LIFE
ITSELF Amoureux
depuis l’université, Will et Abby, deux jeunes New-yorkais, se marient. Alors
qu’ils s’apprêtent à devenir parents, leur trajectoire se mêle à d’autres
destins. Ceux de Dylan, jeune femme perturbée qui tente d’apaiser sa
souffrance, d’Irwin, qui élève sa petite-fille dans un monde dangereux, de M.
Saccione, riche propriétaire terrien espagnol, et de son intendant Javier,
entouré de sa femme Isabelle et de leur fils Rodrigo. De New York à l’Espagne, nous
croisons les parcours d’êtres humains de générations différentes qui n’étaient
pas appelés à se rencontrer…
Life Itself Réalisation
: Dan Fogelman Scénario
: Dan Fogelman Musique : Federico
Jusid Production :FilmNation
Entertainment, Amazon Studios Genre : Drame Titre
en vo : Life Itself Pays
d’origine : Etats-Unis, Espagne Parution
: 21
septembre 2018 Langue
d'origine : Anglais, Espagnol Durée
: 117
min Casting : Oscar
Isaac : Will Dempsey Olivia
Wilde : Abby Dempsey Antonio
Banderas : Mr. Saccione Mandy
Patinkin : Irwin Olivia
Cooke : Dylan Kya
Kruse : Dylan, enfant Alisa
Sushkova : Dylan, bébé Jordana
Rose : Mary, enfant Annette
Bening : Dr. Kate Morris Laia
Costa : Isabel Àlex
Monner : Rodrigo Adrian
Marrero : Rodrigo, enfant Samuel
L. Jackson : lui-même Sergio
Peris-Mencheta : Javier Jake
Robinson : Henry Isabel
Durant : Charlie
Mon
avis : Pas bête l'ami Dan Fogelman ! Vu
l'énorme succès de sa série This Is Us,
le bougre a décidé de faire plus ou moins la même chose avec un long-métrage,
c'est-à-dire une fresque de destins entrecroisés où se mêlent les grands
bouleversements de la vie – l'amour, le deuil, etc. – dans un dessein de
mosaïque forcément plus grande. C'est sans doute pour cette raison que la
critique américaine l'a descendu en flèche – beaucoup l'ont par ailleurs
considéré comme un des pires films de 2018 – en n'y voyant là qu'une variation
tout autant mélodramatique qu'opportuniste de son plus grand succès à ce jour.
Pourtant, même s'il n'est pas une totale réussite, il faut le reconnaitre Life
Itself mérite tout de même d'être
réhabilité de sa sinistre réputation au vu du nombre assez conséquent de
qualités qu'il contient... « Le
narrateur n'est pas fiable ! », cette phrase proclamée par le
personnage d'Olivia Wilde alors en pleine préparation de sa thèse littéraire
est bien entendu la donne essentielle pour comprendre la vue d'ensemble que Dan
Fogelman veut donner à son histoire et, par là même, la manière dont il a de
nous de la narrer. Cela part d'une idée toute simple : dès qu'une histoire sur
quelqu'un est racontée, elle est forcément soumise au point de vue de son
auteur, de ce qu'il en a digéré lorsqu'il l'a lui-même entendue ou vécue avant
de la transmettre à son tour, de ce fait, elle n'en devient plus qu'une version
détournée. Ainsi, selon l'étudiante, il ne pourrait y avoir qu'un narrateur
véritablement fiable, ce serait la vie elle-même, seulement, au vu de l'aspect
littéralement chaotique de cette dernière, sa fiabilité reste contestable. Et
c'est là que le justement bien nommé Life Itself prend tout son sens en
nous montrant que le côté jugé a priori aléatoire de la vie n'est pas une
certitude si on le considère non pas sur une existence mais sur plusieurs où un
schéma bien plus grand se dessinerait faisant bel et bien de la vie un
narrateur fiable... Rassurez-vous, ce n'est pas si compliqué que ça en a l'air,
d'autant plus que l'ouverture magnifiquement absurde – avec Samuel L. Jackson
himself en guest-star – se charge de vous démontrer à elle toute seule à quel
point un narrateur ne peut pas être fiable. C'est d'ailleurs celle-ci que nous
introduit au premier chapitre – il y aura quatre en tout plus un cinquième
conclusif – et à la destinée de son premier personnage incarné par Oscar Isaac.
