Pages

mardi 29 mars 2022

BLOODBORNE – PAR-DELÀ LE VOILE


BLOODBORNE – PAR-DELÀ LE VOILE
 
Yarem est arrivé en ville il y a longtemps. Après une existence de captivité, il s'est trouvé un nouveau but dans le voyage et la découverte... mais ce qu'il trouvera à Yharnam testera les limites non seulement de son désir, mais aussi de sa raison. Alors que la cité maudite s'effondre, il comprend que sa propre perception du temps et de l'espace se modifient radicalement. Les murs de la réalité se plient alors que la Lune se remplit de sang...
 

Bloodborne – Par-delà le Voile
Scénario : Ales Kot
Dessins : Piotr Kowalski
Encrage : Piotr Kowalski
Couleurs : Brad Simpson, Kevin Enhart
Couverture : Piotr Kowalski
Genre : Fantastique
Editeur : Titan Comics
Titre en vo : Bloodborne – The Veil Torn Asunder
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 21 janvier 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 25 mars 2022
Nombre de pages : 112
 
Liste des épisodes
Bloodborne – The Veil Torn Asunder 1-4
 
Mon avis :
 Les adaptations en comics de jeux vidéos à succès, franchement, ce n’est pas vraiment un gage de qualité, bien au contraire et l’on pourrait, par ailleurs, davantage voir la chose comme un attrape nigaud destiné à une certaine frange de fans qui souhaiteraient prolonger l’expérience d’un soft qu’ils ont particulièrement apprécier en se délestant d’une partie non négligeable de leur porte monnaie… Bon, en débutant ainsi la critique de ce quatrième volet de Bloodborne, adaptation du célèbre et excellent soft de FromSoftware, Bloodborne, je dois reconnaitre que je ne me fait aucune illusion sur moi-même : après tout, non seulement je n’attendais strictement rien de ces comics, non seulement ceux-ci, au fil des volumes, ont confirmé ce que je pensais d’eux, c’est-à-dire, pas grand-chose, mais le pire, car il y a toujours un pire, c’est que je suis toujours fidèle au rendez vous, comme si, quelque part, j’avais de l’argent à jeter par la fenêtre et que je me délectais de la chose. Ceci étant dit, je dois reconnaitre, également, que les trois premiers volets de Bloodborne – les comics, pas le jeu – s’ils n’étaient pas exceptionnels, loin de là, se laissaient plus ou moins lire et même si l’ensemble restait trop moyen pour être honnête, cela pouvait passer… Or, avec ce quatrième volet de la saga, il faut admettre que, qualitativement parlant, nous avons franchit un nouveau pallier et, qui plus est, dans le mauvais sens ! Pourtant, l’histoire débutait plutôt bien avec cette ambiance qui nous rappelait certains récits du grand HP Lovecraft et où le protagoniste principal, suite à une quelconque vision ou une rencontre, tombait petit à petit dans la folie et ne savait plus faire la différence entre le monde réel et le monde imaginaire. Le souci, c’est que si le procédé est efficace avec Lovecraft et que si, effectivement, l’auteur n’avait pas son pareil pour confronter ses protagonistes à des horreurs indicibles venus des profondeurs glaciales de l’espace ou du temps, cela fonctionne nettement moins bien dans ce comics et même si l’univers de Bloodborne – fortement inspiré du maitre de l’horreur de Providence – est malsain à souhait, il y a nettement une différence entre le sieur Ales Kot et Lovecraft, bien entendu. Reste donc un comics sans grande prétention et qui éveillera la curiosité des fans absolus de Bloodborne – le jeu, pas les comics – qui y trouveront peut-être leur compte, les autres, eux, nettement plus nombreux, passeront tranquillement leur chemin et, ma foi, ils auront parfaitement raison !
 

Points Positifs
 :
- Les fans les plus ultras de Bloodborne trouveront que cette adaptation est plutôt acceptable. Bien entendu, ici, il ne faut nullement rechercher un quelconque chef d’œuvre, bien au contraire, cependant, si vous êtes fans de ce jeu ou de la saga de FromSoftware dans un sens plus large, on peut dire que cette BD vous satisfera, histoire de prolonger l’expérience.
- Le plaisir, pour les fans, de retrouver l’univers de Bloodborne, sont ambiance particulière, etc.
- Une ambiance qui rappelle bon nombre d’écrits du grand et inimitable HP Lovecraft.
- Piotr Kowalski n’est pas un artiste époustouflant, cependant, ses décors sont plutôt réussis et, rappelleront aux fans bien des lieux du soft…
 
