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lundi 10 novembre 2008

ALL THINGS MUST PASS


ALL THINGS MUST PASS

George Harrison (1970)

1- I' d Have You Anytime (George Harrison/Bob Dylan) (3:00)
2- My Sweet Lord (4:43)
3- Wah-Wah (5:39)
4- Isn' t It A Pity (7:13)
5- What Is Life (4:27)
6- If Not For You (Bob Dylan) (3:33)
7- Behind That Locked Door (3:10)
8- Let It Down (5:01)
9- Run Of The Mill (2:52)
10- Beware Of Darkness (3:52)
11- Apple Scruffs (3:09)
12- Ballad Of Sir Frankie Crisp (Let It Roll) (3:52)
13- Awaiting On You All (2:50)
14- All Things Must Pass (3:47)
15- I Dig Love (5:00)
16- Art Of Dying (3:43)
17- Isn' t It A Pity (version Two) (4:51)
18- Hear Me Lord (6:00)
19- It's Johnny's Birthday [Original Jam] (0:49)
20- Plug Me In [Original Jam] (3:19)
21- I Remember Jeep [Original Jam] (8:09)
22- Thanks For The Pepperoni [Original Jam] (5:32)
23- Out Of The Blue [Original Jam] (11:16)

Franchement, j'avais le choix comme première critique musicale, vu le nombre de mes CDs mais, plutôt que de commencer par tel artiste ou tel album, je me suis dit que le mieux était de procédé comme pour les romans et les BDs que je lis, ou les films que je regarde : suivre l'actualité, encore et toujours le maître mot de ce blog.
Du coup, mon choix ne pouvait se porter que sur l'excellent All Things Must Pass de George Harrison, un disque connu des profanes mais largement mésestimé par le grand public (et le temps qui passe n'arrange rien a la chose). Un disque que j'ai écouté a de multiples reprises ces dernières semaines, pour sa qualité bien évidement, mais également pour les souvenirs qui lui sont liés (et qui me ramènent a l'été 1995....)

George Harrison a toujours été mon Beatle préféré et aurait largement mérité que ses compositions fusent mieux considérées par le duo Lennon/Mac Cartney qui vampirisaient, a eux deux la quasi totalité de la production des Fab Fours.
Forcement, il n'est pas étonnant que, suite à la séparation du plus grand groupe de tous les temps, le plus jeune des Beatles nous ait sorti ni plus ni moins qu'un triple album (!), le premier de l'histoire pour un artiste solo, rempli d'innombrables compositions jusque la inédites, puisque ne pouvant avoir leurs places sur les disques du groupe.
Il est clair qu'a raison de deux chansons par album, il était difficile à notre amoureux de la culture indienne de ne pas se sentir frustré (surtout lorsque l'on voit la qualité phénoménale de certaines de ces compositions), ce qui donne à All Things Must Pass cette impression de libération et de défouloir nécessaire, comme si Harrison souhaitait montrer au monde entier ce qu'il avait dans le ventre.

Et franchement, oui, il en avait !
Si toutes les compositions de cet album monumental (pour l'époque) ne sont pas toutes des hits imparables, aucune n'est mauvaise et la plupart ne sont pas loin d'atteindre la perfection, prouvant une fois de plus les talents hors normes de compositeur de George Harrison.
Évidement, il y a My Sweet Lord dont l'histoire mériterait un post a elle seule, hit imparable et inoubliable, mais comment ne pas tomber en extase devant de véritables petits bijoux comme
Isn' t It A Pity, I' d Have You Anytime (co-écrit avec Dylan), What Is Life, Beware Of Darkness ou Wah-Wah pour ne vous citer que quelques exemples parmi mes préférés ?
Mais des chansons du même acabit, All Things Must Pass en possède des tas, et sincèrement, il n'y a rien a jeter, tant la qualité est élevée.

Bien évidement, la suite ne sera pas a la hauteur de nos espérances et George Harrison visiblement de moins en moins concerné par la musique et n'ayant plus rien a prouver sortira quelques albums largement évitables, avant de s'occuper de sa société de production cinématographique, de suivre la Formule 1 avec intérêt et de ne pas oublier les prières quotidiennes a Krishna, et ce, jusqu'à son décès précoce en 2001.
Mais si, à l'époque des Beatles, son talent avait du mal a s'exprimer face aux deux génies du groupe, il ne serait pas exagérer d'affirmer, aujourd'hui, que le plus grand album solo d'un membre du groupe, sois ce fameux All Things Must Pass, car si Lennon s'était plutôt bien débrouiller et pourrait lui contester ce titre (par exemple avec le somptueux et inoubliable Imagine), qui, sincèrement, se souvient ne serais ce que d'un seul titre d'un album de Mac Cartney ?
Are Krishna George....

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