La volonté de narration trompeuse y prendra encore plus de sens avec l'histoire
de cet homme incapable de se remettre de son grand amour perdu – Olivia Wilde –
où tout nous est ainsi rapporté par son esprit fracassé à cause du chagrin et
de son questionnement sur ses propres souvenirs. Dans une chronologie
complètement morcelée, un événement-clé en apparence aléatoire et
incompréhensible par celui qui l'a vécu marquera les esprits pour devenir le
point de départ d'un dessein bien plus grand englobant une multitude d'autres
existences à travers le temps et l'espace. Face à l'impossibilité d'entrevoir
encore le vaste schéma qui se dessine, ce premier point de vue se terminera sur
un choc, un uppercut narratif pour mieux nous montrer la tragédie de
l'impossibilité d'apporter une quelconque interprétation à un drame jalonnant
une vie sur le court-terme. On se taira, bien entendu, sur la teneur des autres
chapitres et de leurs personnages afin de ne pas trop en révéler mais sachez
juste que Life Itself va bien tourner à un brillant exercice de mise en
abîme narrative exploitant totalement l'idée de son concept, la narration du
film en elle-même va se révéler à la hauteur en retraçant le destin de
multiples existences sur des années de vécu pour n'en saisir que des instants
fugaces mais essentiels à ce qui se joue sur un plus grand plan. Au delà de la
globalité du propos, chaque chapitre pris indépendamment va se révéler intéressant,
que cela soit par des personnages toujours travaillés et attachants, des
merveilles de dialogues donnant une justesse de vérité dans les moments
décisifs des différentes intrigues et, enfin, des acteurs en totale adéquation
avec l'ensemble, toujours capables de nous toucher à tout moment par la
sincérité de leurs jeux, ce qui, par ailleurs, est plutôt logique au vu du
casting. Hélas, car tout n’est pas parfait dans ce film, cette construction
d'un schéma plus vaste va se retourner contre le film. Une fois, la destinée de
certains personnages posée et le discours compris, nul besoin d'élargir notre
grand œil omniscient de spectateur pour comprendre où Dan Fogelman veut nous
emmener par la main, Life Itself va ainsi devenir complètement
prévisible sur sa ligne d'arrivée en parfaite opposition à ses prémices surprenants
et cela va nuire considérablement sur ce que l'on veut nous faire ressentir. Il
reste encore de jolis moments à se mettre sous la dent mais rien n'y fait, le
film a beau tout faire pour essayer d'arracher des larmes à nos petits corps,
le fait d'avoir abattu ses cartes trop tôt nuit bien trop à créer le tourbillon
d'émotions dans lequel il espérait nous emporter avec sa conclusion... On
ressort donc de Life Itself avec l'impression d'avoir vu un exercice
narratif étonnant et même plutôt brillamment convaincant la plupart du temps
mais qui n'a toutefois pas eu conscience qu'il se tirait une balle dans le pied
en exposant trop frontalement ses propres plans avec ce risque de perdre tout
effet de surprise et de yeux mouillés que sa dernière partie se devait de
provoquer. Néanmoins, le film de Dan Fogelman a tellement de jolis et bons
moments qu'il est bien loin du mélo catastrophique annoncé, à vrai dire, on
espérerait même que d'autres en prennent de la graine au niveau de leurs
ambitions et de leur écriture...
Points
Positifs : -
Du Dan Fogelman pur jus : reprenant la trame narrative de son plus gros
succès jusqu’alors, je veux, bien évidement, parlé de la série This Is Us, le réalisateur nous livre un
long métrage terriblement efficace qui plaira, naturellement, aux fans de son
autre création, mais également à un public qui sera, probablement, conquis par
ce bel exercice narratif qui mêle fort habilement divers destins et diverses
époques tout en finissant par lier tout cela ensemble. -
Un casting cinq étoiles sur lequel il n’y a rien à redire et qui rempli
parfaitement le job : Oscar Isaac, Olivia Wilde, Antonio Banderas,Annette
Bening, pour ne citer que les plus connus et même Samuel L. Jackson en guest
star dans un rôle franchement amusant. -
Diverses histoires de mêlent et s’emmêlent fort habilement et, dans l’ensemble,
elles sont toutes passionnantes et touchantes. Points
Négatifs : -
On comprend trop rapidement où le réalisateur veut en venir et si la seconde partie
du film est de qualité, on y perd tout de même en suspens puisqu’on se doute
bien de la conclusion qui est plus qu’évidente. -
Du Dan Fogelman pur jus : évidement, tout cela ressemble terriblement à This Is Us dans sa structure et l’on
peut comprendre que certains trouvent à redire à cela. -
Bien évidement, on n’échappe pas à quelques poncifs propres aux films US dans
leur ensemble – étalages de grands sentiments et autres joyeusetés du même
genre… Ma
note :7,5/10
DON'T
LOOK UP Le
docteur Randall Mindy et sa doctorante Kate Dibiasky sont astronomes. Leurs
calculs montrent qu'une comète va détruire la Terre dans six mois. Confrontés
au peu d’empressement de la présidente des États-Unis pour la dévier de sa
trajectoire, ils entreprennent une tournée médiatique afin d’annoncer la fin du
monde et de mobiliser le grand public. La comète large de 5 à 10 km, est
baptisée du nom de sa découvreuse, Dibiasky. Une fois que les autorités sont
convaincues, une mission est envoyée pour dévier sa trajectoire, mais de
manière inexplicable, elle fait demi-tour. Il s'agit en fait d'une décision de
la présidente des États-Unis, Janie Orlean, car son plus gros donateur Peter
Isherwell, le créateur de l'entreprise technologique Bash, a découvert avec ses équipes que cette comète contenait des
milliers de milliards de dollars de métaux précieux susceptibles selon ses
dires d'enrichir considérablement la planète et de mettre fin à la pauvreté
dans le monde. Bash met alors au
point une mission pour faire exploser la comète à l'aide de drones de sa
conception, ses débris si précieux, des dizaines de météorites censées alors
retomber sur la Terre en causant des dégâts mais sans la détruire, pouvant
ensuite être récupérées. Le déni parcourt notamment l'Amérique sur la réalité
du danger, la présidente fait campagne sur le thème Don't look up (ne regardez
pas en l'air !) tandis que Randall et Dibiasky tentent de convaincre le
monde des risques de cette mission et du danger approchant. Jusqu'à ce que la
comète apparaisse dans le ciel au vu de tout le monde. La mission Bash va-t-elle réussir ?