Points Négatifs :
- Bon, il ne faut pas se leurrer, Par-delà le Voile n’est qu’une simple adaptions de Bloodborne avant tout destiné aux fans les plus ultras, ceux qui souhaitent tout posséder sur la franchise et qui sont prêt a dépenser moult argent pour des figurines ou, comme dans le cas présent, des comics. Bref, nous sommes, ici, a des années lumière de ce que l’on peut appeler la création artistique…
- Si vous ne connaissez pas Bloodborne ou si ce jeu ne vous intéresse pas, vous pouvez parfaitement passer votre chemin : il faut reconnaitre que vous ne perdrez rien en ne lisant pas cette adaptation…
- Certes, ce récit s’inspire fortement de Lovecraft, mais bon, question talent, Ales Kot ne tient pas la comparaison et puis, pour être tout à fait honnête, le médium BD se prête moins au genre horrifique que le roman.
- Si Piotr Kowalski nous livre quelques belles planches pour ce qui est des décors, ses protagonistes sont moins aboutit et son style ne mettra pas tout le monde d’accord.
 
Ma note : 5,5/10

VICTORIA – SAISON 3


VICTORIA – SAISON 3
 
Les idées des révolutions de 1848 se sont répandues en Angleterre. La demi-sœur de Victoria, la princesse Théodora de Leiningen, reste inexplicablement au palais pour se mettre à l'abri des révolutionnaires. Le premier ministre John Russell et Lord Palmerston avertissent Victoria d'une possible révolution en Angleterre. Victoria accepte la demande d'asile du roi Louis Philippe au palais de Buckingham. Palmerston prévient que l'accueil d'étrangers pourrait retourner l'opinion publique contre Victoria. Alors que les Chartistes tournent leur colère vers les membres de la famille royale, Albert insiste pour que la famille se retire à Osborne House. Au moment même où les Chartistes protestent violemment contre les portes du Palais, les eaux de Victoria se brisent.
 

Victoria – Saison 3
Réalisation : Daisy Goodwin
Scénario : Daisy Goodwin
Musique : Ruth Barrett
Production : Mammoth Screen, Masterpiece
Genre : Historique
Titre en vo : Victoria – Season 3
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV
Diffusion d’origine : 13 janvier 2019 – 03 mars 2019
Langue d'origine : anglais, allemand, français
Nombre d’épisodes : 8 x 48 minutes

Casting :
Jenna Coleman : Victoria
Tom Hughes : Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
Laurence Fox : Lord Palmerston
Kate Fleetwood : Princesse Théodora
David Burnett : Joseph Weld
Adrian Schiller : M. Penge
Lily Travers : Sophie, Duchesse de Monmouth
Sabrina Bartlett : Abigail Turner
Nell Hudson : Miss Nancy Skerrett
Ferdinand Kingsley : Charles Elmé Francatelli
Nicholas Audsley : Charles, Duc de Monmouth
Alex Jennings : Roi Léopold
Jordan Waller : Lord Alfred Paget
Tommy Knight : Archibald Brodie
Vincent Regan : Roi Louis-Philippe
Anna Wilson-Jones : Lady Emma Portman
Siobhan O'Carroll : Lady Lyttelton
Peter Bowles : Duc de Wellington
John Sessions : Lord John Russell
Louisa Bay : Princesse Vicky
Laurie Sheperd : Prince Bertie
CJ Beckford : Cuffay
Ben Cartwright : O'Connor
Kerr Logan : Patrick
Gregory Mann : William Monmouth
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, Victoria, dans son ensemble, ne m’aura nullement laissé une impression pour le moins époustouflante, bien au contraire… Il faut dire que la série britannique, malgré un postulat de départ pour le moins intéressant pour celles et ceux qui apprécient les fictions historiques – on nous dévoilait ici les premières années du règne de celle qui fut sans aucun doute la plus grande souveraine britannique de l’histoire – se sera perdu, très rapidement, la faute, sans aucune contestation possible, à une multitude de défauts qui auront jalonné cette série tout au long de ses diverses saisons. Pourtant, il y eut, par moments, de bonnes choses et, pour rappel, la seconde saison, elle, sans être génial, s’en sortait plus ou moins avec les honneurs et méritait le détour. Hélas, mille fois hélas, alors que l’on était en droit de se dire que Victoria était enfin lancée et que les défauts des débuts étaient oubliés, la troisième saison sera venue nous rappeler que non, décidément non, Victoria n’était pas une grande série et que, pire que tout, celle-ci allait même tomber dans une médiocrité auquel on ne s’attendait pas… Il faut dire que, quelque part, les jeux étaient fait d’avance : exit les quelques protagonistes intéressants du casting comme, principalement, le Prince Ernest tandis que d’autres comme le Roi Léopold, Miss Skerrett ou Francatelli se contentaient de jouer les futilités avant de disparaitre rapidement et l’on se retrouvait avec des têtes d’affiches toujours aussi fadasses – Jenna Coleman en Victoria, décidément, je n’accroche pas – et quelques petits nouveaux inintéressants au possible – bon, certes, il y a Lord Palmerston qui finit par être un protagoniste plus intéressant que prévu mais ce n’est pas non plus le personnage le plus mis en avant. Qui plus est, scénaristiquement, tout cela ne vole pas bien haut et il faut reconnaitre que l’on s’ennui plus qu’autre chose et que les petits problèmes de couple entre Victoria et Albert, non seulement ils tombent un peu comme un cheveu dans la soupe mais en plus, pour ne pas dire surtout, on s’en moque pas mal ! Ajoutons à cela une amourette insipide entre une duchesse et un domestique qui sera conclue par-dessus la jambe en deux ou trois secondes et la mise en avant de la demi-sœur de la reine qui, historiquement parlant, vivait en terres germaniques et pas en Grande-Bretagne – ce qui pose la problématique du sérieux de la série – et vous comprendrez mon désarroi vis-à-vis de cette troisième saison de Victoria… Ainsi, après un manque d’entrain quand au visionnage de celle-ci, j’ai tout de même trouver une certaine satisfaction en arrivant au bout du dernier épisode où je me suis dit que je pouvais enfin passer a autre chose de nettement plus intéressant, quand à la possibilité que, éventuellement, à l’avenir, il y ait une quatrième saison à Victoria, eh bien, comment dire… bon, cela se fera sans moi !
 

