest ou Tonight's the Night. Cette justification ne se justifiait peut être pas mais bon, c’est fait.

Assez curieusement, depuis plus d’une douzaine d’années que je connais ce disque, Zuma m’a toujours laisser une impression mitigée, comme si je n’arrivais pas, même au bout de tant d’écoutes, a me faire une opinion bien précise de cet album. D’un coté, je reconnais que celui-ci est assez bon, comportant des titres assez réussis, dont certains inoubliables, comme par exemple Drive Back ou Cortez the Killer, mais, personnellement, je ne suis jamais très motivé a l’écouter, hésitant toujours fort longuement a mettre le CD dans le lecteur, comme si celui-ci allait me mordre. Où, plus sérieusement, comme si ce disque était trop moyen pour mériter une écoute attentive. Alors qu’il n’en est rien. Zuma, même si ce n’est pas un disque extraordinaire, il faut bien le reconnaître, vaut largement le détour, composé de bons titres, assez rocks, au son assez brut, assez différent de ses prédécesseurs mais qui, malgré mes éternels doutes, s’écoute assez bien. Curieusement, je ressens les mêmes choses pour la chanson phare de l’album : le fabuleux Cortez the Killer. A chaque fois, pendant des mois, je vais me dire que finalement, ce titre n’est pas si génial que ça et puis, finalement, lorsque je l’écoute, et que la longue intro débute et se prolonge langoureusement, je change instantanément d’avis et je ne peut que me dire : quel putain de bonne chanson !

Au final, je sais pertinemment que Zuma ne sera jamais mon disque préféré, mais, néanmoins, il recèle bon nombre de titres de qualités et son écoute se révèle assez agréable. Neil Young, moins dépressif que sur Tonight's the Night (mais celui-là, je l’adore, d’où mon manque d’objectivité probablement) apparaît toujours aussi en forme pour notre plus grand plaisir, et puis, il y a ce tueur de Cortez, et rien que pour ce titre, le disque vaut le déplacement. Par contre, quel dommage que la jaquette soit si moche…

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