Don't Look Up Réalisation
: Adam McKay Scénario
: Adam McKay Musique : Nicholas
Britell Production :Hyperobject
Industries, Netflix Genre : Comédie
Dramatique, Catastrophe Titre
en vo : Don't Look Up Pays
d’origine : Etats-Unis Parution
: 24
décembre 2021 Langue
d'origine : Anglais Durée
: 145
min Casting : Leonardo
DiCaprio : Dr Randall
Mindy Jennifer
Lawrence : Kate Dibiasky Rob
Morgan : Dr Clayton « Teddy » Oglethorpe Meryl
Streep : la présidente Janie Orlean Jonah
Hill : Jason Orlean Cate
Blanchett : Brie Evantee Mark
Rylance : Peter Isherwell Tyler
Perry : Jack Bremmer Timothée
Chalamet : Yule Melanie
Lynskey : June Mindy Ron
Perlman : le colonel Ben Drask Himesh
Patel : Phillip Ariana
Grande : Riley Bina Gina
Gershon : Kathy Logolos Michael
Chiklis : Dan Pawketty Paul
Guilfoyle : le général
Themes Kid
Cudi : DJ Chello Chris
Evans : Devin Peters Tomer
Sisley : Adul Grelio Ross
Partridge : Keith Ollens Edward
Fletcher : Dr Ginnerson
Mon
avis : La bonne, que dis-je, la très
bonne surprise de cette fin d’année sur Netflix
et la preuve absolue – mais on est de plus en plus convaincu de cela – que les
plateformes de streaming n’ont plus grand-chose à envier au grand écran. Car
bon, comment dire, s’il y a bien un film à regarder – sur le petit écran – en ces
derniers jours de 2021, c’est, indéniablement, ce Don't Look Up, film catastrophe et satirique qui, avec sa flopée de
stars hollywoodiennes, est peut-être un des longs métrages les plus pertinents
qu’il m’a été donné de voir ces derniers mois. Mais place, pour commencer, à un
petit résumé de la chose… L’astrologue doctorante Kate Dibiasky – Jennifer
Lawrence – fait la découverte d’une énorme comète, prête à s’abattre sur la
Terre et découvre qu’il ne reste qu’un peu plus de six mois pour agir. En
tandem avec le docteur Randall Mindy – Leonardo DiCaprio – leur mission sera de
persuader leur nation, voire le monde entier, à prendre conscience de la menace
qui plane sur leur avenir. En s’arrêtant là, le postulat se superpose très bien
avec l’arrivée de la récente pandémie de Covid-19, qui aura sans doute eu un
impact dans la finition du script. Cela se ressent à plusieurs niveaux et ce long
métrage nous tombe du ciel pour faire le point sur une hiérarchie défectueuse,
d’un manque d’écoute et de communication sidérante et d’une hystérie
collective, que l’on cultive sur les chaînes d’information publique ou sur les
réseaux sociaux. Le terrain de jeu est vaste pour Adam McKay, le maitre d’œuvre
de ce film, mais ce n’est pas un souci pour ce dernier, qui préférera esquisser
certains sujets afin de mieux appuyer son raisonnement. On a démarré avec une
tension franche, sans tergiverser dans le drame absolu, mais alors que l’on
commence à franchir le seuil de la toute-puissance américaine, on nous laisse à
la porte du Bureau Ovale, et, mieux que ça, on taxe sous notre nez cette
attente inimaginable. Mais scénario oblige, on finit par y entrer dans une
ambiance jazzy et à la découverte d’une présidente – Meryl Streep – qui ne
porte guère d’intérêt à cette problématique, au profit des polémiques mineures.