Points Positifs
 :
- Même si cette troisième saison de Victoria n’est franchement pas terrible, il se peut que les fans de la série y trouvent leur compte et se plaisant à suivre avec passion les problèmes de couple de Victoria et d’Albert ?
- Comme je l’avais souligné dans mes critiques précédentes, même si tout ce qui est présenté à l’écran n’est pas à prendre au pied de la lettre, les amateurs d’Histoire ont de quoi faire tout de même. Et puis, Victoria peut représenter, pour certains, une bonne entrée en matière pour en apprendre davantage au sujet des personnages historiques présentés à l’écran.
- Le casting, dans l’ensemble, est plutôt correct, il faut le reconnaitre.
- Laurence Fox est plutôt bon dans son rôle de Lord Palmerston, probablement le personnage le plus marquant de cette troisième saison de Victoria.
- Une reconstitution historique de qualité, que cela soit au niveau des décors, des costumes, etc. Mais bon, ce n’est pas une surprise puisque les britanniques sont connus pour cela…
 
Points Négatifs :
- Après une première saison qui ne brillait pas particulièrement mais qui se laissait regarder puis une seconde nettement plus aboutie, cette troisième saison de Victoria est une véritable catastrophe à tous les niveaux : scénario bancal et inintéressant, protagonistes peu charismatiques, faits historiques traités par-dessus la jambe, etc. Bref, pas grand-chose à sauver de cette saison oh combien médiocre…
- Un casting renouvelé en profondeur et il faut reconnaitre que l’absence du Prince Ernest marque les esprits tandis que le peu d’apparitions du Roi Léopold, de Miss Skerrett ou de Francatelli, qui se contentent de jouer les utilités avant de disparaitre font que l’on se retrouve avec des personnages nettement moins charismatiques et qui ne nous intéressent pas autant.
- Historiquement, si certains faits sont bels et bien réels, tout cela est traité un peu n’importe comment et il ne faut pas prendre ce que l’on voit à l’écran au pied de la lettre, bien au contraire.
- Ah, la demi-sœur de Victoria qui occupe une bonne partie de l’intrigue de cette troisième saison et qui, en fait, à vécu en terres germaniques tout au long de sa vie…
- L’amourette sans le moindre intérêt entre une duchesse et un valet qui est tout sauf passionnante et qui, histoire d’enfoncer le clou, se conclut en deux ou trois secondes dans le dernier épisode.
- Jenna Coleman est toujours aussi fadasse en Victoria !

