"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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samedi 22 janvier 2022
SPIDER-MAN – INTO THE SPIDER-VERSE
SPIDER-MAN
– INTO THE SPIDER-VERSE Miles
Morales est un adolescent vivant à Brooklyn, admirant Spider-Man comme de
nombreux habitants de New York. Brillant étudiant, il vient de rejoindre la
prestigieuse Visions Academy, où il ne sent pas vraiment à l'aise, mais est
soumis à la pression de son père, Jefferson Davis, un policier qui voit d'un
mauvais œil les actions de Spider-Man. Miles peut compter sur le soutien de son
oncle, Aaron Davis, qui l'emmène dans une station de métro abandonnée, afin que
Miles puisse y peindre des graffitis, où l'adolescent est mordu par une
araignée radioactive. Le lendemain, ses pouvoirs d'araignée se manifestent. Il
revient à la station et assiste à un combat entre Spider-Man et plusieurs de
ses ennemis tandis que le Caïd lance l'activation d'un portail
interdimensionnel via un Synchrotron. Spider-Man surprend Miles et comprend
grâce à son sens d'araignée qu'il partage ses pouvoirs, mais doit d'abord
désactiver le portail. Le Bouffon Vert pousse Spider-Man dans le portail,
provoquant une explosion qui laisse le héros gravement blessé. Il donne à Miles
une clé USB pour désactiver le collisionneur, avant d'être retrouvé et tué par
le Caïd devant Miles, qui doit fuir.
Spider-Man – Into the Spider-Verse Réalisation : Peter
Ramsey, Bob Persichetti, Rodney Rothman Scénario : Phil
Lord, Rodney Rothman Musique : Daniel
Pemberton Production :Columbia
Pictures, Marvel Entertainment, Sony Pictures Animation Genre : Animation,
Super-Héros Titre
en vo :Spider-Man – Into the Spider-Verse Pays
d'origine : États-Unis Langue
d'origine : anglais Date
de sortie : 12 décembre 2018 Durée : 117
mn Casting
: Shameik
Moore : Miles Morales / Spider-Man Jake
Johnson : Peter B. Parker /
Spider-Man Hailee
Steinfeld : Gwen Stacy /
Spider-Gwen, la meilleure amie de Miles Mahershala
Ali : Aaron Davis / le Rôdeur,
l'oncle de Miles Brian
Tyree Henry : Jefferson
Davis, le père de Miles Lily
Tomlin : May Parker, la tante de
Peter Luna
Lauren Velez : Rio Morales,
la mère de Miles Zoë
Kravitz : Mary Jane Watson John
Mulaney : Peter Porker / Spider-Ham Kimiko
Glenn : Peni Parker / SP//Dr Nicolas
Cage : Spider-Man Noir Kathryn
Hahn : Dr Olivia « Liv » Octavius / Dr Octopus Liev
Schreiber : Wilson Fisk,
le Caïd Chris
Pine : Peter Parker / Spider-Man
du même univers que Miles Natalie
Morales : Miss Calleros, la prof de
Miles Jorma
Taccone : Norman Osborn / le Bouffon
vert Joaquín
Cosío : Mac Gargan / le Scorpion Marvin
« Krondon » Jones III : Tombstone Lake
Bell : Vanessa Fisk Post
Malone : un passant dans Brooklyn Stan
Lee : Stan, l'homme qui vend un
costume de Spider-Man à Miles et quand il marche sur Miles et Peter B. Parker
lorsqu'ils sont allongés dans les rues de New York Oscar
Isaac : Miguel O'Hara / Spider-Man
2099 Greta
Lee : Lyla, la jeune I.A. qui
aide Spider-Man 2099 à retourner en 1967 Cliff
Robertson : Ben Parker,
l'oncle de Peter Parker (du même univers que Miles)
Mon
avis : Alors là, celui-là, j’étais persuader de ne
jamais vous en parler puisqu’il était évidant, plus qu’évidant, même, que
jamais je ne le regarderais ! Bon, vous l’avez compris, finalement, je
l’ai vu de film d’animation, Spider-Man –
Into the Spider-Verse, sinon, je ne serais pas là à écrire cette critique
et vous à la lire, mais avant d’aller plus loin, avant de vous dire ce que j’ai
penser de celui-ci, une petite explication s’impose… Bon, ce n’est pas une
surprise pour celles et ceux qui me connaissent bien : je déteste les
films de super-héros – d’ailleurs, depuis que ce blog existe, rares ont été
ceux qui ont eu droit à leurs critiques sur ce blog. Et, dans le lot, disons
que Marvel est l’exemple même de tout
ce que je déteste dans le genre superhéroique avec leurs films à grand
spectacle, principalement calibrés pour le grand public, leur humour à deux
balles qui ne plaira qu’a des décérébrés et le fait que ces longs métrages
nuisent grandement au matériau original, c’est-à-dire les comics eux-mêmes qui,
obligés de coller à l’actualité cinématographique, n’ont plus aucune marche de
manœuvre scénaristique – et après, on se demande pourquoi j’ai abandonner les
comics Marvel depuis longtemps… Bref,
ceci étant dit, il était logique qu’un film d’animation sur Spider-Man, qui
plus est, avec Miles Morales – le petit nouveau issu de l’univers Ultimate et qui a pris de l’importance
chez Marvel depuis quelques années –
ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, étant obligé, pour raisons
professionnelles, de passer la nuit à mon boulot et ayant quelques heures
devant moi avant de pouvoir prendre le premier train pour rentrer chez moi,