Ce sera ainsi tout du long, au détour de courte insertion de séquences de vie,
où la planète continue de tourner sur elle-même. Les scientifiques ne sont pas
pris au sérieux et alors que l’on file peut-être vers une délivrance, un PDG – Mark
Rylance – se présente comme la caricature parfaire d’une chimère entre Steve
Jobs et Elon Musk. On en rira, jusqu’à ce que le dernier acte bascule dans
l’effroi le plus total et c’est dans cette maîtrise des tonalités, que le
réalisateur gagne à rendre ses arguments, déjà excessifs à souhait, encore plus
pertinents. Repêché par Netflix à la Paramount, Don’t Look Up n’est rien d’autre que le miroir d’une société,
épuisée par ses contraintes, sa politique aseptisée et son ambiance
condescendante. Les protagonistes sont à bout, en décalage avec les idées
reçues, qui empoisonnent un libre-arbitre, faussement défendu et généreusement
protesté. Du héros blanc raciste aux victimes féminines, toujours dans le
collimateur et toujours dans l’ombre des véritables responsables, on se tord de
rire et de douleur, comme nous rappeler le goût d’un malaise que l’on aurait
dilué dans un sourire niais, sans personnalité et sans humanité. Tout le grand
Hollywood est présent pour en témoigner et pour presser un peu plus fort sur
des plaies ouvertes, en espérant que l’on finisse par se sentir impliqué, aussi
bien dans cette parodie dramatique que de notre côté de l’écran, mais ceci,
bien entendu, est une autre histoire et vu comment va la société depuis
quelques années, il y a de quoi être très pessimiste…
Points
Positifs : -
Peut-être un des films les plus pertinents de l’année et, accessoirement, une
indéniable réussite. Il faut dire que davantage qu’un film catastrophe, Don’t Look Up est une formidable satyre
sur notre société actuelle et ses travers. Ici, tout le monde en prend pour son
grade : les politiques, les militaires, les médias, les réseaux sociaux,
les complotistes, les artistes, bref, quasiment tout le monde. -
Captivant de bout en bout, terriblement drôle et caustique, on ne s’ennui pas
une seule seconde avec ce film qui nous fait passer un superbe moment. Par ailleurs,
malgré sa durée pour le moins conséquente, on ne voit pas le temps passé… -
Il y a plusieurs lectures dans ce film et il faut savoir regarder au-delà du
simple film catastrophe à grand spectacle pour mieux comprendre ce qui est
vraiment visé ici : c’est-à-dire, le je m’en foutisme générale vis-à-vis du
changement climatique. -
Une flopée de stars du grand écran sont au rendez vous : Leonardo DiCaprio,
Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet, Ron Perlman,
pour ne citer que les plus connus. Bref, il y a de quoi faire avec ce casting
cinq étoiles ! -
Petite mention à Ariana Grande dans un rôle où elle se moque superbement d’elle-même. -
Difficile de ne pas penser à la crise du Covid en regardant ce film… Points
Négatifs : -
Bien évidement, ce genre de film satyrique n’est peut-être pas fait pour tout
le monde et certains risquent de ne pas accrocher, ce qui est dommage, mais
bon, tout cela reste une affaire de gouts personnels… -
Je ne suis pas tout à fait sur que les pro-Trump, les fous des réseaux sociaux,
les complotistes et les fanatiques de Apple
ne tiquent pas à certains moments. Ma
note :8/10
GOLDORAK Des
astronautes sont en mission d'inspection près du Camp de la Lune Noire, à la
recherche de la présence de lasernium. En arrivant à proximité de l'ancienne
base du Grand Stratéguerre dévastée par Goldorak, un vaisseau sort de terre et
envoie un objet en direction du Japon. Le mont Fuji est touché ! Pendant ce
temps-là, alors que Vénusia finit une opération sur un jeune garçon à l'hôpital
universitaire de Bunkyō, un Golgoth balance une boule de feu qui vient
endommager l'édifice. Vénusia court un grave danger, l'immeuble menace de
s'effondrer et sa vie est menacée... Heureusement, Alcor qui vient de finir une
réunion de travail quelque peu olé-olé, prend son OVT qui était remisé au
garage. In extremis, il vient à la rescousse pour sauver son amie, qu'il n'a
pas revue depuis le départ d'Actarus pour Euphor. L'armée japonaise essaie tant
bien que mal de contrôler la situation, mais elle échoue. Alcor est en colère,
seul Actarus et Goldorak peuvent les sauver, mais ils les ont abandonnés...
Yros d'Arkhen, dernier général de la division Ruine fait irruption dans le
Parlement japonais. Il demande l'évacuation générale de tout le peuple
japonais, afin que son peuple puisse prendre possession de l'archipel. Ils ont sept
jours pour obtempérer...