Ma note : 5,5/10

mardi 22 mars 2022

RENAISSANCE – SUI JURIS


RENAISSANCE – SUI JURIS
 
Une fédération d’extraterrestres s’est coalisée pour sauver la planète Terre du désastre écologique provoqué par l’ingérence de son espèce dominante : les humains. Vingt ans après avoir débuté, en 2104, l’opération Renaissance progresse, même si elle en est encore à ses balbutiements – elle est prévue pour durer à minima 300 ans. Le niveau des océans a certes baissé, l’escalade des températures a tendance à se stabiliser, le recours à une nouvelle énergie plus propre se démocratise… mais la cohabitation entre humains et aliens n’est pas encore la panacée. Notamment, une poignée d’irréductibles résistent encore et toujours à ce qu’ils considèrent comme une colonisation. Notamment, au large de l’Australie, un sous-marin kamikaze est lancé contre une énorme base œuvrant pour la restauration de la barrière de corail. L’explosion est terrible, elle fait 983 morts et des milliers de blessés, majoritairement issus de la race Torghon. Une enquête est aussitôt lancée pour arrêter les coupables, un bras armé appelé Sui Juris. Mais cet attentat terroriste relance aussitôt les débats sur la présence de certains aliens au sein de Renaissance. A la tête des investigations, Swänn, de la planète Näkan, a eu très peur de perdre sa femme, le docteur Sätie, dans l’attentat. Son supérieur l’envoie au contact de Liz Hamilton, une vieille connaissance vivant aujourd’hui en Patagonie. Au même moment, Hélène est contactée pour désactiver un robot humanoïde qui a d’étonnantes infos à révéler…
 

Renaissance – Sui Juris
Scénario : Fred Duval
Dessins : Emem
Couleurs : Emem
Couverture : Fred Blanchard
Editeur : Dargaud
Genre : Science-Fiction, Anticipation
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 10 septembre 2021
Nombre de pages : 58
 
Mon avis :
 Indéniablement, Renaissance, œuvre du sieur Fred Duval pour ce qui est du scénario et de Emem pour ce qui est de la partie graphique était apparu, à défaut d’être un incontournable, comme étant une BD plutôt agréable et qui, sous ses faux airs de récit de science-fiction pour le moins banal, lorgnait allègrement du coté de l’écologie, ce, par le biais d’une intrigue où nos grand frères de l’espace venaient sur notre planète afin de nous sauver de nous même… Une trilogie qui, selon moi, se suffisait à elle-même et qui possédait suffisamment de qualités pour satisfaire les amateurs du genre. Le problème c’est que, comme cela arrive souvent, les auteurs ne se sont pas contentés d’en rester là et décidèrent donc de poursuivre l’expérience Renaissance avec un nouveau cycle qui, à priori, avait de quoi laisser pour le moins dubitatif bon nombre de lecteurs… Certes, je ne sais pas si Duval et Emem avaient prévu, d’entrée de jeu, un second cycle à leur Renaissance où, tout bonnement, surfant sur le succès de leur création, ils se sont dit que le jeu pouvait en valoir la chandelle. Cependant, malgré ce questionnement pour le moins légitime, la réponse, que l’on n’aura probablement jamais, importe peu : après tout, ce qui compte, c’est de savoir si ce second cycle est toujours aussi bon que son prédécesseur et si, justement, le premier volet de ce dernier le laisse présager ? Eh bien, disons que, après lecture de la chose, si je ne suis pas totalement convaincu quand à l’intérêt de ce second cycle, ce dernier, néanmoins, n’en reste pas moins plutôt prometteur dans l’ensemble… Ainsi, après un saut narratif de deux décennies, nous retrouvons les protagonistes principaux du premier cycle confrontés, désormais, à de nouvelles problématiques qui, ma foi, sont loin d’être inintéressantes : une résistance s’est crée qui ne voit pas d’un bon œil la présence alien sur Terre, des luttes de pouvoir semblent avoir lieu entre les diverses factions, l’alliance extraterrestre semble dissimulé de sombres secrets, quand à nos héros, désormais plus agés, ils se retrouvent à nouveau séparés et l’on comprend que l’on risque d’avoir à nouveau des intrigues en parallèle. Bref, vous l’avez compris, avec ce début de second cycle de Renaissance, les auteurs semblent réutiliser à nouveau les mêmes recettes qui avaient fonctionner auparavant et si tout cela manque franchement d’originalité, il faut le reconnaitre, l’ensemble reste suffisamment intéressant pour accrocher les lecteurs qui avaient apprécier les trois premiers volets de cette saga de SF écologique et qui passeront outre, je n’en doute pas, les quelques défauts mineurs qui parsèment celle-ci mais qui ne nuisent nullement à sa qualité générale, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Même si je peux estimer que ce second cycle n’était pas nécessaire, il faut reconnaitre que ce dernier débute plutôt bien et c’est plutôt agréable pour celles et ceux qui avaient apprécié les trois premiers volets de Renaissance de retrouver un univers et des protagonistes qui leur sont désormais familiers.
- Vingt ans se sont écoulés, les aliens ont fait pas mal de choses afin d’améliorer le sort de l’humanité mais cela ne semble pas plaire à tout le monde, surtout que nos amis venu de l’espace lointain semblent cacher de sombres secrets. Bref, les nouveaux enjeux narratifs sont plutôt prometteurs, il faut le reconnaitre !
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a pas de surprise : Emem livre à nouveau une prestation de qualité et les fans de l’artiste y trouveront sans nul doute leur compte.
- Une couverture assez simple, dans sa conception, mais néanmoins réussie.
 
