"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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samedi 21 août 2021
UMMAGUMMA
UMMAGUMMA Pink
Floyd 1
- Astronomy Domine (Syd Barrett) 8:32 2
- Careful with That Axe, Eugene (David Gilmour,
Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 8:49 3
- Set the Controls for the Heart of the Sun (Roger
Waters) 9:27 4
- A Saucerful of Secrets (David Gilmour, Nick Mason,
Roger Waters, Richard Wright) 12:48 5
- Sysyphus (Parts 1–4) (Richard Wright) 13:28 6
- Grantchester Meadows (Roger Waters) 7:26 7
- Several Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and
Grooving with a Pict (Roger Waters) 4:59 8
- The Narrow Way (Parts 1–3) (David Gilmour) 12:17 9
- The Grand Vizier's Garden Party (Part 1: Entrance; Part 2: Entertainment;
Part 3: Exit) (Nick Mason) 8:46
Ummagumma Musicien
: Pink
Floyd Parution
: 25 octobre 1969 Enregistré : 1969 Durée : 86:21 Genre
:
Rock Progressif, Rock Psychédélique, Rock Expérimental Producteur : Pink
Floyd Label
:Harvest,
Capitol Musiciens : Richard
Wright : orgue Farfisa, orgue
Hammond, piano, mellotron ; tout sur Sysyphus David
Gilmour : guitare, chant ; tout sur The Narrow Way Roger
Waters : basse, chant ; tout sur Grantchester Meadows et Several Species… Nick
Mason : batterie, percussions ;
tout sur The Grand Vizier's Garden Party Lindy
Mason : flûte sur The Grand Vizier's Garden Party
Mon
avis : Quatrième
album de Pink Floyd – si l’on prend en compte More qui est une bande originale mais, après tout, pourquoi ne pas
le prendre en compte – il est évidant que, depuis sa sortie, en octobre 1969, Ummagumma n’a pas vraiment bonne presse,
ce, que ce soit au niveau des fans comme des critiques. Il faut dire que ce
double album – le premier du groupe – est un opus qui possède tant de défauts
que, effectivement, il est difficile de le défendre et que, ma foi, encore
aujourd’hui, il fait partit de ces disques que l’on achète afin de compléter la
discographie d’un groupe. C’est tout de même un peu dommage, cependant, d’avoir
une telle vision de cet album où tout, loin de là, n’est pas à jeter. Ainsi, prenons
la pochette : les membres du groupe dessus – ce sera la dernière fois –
dans une composition de mise en abime pour le moins réussie et qui est, de mon
point de vu, une des meilleures du groupe. Ensuite, il y la partie live de ce
double album – oui, ce dernier est divisé en deux parties, une première
enregistrée en concert, l’autre où, séparément, les quatre membres de Pink
Floyd s’essayent à l’expérimentation la plus poussée – qui, ma foi, mérite le
détour : Astronomy Domine, Careful with That Axe, Eugene, Set the Controls for the Heart of the Sun
et A Saucerful of Secrets dans des
versions plus longues qui nous rappelaient que sur scène, le Floyd était un des
meilleurs groupes de l’époque. Reste, malheureusement, le second disque,
nettement plus problématique… Comme je l’ai dit, ici, chaque membre du groupe,
nous propose ses propres compositions en solo, sans l’apport des autres, et le
résultat, ma foi, a de quoi laisser dubitatif même les fans les plus concilient :
ainsi, Richard Wright et Nick Mason nous livre de longues pièces franchement
pas terribles et si David Gilmour a quelques bonnes idées dans son The Narrow Way, l’ensemble est loin d’être
folichon. Reste Roger Waters : une ballade campagnarde – Grantchester Meadows – sympa mais sans
plus et un titre franchement audacieux, Several
Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a
Pict, avec ses bruits d’insectes, de feuilles, qui ravira les fans de
progressif et de délires sonores mais laissera pantois tous les autres. Bref,
vous l’avez compris, Ummagumma n’est
pas un grand Pink Floyd, loin de là et, quelque part, on pourrait même
dire qu’il n’est pas vraiment indispensable, cependant, quelque part, il est plutôt
important pour l’évolution du groupe en tant que tel puisqu’il prouve de fort
belle manière que, l’alchimie qui fonctionnait si bien dans Pink Floyd, c’était
les quatre membres ensemble, avec leurs qualités et leurs défauts, et non, en
aucun cas, chacun pris seul de son coté, ce que la suite, finalement,
démontrera fort bien d’ailleurs…
Points
Positifs : -
Difficile de trouver beaucoup de points positifs dans ce qui est un des moins
bons albums de Pink Floyd, cependant, pris dans son ensemble, il reste suffisamment
de qualités pour justifier son achat, ne serais-ce, bien entendu, que pour sa
partie live qui nous propose quatre titres majeurs de l’époque : Astronomy
Domine, Careful with That Axe, Eugene, Set
the Controls for the Heart of the Sun et A Saucerful of Secrets. -
La pochette, bien entendu, probablement une des meilleures de toute la
discographie du groupe avec cette mise en abime superbe. -
Several
Species of Small Furry Animals Gathered Together in a Cave and Grooving with a
Pict est un pur délire sonore
de Roger Waters qui, ma foi, plaira aux fans d’expérimentations musicales et de
progressif. - Grantchester
Meadows de Roger Waters et The Narrow
Way de David Gilmour se laissent écouter… Points
Négatifs : -
Un des moins bons albums de Pink Floyd, un de ceux que l’on écoute le moins, un
de ceux que l’on achète uniquement afin de compléter sa collection. Ainsi,
malgré quelques qualités, l’ensemble est loin de valoir le coup, particulièrement
le second disque, celui où les quatre membres du groupe, en solo, nous
proposent des titres expérimentaux dont la quasi-totalité sont, soient trop
moyens, soient franchement mauvais ! -
Justement, les deux titres de Richard
Wright et de Nick Mason sont les gros points faibles de cet album et, quelque
part, on ne peut pas vraiment dire, non plus, que ceux de Gilmour et de Waters
soient des incontournables absolus, loin de là… - La preuve que trop d’expérimentation tue l’expérimentation. - Dommage que Ummagumma
n’ait pas été uniquement un album live. Ma
note :6,5/10
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