Goldorak Scénario
: Xavier Dorison, Denis Bajram Dessins
: Denis Bajram, Alexis Sentenac, Brice Cossu Couleurs : Yoann
Guillo Couverture : Denis
Bajram Editeur
: Kana Genre :
Science-Fiction Pays
d’origine : France Langue
d’origine : français Parution : 15
octobre 2021 Nombre
de pages : 168
Mon
avis : Oui, mille fois oui, ma génération
aura eu beaucoup de chance ! Ce constat, je me le fais depuis une bonne quinzaine
d’années et plus le temps passe, plus, en regardant ce qu’est devenu la société
actuelle, je me dis que je suis né à la bonne époque. Certes, en affirmant cela,
certains vont me taxer de vieux con qui, comme bien d’autres avant lui, ne
cessaient de chanter les louanges du bon vieux temps en méprisant ouvertement
la nouvelle génération. Le problème c’est que, parfois, les vieux cons ont
raison et si je ne suis pas là pour vous faire un débat sur l’état sociétal
actuel qui est bien triste, au moins, je peux vous parler de l’époque bénie où
les dessins animés nippons sont arrivés chez nous, a la fin des années 70, et
où ces derniers ont bouleversés à jamais la vie de millions – oui, de millions –
de jeunes occidentaux à tout jamais. Ceux-ci, dont, qui étaient diffusés dans Récré A2 ou Le Club Dorothée puis, plus tard, sur feu La 5, n’auront pas connu de successeurs dignes de ce nom,
qualitativement parlant, la bien-pensance et les politiques ayant finit par
avoir leur peau : dommage pour les plus jeunes d’entre nous, quant à nous,
les vieux de la vieille, comment ne pas garder de somptueux souvenirs de
dessins animés aussi marquants que Capitaine
Flam, Albator, Cobra, Les Chevaliers du Zodiaque, Ken
le Survivant, Dragon Ball et,
bien évidement, du premier d’entre eux, de celui par qui tout est arrivé… Goldorak ! Mais bon, celui-ci semblait
relégué dans nos lointains souvenirs d’enfance depuis belle lurette – quatre décennies
tout de même – ce, jusqu’à ce que, en ce mois d’octobre 2021, ne survienne une
surprise monumentale qui en aura bouleversé plus d’un, je veux, bien évidement,
parler de la parution de la bande dessinée d’une petite bande de vieux fans
qui, indéniablement, aura été un des gros événements de cette fin d’année !
On n’y croyait plus. Et pour tout dire, on avait même un peu oublié Actarus
depuis son départ de la Terre pour la planète Euphor dans le dernier épisode du
dessin animé Goldorak diffusé en 1980. Autant dire que la
suite et la fin de cette aventure sous la houlette de Xavier Dorison, Denis
Bajram, Alexis Sentenac et Brico Cossu a comme un petit air de fête. En effet,
les quatre compères ont mis en place un scénario sombre et bien ficelé, qui
fait le lien entre la série animée d’antan et l’époque actuelle. Ainsi, les
auteurs reprennent à leur compte tout le background de l’univers du robot géant
pour le transposer en 2021 et mettre en perspective une intrigue sacrément
intéressante, où rien n’est tout blanc ou tout noir, bien au contraire. Scénaristiquement,
Dorison et Bajram montrent toute leur verve en réveillant un Actarus et un
Goldorak rangés aux oubliettes, un Alcor perdu dans son business, Vénusia
occupée à prendre soin des autres... et tous les autres personnages retombés
dans l'ombre et que l’on retrouve avec grand plaisir. Du coté des dessins,
Bajram, Cossu et Sentenac ont réussi le tour de force de garder l’identité
graphique de Go Nagaï, le mangaka créateur de l’univers, tout en y insufflant
un souffle nouveau, grâce notamment à des traits fins et détaillés. Quand à la
colorisation, le sieur Yoan Guillo apporte une plus-value indéniable grâce à
une palette de couleurs remarquables ! Bref, au final, ce Goldorak mouture
2021 est un véritable chef d’œuvre. Ni plus, ni moins, du moins, si, comme moi,
vous êtes un vieux fan nostalgique, cœur de cible, indéniablement, de cette BD
pas comme les autres mais qui aura fait plaisir, énormément plaisir même, a bon
nombre de quadras qui ont gardé leur âme d’enfant…
Points
Positifs : -
Une des plus belles surprises de cette fin d’année 2021 ! Il faut dire que
le pari de donner une suite à Goldorak,
œuvre culte en occident, principalement en France – curieusement, celui-ci ne
marcha guère dans son pays d’origine, les japonais préférant l’œuvre précédente
de Go Nagaï, Mazinger Z – était pour
le moins audacieux, or, au vu du résultat final, il apparait comme étant une
réussite indéniable ! -
Bien évidement, si vous faites parties de ma génération, si vous êtes nés au
cours des années 70 et que vous avez connu de plein fouet la vague Goldorak à l’époque, alors, cette BD est
faite pour vous ! L’effet nostalgie fonctionne naturellement à plein
régime et comme, en plus, l’œuvre en elle-même est de qualité, que demandez de
plus !? -
Chapeau bas à Xavier Dorison et Denis Bajram pour nous avoir offert un très bon
scénario qui nous permet de retrouver Actarus et ses compagnons, dix ans après
la conclusion de la série, pour une nouvelle aventure où ils seront aux prises,
une fois de plus, avec les forces de Vega. Sauf que, cette fois ci, les choses
sont un peu plus complexes que prévues… -
Pour ce qui est des dessins, le trio composé de Denis Bajram, Alexis Sentenac
et Brico Cossu livre une fort belle prestation et ceux-ci rendent un bel
hommage au grand Go Nagaï. -
Une couverture à la fois simple mais oh combien réussie ! Points
Négatifs : -
Bien évidement, aussi bonne soit ce Goldorak,
celui-ci est, avant toute chose, destiné a un public plutôt agé qui aura connu
les heures de gloire du dessin animés sur le petit écran. Bref, si vous n’êtes
pas nés dans les années 70, je ne suis pas tout à fait sur que cette BD vous
touche vraiment, malgré ses qualités, quand aux plus jeunes, ils resteront probablement
de marbre devant celle-ci. Ma
note :8/10
GHOST
OF TSUSHIMA En
1274, l'armée mongole dirigée par Khotun Khan, cousin de Kubilaï Khan, accoste
sur les plages de l'île japonaise de Tsushima face à 80 samouraïs dirigés par
le Jitō de l'île, le daimyo Shimura, et son neveu Jin Sakai – recueilli et
élevé par ce dernier à la suite du meurtre de son père et du décès de sa mère,
sœur du Daimyo Shimura. Les samouraïs sont facilement balayés par les Mongols
qui ont l'avantage du nombre mais disposent aussi de l'expérience de Khotun
Khan qui a étudié le code d'honneur et les tactiques des samouraïs afin de les
retourner contre eux. Jin Sakai est laissé pour mort à la fin du carnage. À son
réveil Jin constate qu'il a été sauvé par une voleuse du nom de Yuna qui lui
demande en retour de l'aider à sauver son frère Taka, prisonnier des Mongols.