Points Négatifs :
- Certains pourront regretter que Renaissance ne se soit pas tenu à ses trois albums initiaux, ce, même si j’admettais que, au vu de l’univers proposé par les auteurs, une suite n’est pas illogique.
- On ne va pas se mentir, les auteurs semblent utiliser à nouveaux certains éléments narratifs déjà présents dans le premier cycle.
- Des aliens peut-être un peu trop humains dans leurs comportements et dont le coté grands frères galactiques en agacera peut-être plus d'un ?
- Des protagonistes toujours aussi peu charismatiques, particulièrement les humains…
 
Ma note : 7,5/10

mardi 15 mars 2022

SNOW THERAPY


SNOW THERAPY

Une famille suédoise passe ensemble quelques précieux jours de vacances dans une station de sports d’hiver des Alpes françaises. Le soleil brille et les pistes sont magnifiques mais lors d’un déjeuner dans un restaurant de montagne, une avalanche vient tout bouleverser. Les clients du restaurant sont pris de panique, Ebba, la mère, appelle son mari Tomas à l’aide tout en essayant de protéger leurs enfants, alors que Tomas, lui, a pris la fuite ne pensant qu’à sauver sa peau… Mais le désastre annoncé ne se produit pas, l’avalanche s’est arrêtée juste avant le restaurant, et la réalité reprend son cours au milieu des rires nerveux. Il n’y a aucun dommage visible, et pourtant, l’univers familial est ébranlé. La réaction inattendue de Tomas va les amener à réévaluer leurs rôles et leurs certitudes, un point d’interrogation planant au dessus du père en particulier. Alors que la fin des vacances approche, le mariage de Tomas et d’Ebba est pendu à un fil, et Tomas tente désespérément de reprendre sa place de patriarche de la famille.


Snow Therapy
Réalisation : Ruben Östlund
Scénario : Ruben Östlund
Musique : Ola Fløttum
Production : Coproduction Office, Motlys, Plattform Produktion et Société parisienne de Production
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Turist
Pays d'origine : Suède, France
Langue d'origine : suédois, norvégien
Date de sortie : 15 août 2014
Durée : 118 mn

Casting :
Lisa Loven Kongsli : Ebba
Johannes Bah Kuhnke : Tomas
Clara Wettergren : Vera
Vincent Wettergren : Harry
Kristofer Hivju : Mats
Fanni Metelius : Fanni
Brady Corbet : Brady

Mon avis : Ce qu’il y a de bien avec un film comme Snow Therapy, c’est que, rien qu’en le regardant, on se rassure tout de suite – au cas on l’on avait des doutes – sur notre propre paternité, car bon, comment dire… si effectivement, personne ne sait par avance comment il réagirait face a une catastrophe, quelle qu’elle soit – dans le cas présent, une avalanche survient et le père de famille prend la fuite en abandonnant femme et enfants –  et même si, effectivement, tout le monde n’est pas un héros, force est de constater que, lorsque l’on est un père ou une mère, ne serais-ce que par instinct, on essai de sauver les siens. Rien d’héroïque là-dedans, juste une question d’instinct naturel, de logique, qui fait que l’on fera tout pour sauver ses enfants… du moins, j’espère que tout le monde agirait ainsi, même si je ne suis pas dupe… Quoi qu’il en soit, dans Snow Therapy, le héros, ce brave Tomas, père de famille de son état, prend courageusement la fuite, abandonnant sa famille, donc, et, ensuite, une fois tout danger évacué, revient comme si de rien n’était, tel un seigneur, se permettant même le luxe de nier son comportement, ce qui ajoute a l’indignité de la chose. Bien évidement, un tel comportement, inexcusable, ne laissera pas sa famille indemne et entre sa femme qui cherche des explications et des enfants qui ne croient plus en la présence rassurante de leur père – oui, c’est à cela que cela sert, un papa, normalement – notre père de l’année va en prendre pour son grade, y compris devant ses amis, tout aussi ébahis de son comportement, même si, de ce coté là, solidarité masculine oblige (sans nul doute), l’excellent Kristofer Hivju et son imposante barbe rousse de viking cherche excuses sur excuses afin d’essayer de le dédouané. Forcément, au vu du synopsis de ce film, Snow Therapy est une œuvre plutôt dramatique et qui aborde un sujet grave, pourtant, l’humour n’est jamais bien loin et il faut dire qu’entre ce père totalement bidon, lâche et de mauvaise foi, son pote qui se fait l’avocat du diable et qui finit par douter de lui-même, les occasions de rire sont nombreuses. Reste cette femme, l’épouse, totalement déboussolée et qui, dégoutée néanmoins par la situation et après une énième mascarade de son mari, finit par se prêter a une mystification ridicule afin de réhabiliter celui-ci aux yeux de ses enfants. Mais personne n’est dupe, y compris le spectateur, qui comprendra que, dans cette histoire, finalement, tout le monde possède une forme de courage, sauf ce pauvre type qui se permet même le luxe – il n’a honte de rien – de bomber le torse en souriant dans un final où, une fois de plus, il n’a pas agis… Bref, vous l’avez compris, j’ai été plutôt conquis par ce Snow Therapy, film dramatique et drôle à la fois et qui, surtout, nous démontre fort bien qu’enfanter est facile, être père est une autre paire de manches !