l’occasion s’est présentée de voir ce dessin animée et, sans grand
enthousiasme, je me suis dit que, au pire, il allait me permettre de passer le
temps que je trouvais de plus en plus long… Et là, ce fut la surprise, la
grosse, que dis-je, la très grosse surprise ! Car oui, mille fois oui, je
l’ai bien aimé ce Spider-Man – Into the
Spider-Verse ! Oh, certes, pas au point de sauter au plafond ou de
crier sur tous les toits que je suis tomber sur un chef d’œuvre, loin de
là : c’est un film d’animation banal, parfaitement calibré pour un public
amateur de super-slips et qui ne jurent que par Marvel, sans surprise mais qui n’en reste pas moins, dans son
genre, terriblement efficace et, surtout, nettement plus intéressant que les
gros films de la firme. Ainsi, là où ces derniers sont pompeux, tape à l’œil,
grandiloquents au point de tomber dans le ridicule, Spider-Man – Into the Spider-Verse est juste un agréable
divertissement, sans la moindre prise de tête mais qui réussit, lui,
parfaitement son pari, rappelant au passage que les comics de super-slips, à la
base, c’était juste un truc sympa qui nous faisait rêver lorsque l’on était
adolescent et pas la grosse baudruche imbuvable que c’est devenu depuis que Marvel nous pond plusieurs longs
métrages par an. Et, justement, qui est le super-slip le plus cool de chez Marvel ? Spider-Man bien sur, cet
éternel looser devant l’éternel auquel il était si facile de s’identifier
lorsque l’on était gamin. Et comme Peter Parker est devenu depuis longtemps,
lui aussi, franchement chiant – il a vieillit, il s’est marié, a dévoilé son
identité secrète, a pactiser avec Méphisto pour sauver sa vieille tante au
détriment de son mariage, est devenu chef d’entreprise, etc. – le choix de
Miles Morales, un ado, est plutôt judicieux, ne serais-ce que pour retrouver
une certaine légèreté d’antan qui apporte un plus indéniable à ce film. Alors,
si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête et si vous êtes plutôt
nostalgique d’une certaine simplicité d’antan, Spider-Man – Into the Spider-Verse est fait pour vous :
c’est agréable au possible, plutôt drôle par moments sans tomber dans le grand
n’importe quoi, superbement réalisé et, ne serais-ce que pour le plaisir de
suivre toutes ces versions de Spider-Man qui se bousculent dans ce film, je pense
que le jeu en vaut la chandelle. Une bonne surprise, donc, que ce film
d’animation qui me fait même dire que je serais probablement attentif à ses
deux suites qui sont déjà prévues. Après tout, si c’est aussi bon, pourquoi
s’en priver !?
Points
Positifs : -
Même si Spider-Man – Into the Spider-Verse n’est
absolument pas un chef d’œuvre, cela serait exagérer que d’affirmer une telle
chose, il n’en reste pas moins un excellent film d’animation qui vous fera
passer un très bon moment, pour peu, bien entendu, que vous soyez un amateur du
genre. -
Le style d’animation est une des grandes forces de ce film : proche du
média BD, sachant user fort habilement d’éléments BD, on a presque l’impression,
en regardant ce Spider-Man – Into the
Spider-Verse, d’être devant un comics animé. De plus, qualitativement
parlant, c’est un pur régal. Bref, il n’y a pas que le style Pixar dans la vie
et, franchement, c’est une bonne nouvelle ! -
Le choix de Miles Morales est plutôt judicieux puisque, comme chacun sait,
Spider-Man n’a jamais été aussi bon que lorsqu’il était plus jeune, plus naïf,
plus paumé. Bref, qu’il était un personnage sympa, limite looser mais auquel
les jeunes pouvaient s’identifier. -
Un casting haut en couleur et, dans le lot de tous ces Spider-Man qui
apparaissent à l’écran, ma préférence va, naturellement, vers le quadra
vieillissant, bedonnant et grand looser devant l’éternel. -
Une intrigue plutôt basique – il y a plusieurs versions de Spider-Man qui
essayent de contrer le Caid tout en souhaitant rentrer dans leurs dimensions
respectives – m’ai qui n’en reste pas moins efficace et, ma foi, plutôt prenante. Points
Négatifs : -
Bon, c’est sympathique, certes, mais nous sommes à mille lieux de ce que l’on
peut appeler un chef d’œuvre et il faut reconnaitre que ce film ne
révolutionnera aucunement le genre. -
Cela reste un film destiné à un public plutôt jeune et, production américaine
oblige, on n’échappe pas aux traditionnels tics du genre comme un humour
parfois inutile, quelques étales de bons sentiments malvenus, etc. -
Naturellement, si vous détestez les comics, les super-slips, Marvel et
Spider-Man, vous pouvez passer votre chemin ! -
Hélas, il fallait se coltiner – comme c’est l’habitude dans les films Marvel – le père Stan Lee et comme je ne
l’ai jamais aimé celui-là… Ma
note : 7,5/10
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