Jin lui en fait la promesse mais tente dans un premier temps de délivrer son
oncle, retenu prisonnier au château de Kaneda, mais échoue facilement battu par
Kothun Khan.
Ghost of Tsushima Éditeur
:Sony
Interactive Entertainment Développeur
:Sucker
Punch Productions Concepteur
: Nate
Fox, Jason Connell Musique
: Shigeru
Umebayashi, Ilan Eshkeri Date
de sortie : 20 août 2021 Pays
d’origine : Etats-Unis Genre
: Action-Aventure,
Infiltration Mode
de jeu : Solo, Multijoueur Média : Blu-Ray Contrôle : Manette Plate-forme
:PS5
Mon
avis : Ce fut, indéniablement, le dernier
très grand jeu de la PS4, un soft
sublime, quasiment sans le moindre défaut et qui prouva à la communauté de
joueurs que, même si la quatrième console de chez Sony était en fin de vie et sur le point d’être remplacée par une
certaine PS5 – sauf que, pandémie de
Covid oblige, les choses ne se déroulèrent pas de la même façon que d’habitude
et que, plus d’un an après la sortie de cette dernière, il est toujours pour le
moins complexe de s’en procurer – elle en avait encore pas mal dans le ventre
et capable, donc, de nous offrir quelques beaux chef d’œuvres… Ce jeu, donc,
vous l’avez compris, il s’agit de Ghost
of Tsushima, soft d’aventure dans un monde ouvert – comme c’est un peu
devenu la norme ces dernières années – et qui nous plonge en plein Japon
médiéval lors des tentatives d’invasions mongoles sur l’archipel nippon. Bien évidement,
ici, il y avait de quoi être dubitatif malgré tout : ainsi, les mondes
ouverts, c’est sympa mais ce n’est pas exempt de défauts non plus, les
principaux étant, finalement, la grandeur de la carte et la multiplication de
quêtes secondaires et d’objectifs qui, la plupart du temps, ne servent qu’a
prolonger artificiellement une durée de vie déjà conséquente. Du coup, les
joueurs, échaudés par la tournure prise par certains softs ces dernières
années, comme Assassin’s Creed pour
ne citer que l’exemple le plus évident, pouvaient craindre que, malgré toutes
les promesses des concepteurs de Ghost of
Tsushima, on ne retrouve les traditionnels défauts déjà omniprésents dans
la saga phare de chez Ubisoft – voir,
bien entendu, Assassin’s
Creed Odyssey. Fort heureusement, ici, si l’on ne peut pas nier la
présence de certains défauts propres au genre – au bout d’un moment, il faut le
reconnaitre, cela peut devenir lassant de tomber sur des patrouilles mongoles
ou de devoir prendre d’assaut un campement ou une forteresse adverse – l’ensemble
est nettement mieux gérer, quand aux fameuses quêtes secondaires, celles-ci sont
bien plus abouties et intéressantes que chez la concurrence – sans atteindre la
perfection de The
Witcher 3 non plus, il faut l’admettre… Et puis, il y a aussi le
scénario en lui-même de ce Ghost of Tsushima
qui renvoie la saga Assassin’s Creed
dans les cordes et qui nous montre, au demeurant, ce que les concepteurs de
cette dernière pourraient faire s’ils osaient prendre un peu plus de risques.