Points Positifs :
- Il n’était pas évidant de faire un film de deux heures sur un personnage principal aussi détestable et coupable de tant de lâcheté, pourtant, non seulement le pari est réussi mais, surtout, on ne s’ennui pas une seule seconde, ce qui est une gageure au vu de la thématique générale et du fait qu’une bonne partie de l’intrigue est basée sur les dialogues.
- Le personnage de l’épouse, complètement éberluée puis dégoutée par le comportement de son mari et qui, pour ses enfants, finit par réhabiliter ce pauvre type dans une mascarade grand guignolesque qui finit par achever ce dernier aux yeux des spectateurs.
- Le savant mélange entre drame et humour. Il faut dire que même si ce personnage principal est détestable au possible, les situations cocasses sont nombreuses.
- La scène où le père pleure a la mort est géniale tellement celui-ci, grand comédien devant l’éternel, manipule tout le monde ! Du grand art pour un personnage aussi détestable.
- Je l’ai adoré Kristofer Hivju avec sa barbe : toujours a essayer de trouver des excuses a son pote, a douter de lui-même et qui finit par avoir un comportement plus digne, finalement…

Points Négatifs :
- Quelques scènes n’apportent pas grand-chose a l’intrigue – je pense a celle où le père va faire un tour dans une boite de nuit et se bourre la gueule – tandis que, par moments, on dirait qu’il en manque d’autres qui auraient permis de faire le lien entre certaines situations.
- J’ai détesté les enfants, il faut dire que, traumatisés ou pas, ils ont une façon de parler peu crédible ou alors, il y a comme un souci d’éducation…

Ma note : 7,5/10

L’HOMME À LA TÊTE DE VIS ET AUTRES HISTOIRES DÉJANTÉES


L’HOMME À LA TÊTE DE VIS ET AUTRES HISTOIRES DÉJANTÉES
 
Le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln, se trouve dans une situation complexe : une terrible menace se profile et seule une personne peut l'aider : Tête de vis ! Ce dernier n'est autre qu'un crâne sur une vis et se voit confier la mission d'arrêter l'Empereur Zombie avant qu'il ne mette la main sur le fragment du Kalakistan. Tête de vis appelle alors son majordome Pelvis et lui demande d'aller chercher un corps en adéquation. Avec l'aide de Monsieur Chien, un animal capable de trouver n'importe qui à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, c'est donc en fusée que partent notre sauveur et son subalterne. L'Empereur Zombie est déjà dans la vallée d'Aswam où se trouve l'objet en question. A force de recherches, il découvre la statue de Gung. Sur celle-ci se trouve un coffret et à l'intérieur, l'œil gauche de Nog. Le mort-vivant va même réussir à faire sortir de sa prison un être terrible qui menace de tout détruire. C'est à ce moment qu’apparaît Tête de vis, bien décidé à stopper tout cela...
 

L’Homme à la Tête de Vis et Autres Histoires Déjantées
Scénario : Mike Mignola
Dessins : Mike Mignola
Encrage : Mike Mignola
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique, Etrange, Aventure
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : The Amazing Screw-On Head and Other Curious Objects
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 14 septembre 2010
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 10 octobre 2018
Nombre de pages : 104
 
Liste des épisodes
The Amazing Screw-On Head and Other Curious Objects
 
Mon avis :
 Si le nom de l’inimitable Mike Mignola restera associé, dans le petite monde des comics, à Hellboy, indéniablement, sa création la plus connue et celle qui permit à l’artiste d’acquérir une notoriété pour le moins certaine, celui-ci, néanmoins, au fil des ans, nous aura proposé moult œuvres de qualité, liées de prêt ou de loin à son irascible démon préféré. Ainsi, prenons ce bien singulier L’Homme à la Tête de Vis et Autres Histoires Déjantées : recueil de nouvelles assez courtes qui sont parues, ici et là, entre 1996 et 2002, et qui, ma foi, saura éveiller l’attention des fans du sieur Mignola… En effet, même si toutes ces petites nouvelles ne sont pas liées, en apparence, à Hellboy – même si l’on peut toujours de dire que ces histoires se déroulent quelques décennies auparavant – on y retrouve tout ce qui a fait la saveur de la création principale de Mike Mignola : un coté série B parfaitement assumé, des créatures plutôt grotesques et qui flirtent souvent avec le ridicule, des hommages appuyés à Lovecraft, des scénarios basiques qui tiennent sur un timbre poste mais, malgré tout cela, un ensemble plaisant et pour le moins sympathique qui a de quoi ravir les amateurs du genre. Naturellement, dans ce recueil, c’est L’Homme à la Tête de Vis qui se démarque le plus même s’il ne faut pas prendre cette nouvelle au premier degré tant celle-ci flirte avec la parodie du genre : un protagoniste principal singulier, des méchants ridicules, une intrigue sans surprises mais Mignola possède suffisamment de savoir faire pour nous faire passer la pilule, ce qui est notable. Le reste des nouvelles alterne entre le sympathique et le franchement bof et confirme, de toute façon, ce que l’on peut penser de cet ouvrage : uniquement destiné aux fans les plus hardcore de Mignola, il n’est nullement indispensable, même pour ces derniers, mais bon, si vous êtes un collectionneur qui souhaitez tout posséder sur l’artiste, L’Homme à la Tête de Vis et Autres Histoires Déjantées peut vous convenir, surtout que, sans être exceptionnel, il vous fera passer un bon moment…
 

Points Positifs
 :
- Un recueil de nouvelles de Mike Mignola qui n’est certes pas indispensable en tant que tel mais qui possède tout de même suffisamment de qualités pour mériter le détour, pour peu, naturellement, que vous soyez un inconditionnel de l’artiste et de son univers si particulier.
- Sans surprise, L’Homme à la Tête de Vis est la nouvelle qui se démarque le plus du lot, quand aux autres, disons que j’ai bien apprécié Abu Gung et le Haricot et Le Prisonnier de Mars.
- Bien évidement, pour ce qui est des dessins, c’est du Mike Mignola, donc, si vous êtes fans de celui-ci, vous serez aux anges !
 
Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, Mike Mignola a nettement fait bien mieux auparavant et ce recueil aussi sympathique soit-il, est parfaitement dispensable, y compris si vous êtes un fan hardcore de l’artiste.
- Un ensemble de nouvelles plutôt disparate qui alterne entre le moyen sympathique et le franchement bof.
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que cela ne vole pas bien haut et que nous sommes en pleine Série B – d’un autre coté, les œuvres de Mignola n’ont jamais brillées par leurs scénarios complexes, bien au contraire…
- Mike Mignola possède un style particulier qui ne conviendra probablement pas à tout le monde, même si, ici, c’est davantage une affaire de gouts.
 
Ma note : 6,5/10

lundi 14 mars 2022

VICTORIA – SAISON 2


VICTORIA – SAISON 2
 
Après le temps de l’apprentissage du pouvoir, Victoria achève sa transformation en chef d'État, à la tête du plus puissant empire de la planète. La reine Victoria surprend la cour en insistant pour retourner à ses devoirs royaux très peu de temps après la naissance de son premier enfant. Pour ne pas l’inquiéter, Albert décide de ne pas lui parler des nouvelles alarmantes concernant les soldats britanniques en Afghanistan. Mais Victoria soupçonne rapidement son mari et le Premier ministre Lord Peel de lui cacher quelque chose.
 

Victoria – Saison 2
Réalisation : Daisy Goodwin
Scénario : Daisy Goodwin
Musique : Ruth Barrett
Production : Mammoth Screen, Masterpiece
Genre : Historique
Titre en vo : Victoria – Season 2
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV
Diffusion d’origine : 27 août 2017 – 15 octobre 2017
Langue d'origine : anglais, allemand, français
Nombre d’épisodes : 9 x 48 minutes