Captivante, fascinante même par moments au vu des enjeux en court, l’intrigue
de Ghost of Tsushima, toute emprunte de
l’ambiance des films d’Akira Kurosawa, frôle la perfection même si nous avons
ici davantage la vision qu’on les américains du Japon qu’autre chose. Ajoutons
à cela un gameplay de qualité et un système de combat presque parfait – oui, il
y aurait une ou deux choses à dire – et il est évidant que les qualités de ce
soft sont nombreuses, fort nombreuses même, surtout que, mine de rien, je n’ai
toujours pas parlé de la qualité graphique : ici, nous frôlons avec la
perfection, tout simplement et, malgré quelques petits bugs d’affichage, ici et
là, comment ne pas reconnaitre qu’entre des décors somptueux, une gestion du
climat sans faute, une luminosité parfois enchanteresse et une animation
parfaite, nous avons affaire à un soft magnifique, tout bonnement ! Preuve
absolue que la PS4 pouvait encore
nous pondre des chefs d’œuvres avant de, tranquillement, tirer sa révérence, Ghost of Tsushima s’en est trouver davantage
sublimé sur PS5 – la version auquel j’ai
joué ce qui fait de ce dernier le second jeu de cette console après un certain Demon’s
Soul. Encore plus beaux, celui-ci est un pur régal pour les yeux, même
si, finalement, ce n’est qu’un simple portage… Mais bon, quoi qu’il en soit,
que ce soit sur PS4 ou PS5, s’il vous faut un jeu, un seul, c’est
Ghost of Tsushima : somptueux,
possédant un scénario riche et marquant, ce soft est un incontournable absolu
que tout gamer digne de ce nom se doit de posséder. Reste la fameuse question
que l’on peut se poser en guise de conclusion : celui-ci, au vu de son
succès, aura-t-il une suite ? Ma foi, on peut s’en douter même si, pour le
moment, aucune info ne le laisse entendre. Mais bon, en attendant, profitions
de cette petite pépite car bon, après tout, ce n’est pas tout le temps que l’on
a droit à des jeux aussi bons…
Points
Positifs : - Le
dernier très grand jeu de la PS4, un
chef d’œuvre absolu et qui ne possède que bien peu de défauts, bref, un
incontournable absolu comme il en sort que trop rarement. Accessoirement, Ghost of Tsushima est la preuve évidente
que l’on peut encore sortir des jeux en monde ouvert qui ne tombent pas dans l’accumulation
de défauts du genre, ce qui, ma foi, est une très bonne nouvelle. -
Scénaristiquement, Ghost of Tsushima est
très bien écrit et vous tiendra en haleine tout au long de l’aventure de Jin
Sakai. Qui plus est, l’évolution de ce dernier, au fil des événements, est plutôt
crédible. -
Un jeu digne des grands films de sabres japonais et qui nous replonge dans l’ambiance
des œuvres du grand Akira Kurosawa. -
Jin Sakai est un protagoniste principal franchement réussi, quand au reste du
casting, il est lui aussi de qualité. Petite mention, naturellement, au
seigneur Shimura dont la relation avec son neveu, Jin, est au cœur de l’intrigue,
ce qui, ma foi, nous donnera une conclusion somptueuse ! -
Des quêtes secondaires intéressantes et, la plupart du temps, méritent le
détour. -
Visuellement, Ghost of Tsushima est
magnifique, que ce soit les décors, les jeux de lumière, la météo, les
animations des personnages, les costumes, etc. Et alors, si vous possédez la
version PS5, comme moi, le jeu n’en
sera que plus sublimé. -
Une bande originale de qualité et qui nous transporte dans une ambiance nippone
du plus bel effet. Points
Négatifs : - Malheureusement,
nous n’échappons pas aux traditionnels défauts du genre même si ceux-ci sont
moins nombreux que dans la concurrence. Ainsi, il peut devenir lassant, au bout
d’un moment, de devoir se coltiner moult attaques de campements ou de
forteresses mongoles et il en va de même avec les multiples patrouilles que l’on
croise toutes les deux minutes. -
Le système de combat est bon, certes, cependant, il est dommage que l’on ne
puisse pas choisir son adversaire ce qui fait que, par moments, les
affrontements sont un peu trop brouillons… -
Quelques légers bugs d’affichage nuisent un peu à la beauté de l’ensemble. Ma
note :9/10
SENNA À
partir d'images d'archives remastérisées, le film raconte le parcours d'Ayrton
Senna, du karting à la Formule 1. Les intervenants ne sont qu'entendus en voix
off, laissant toute la place à l'image au pilote brésilien. En F1, on suit les
débuts du pilote au volant de la Toleman en 1984, jusqu'à son accident mortel
du mois de mai 1994 et aux hommages nationaux qui lui seront rendus au Brésil
par ses pairs et le pays tout entier.