Casting :
Jenna Coleman : Victoria
Tom Hughes : Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
Catherine Flemming : Duchesse de Kent
Daniela Holtz : La baronne Lehzen
Nell'Hudson : Miss Skerrett
Ferdinand Kingsley : Charles Elmé Francatelli
Tommy Knight : Brodie
David Oakes : Prince Ernest
Adrian Schiller : Penge
Alex Jennings : Roi Léopold
Nigel Lindsay : Sir Robert Peel
Diana Rigg : Duchesse de Buccleuch
Peter Firth : Duc de Cumberland et de Teviotdale
Bebe Cave : Wilhelmina Coke
Margaret Clunie : Duchesse de Sutherland
Tilly Steele : Miss Cleary
Leo Suter : Edward Drummond
Jordan Waller : Lord Alfred Paget
Anna Wilson-Jones : Lady Portman
Rufus Sewell : Lord Melbourne
Gabriel Constantin : Louis-Philippe
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, je n’avais pas été emballé plus que cela par la première saison de Victoria, série britannique qui, comme son nom l’indique, était consacrée à l’une des plus grandes souveraines de l’Histoire britannique pour ne pas dire mondiale, je veux, bien entendu, parler de la Reine Victoria. Certes, cette première saison en elle-même était loin d’être mauvaise, loin de là, certes, pour un amateur d’Histoire dans mon genre, en apprendre un peu plus sur les premières années du règne de la souveraine, ce n’était pas inintéressant – surtout que Victoria est davantage perçue pour sa fin de règne lorsque la reine, âgée, régnait alors sur un Empire sur lequel le Soleil ne se couchait jamais – de plus, connaissant le savoir faire de nos amis britanniques pour les reconstitutions historiques, qualitativement parlant, il y avait de bonnes choses… Cependant, il manquait tout de même un petit quelque chose à cette série pour en faire, véritablement, un incontournable : raccourcis un peu trop faciles, version plus que romancée des faits, pas mal de protagonistes peu charismatiques sans oublier cette mise en avant du personnel domestique qui donnait à cette première saison de faux airs, par moments, de Downton Abbey… Ce fut donc sans un grand enthousiasme que je me suis plonger dans le visionnage de la seconde saison de Victoria, sans attendre, donc, ni monts ni merveilles et si, après coup, dans les grandes lignes, je n’ai guère changer d’avis quand à ce que je pense de cette série, je dois tout de même reconnaitre que cette deuxième saison est, qualitativement, supérieure à sa devancière ! Huit épisodes plus un épisode spécial Noël en guise de conclusion, voilà ce que nous propose nos retrouvailles avec la souveraine britannique : rien de nouveau sous le Soleil, certes, mais des intrigues mieux maitrisées, des protagonistes secondaires qui deviennent, enfin, nettement plus intéressants – il était temps quand même – et une impression générale bien plus positive. Bref, sans atteindre des sommets qualitatifs inouïs ou inoubliables, il ne faut pas exagérer non plus, cette seconde saison de Victoria possède suffisamment d’éléments pour ravir les amateurs du genre qui ne chercheraient pas non plus absolument une véracité historique sans faille. Sympathique, intéressante par moments, cette série se laisse regarder et, ma foi, même s’il celle-ci possède quelques défauts, il serait dommage de ne pas tenter l’expérience, ne serais-ce que pour satisfaire votre curiosité au sujet des premières années du règne Victorien…
 

Points Positifs
 :
- Une seconde saison plus aboutie et plus intéressante que sa devancière. Certes, désormais, nous sommes familier avec les protagonistes et les enjeux en courts, cependant, ces nouveaux épisodes nous tiennent davantage en haleine que ceux de la première saison, c’est un fait.
- Des protagonistes secondaires plus intéressants et mieux mis en avant. Mention spéciale aux domestiques qui prennent enfin de l’ampleur – ce qui justifie leur présence – et, naturellement, au charismatique Prince Ernest.
- Même si tout ce qui est présenté à l’écran n’est pas à prendre au pied de la lettre, les amateurs d’Histoire ont de quoi faire tout de même. Et puis, Victoria peut représenter, pour certains, une bonne entrée en matière pour en apprendre davantage au sujet des personnages historiques présentés à l’écran.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire dans l’ensemble et nous avons droit à la crème des acteurs et actrices britanniques.
- Une reconstitution historique de qualité, que cela soit au niveau des décors, des costumes, etc. Mais bon, ce n’est pas une surprise puisque les britanniques sont connus pour cela…
- Un épisode de Noël qui ravira les amateurs du genre.
 
Points Négatifs :
- Indéniablement, il manque un petit je ne sais quoi qui aurait fait de Victoria un incontournable du genre. C’est intéressant par moments, c’est loin d’être mauvais, bien au contraire, cependant, l’ensemble est un peu trop moyen et inégal pour satisfaire véritablement le spectateur.
- Si bon nombre d’évènements relatés ont bien existé, beaucoup ne respectent pas la chronologie historique. De plus, les anachronismes sont nombreux et le rôle de certains personnages historiques peut-être sujet à discussion…
- Le casting est bon, c’est un fait, cependant, j’ai un peu de mal avec Jenna Coleman dans le rôle de Victoria et je trouve que cette dernière manque cruellement de charisme.
- Un épisode de Noël bourré de bons sentiments et qui fera fuir ceux qui détestent le genre…

Ma note : 7,5/10