Senna Réalisation
: Asif Kapadia Narrateur : Divers Production :Midfield
Films, StudioCanal, Universal Pictures, Working Title Films Genre : Documentaire
Sportif Titre
en vo : Senna Pays
d’origine : Royaume-Uni Chaîne
d’origine :Néant Diffusion
d’origine : 08 octobre 2010 Langue
d'origine : Anglais, Portugais, Français, Japonais Durée
: 106
mn Casting Ayrton Senna Alain Prost Frank Williams Ron Dennis Viviane Senna Milton da Silva Neide Senna Jackie Stewart Sid Watkins Galvão Bueno Reginaldo Leme Gerhard Berger Nelson Piquet Nigel Mansell Jean-Marie Balestre Rubens Barrichello Damon Hill Michael Schumacher
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, ce fut
par le plus grand des hasards, en zappant alors que je ne trouvais pas le
sommeil que je suis tombé sur ce documentaire intitulé sobrement Senna. Bien évidement, j’en avais déjà
entendu parler, ce, depuis longtemps puisque celui-ci est paru en 2010, ce qui
commence à dater, cependant, jusque là, je n’avais jamais eu envie de le
regarder ou, du moins, de me convaincre à passer une soirée devant celui-ci –
après tout, il y avait toujours mieux a faire… Et puis, quelques images d’archives
de celui qui restera à tout jamais comme étant un des plus grands pilotes de
Formule 1 de tous les temps ont éveillées ma curiosité, me rappelant tant de
souvenirs, me replongeant dans mon adolescence que, assez rapidement, je me
suis laisser prendre tranquillement au piège. Après tout, quelque part, c’était
on ne peut plus normal : ainsi, fut un temps, je fus un fan de F1 et je ne
ratais jamais un grand prix de la discipline… Cela avait débuté, justement,
avec l’époque légendaire des duels entre Ayrton Senna et Alain Prost –
fatalement, j’étais pour le premier, étant trop jeune pour admettre que le
second n’était peut-être pas le méchant de l’histoire – et cela avait continué
une bonne douzaine d’années, à l’époque de la domination de Michael Schumacher
et de ses sept titres mondiaux – là aussi, j’étais à chaque fois pour ses
adversaires avant de reconnaitre, sur le tard, que l’allemand fut un immense
pilote. Et donc, revoir ses images de courses mythiques, de ses duels entre des
pilotes légendaires, m’ont rappelé tant de souvenirs, tants d’émotions que j’avais
alors ressentit que je ne pouvais qu’être emballé par ce documentaire que j’ai
donc regardé jusqu’au bout… Fatalement, le final, tout le monde le connait :
le Grand Prix de Saint-Marin, à Imola, le premier jour de mai, en 1994 avec le
décès d’Ayrton Senna dès les premiers tours de course, ce, suite à un accident
terrible qui faisait suite, par ailleurs, à un autre, mortel lui aussi, qui eut
lieu lors des essais et qui emporta le pilote autrichien, Roland Ratzenberger.
Et là, comment dire… comment ne pas ressentir les mêmes sentiments qu’a l’époque,
comment ne pas être horrifié par ce double drame, ces événements qui, après
coup, semblaient écris par avance, comment ne pas être toucher par l’effroi et
la stupeur des proches, de l’entourage, des autres pilotes ? Oui, Imola
restera à jamais comme étant un des événements les plus marquants de ma vie et
ce documentaire me l’aura bien rappeler, alors, si vous êtes suffisamment agés
pour avoir connu celui-ci, si vous êtes un vieil amateur de Formule 1, un fan
de Senna – ou de Prost, après tout, ceux-ci aussi furent tout autant touchés
tant les deux pilotes, qui finirent par s’apprécier, resteront à jamais comme
étant indissociables – alors, ce documentaire est fait pour vous. Et si vous
êtes plus jeune, si vous ne connaissez que la Formule 1 moderne qui n’a bien
évidement pas le même charme, alors, vous devez regarder ce documentaire, ne
serais-ce que pour en connaitre davantage sur celui qui fut une des plus
grandes légendes de sa discipline mais aussi, tout simplement, un des plus
grand noms du sport, toutes époques confondues…
Points
Positifs : -
Un documentaire excellent et indispensable pour tous les fans de Formule 1 qui
nous permet de revenir sur celui qui restera à jamais comme un des plus grands
noms de la discipline : Ayrton Senna ! -
Si les images des courses sont connues pour ne pas dire archi-connues, le plus
intéressant, ce sont toutes ces images inédites qui nous montrent Senna dans
son intimité, que ce soit en civil ou dans le paddock, avant les courses. Bien
évidement, les autres pilotes, les directeurs sportifs, sont également au
rendez vous et tout cela donne une touche plus humaine à la discipline reine du
sport automobile. -
Le week-end dramatique du Grand Prix d’Imola est, naturellement, la partie la
plus marquante de ce documentaire, au vu de ses événements et de sa conclusion
fatale. Plus de vingt-cinq ans plus tard, revoir ces images est toujours aussi
terrible. -
Si vous êtes suffisamment agés pour avoir connu cette époque, alors, ce
documentaire ne vous laissera pas indifférent. -
Un bon moyen, pour les plus jeunes, d’en apprendre davantage au sujet de celui
qui restera à jamais comme étant un des plus grands noms de l’histoire de la
Formule 1. Points
Négatifs : -
Si je dois reconnaitre un défaut à ce documentaire, c’est qu’il est trop court.
On aurait apprécié qu’il soit un peu plus complet, surtout que certaines
saisons de F1 sont rapidement survolées. -
Ce documentaire à un peu tendance à jouer la fausse légende qui faisait de
Senna le gentil et de Prost le méchant alors que les choses étaient nettement
plus complexes que cela, il faut le reconnaitre. Ma
note :7,5/10