"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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dimanche 11 juillet 2021
KATLA
KATLA Cela
fait un an que le volcan Katla est entré en éruption et déverse sur tous les
alentours un déluge de cendres. Le village de Vík, proche de celui-ci, est naturellement
évacué et seuls y résident encore quelques téméraires : des scientifiques
venus observer l’éruption et le chef de la police, Gisli. Parmi les derniers
habitants de Vík se trouvent également Grima et son mari, qui sont restés là
pour s’occuper de leur bétail. Un jour, une femme, nue, en état de choc et le
corps couvert de cendres, est retrouvée errant sur les pentes du glacier proche
du volcan. Elle s’avère être suédoise et s’appeler Gunhild. Elle ne se souvient
pas des circonstances de sa disparition, mais elle dit travailler à l’hôtel de Vík.
Or, une Gunhild a bien travaillé dans cet établissement mais c’était… vingt ans
auparavant.
Katla Réalisation
: Baltasar Kormákur, Börkur Sigþórsson, Thora
Hilmarsdottir Scénario
: Sigurjón Kjartansson, Davíð Már Stefánsson, Lilja
Sigurðardóttir Musique : Högni
Egilsson Production :RVK
Studios Genre : Fantastique,
Science-Fiction Titre
en vo : Katla Pays
d’origine : Islande Chaîne
d’origine :Netflix Diffusion
d’origine : 17 juin 2021 Langue
d'origine : islandais, suédois, anglais Nombre
d’épisodes : 8 x 45 minutes Casting : Guðrún
Ýr Eyfjörð : Gríma Ingvar
Sigurðsson : Þór Björn
Thors : Darri Íris
Tanja Flygenring : Ása Þorsteinn
Bachmann : Gísli Aliette
Opheim : Gunhild Sólveig
Arnarsdóttir : Magnea Haraldur
Ari Stefánsson : Einar Birgitta
Birgisdóttir : Rakel Helga
Braga Jónsdóttir : Vigdis Björn
Ingi Hilmarsson : Leifur Aldís
Amah Hamilton : Eyja Hlynur
Atli Harðarson : Mikael
Darrison Valter
Skarsgård : Björn Baltasar
Breki Samper : Kjartan Guðrún
Gísladóttir : Bergrún Jóhanna
Friðrika Sæmundsdóttir : Brynja Kristín
Þóra Haraldsdóttir : Álfheiður
Grímsdóttir Hlynur
Harðarson : Mikael Agata
Árnadóttir Coadou : Gríma, jeune Kolfinna
Orradóttir : Ása, jeune
Mon
avis : Grand amateur de productions
nordiques, ce n’est pas vraiment une surprise que je me sois lancé dans le
visionnage de ce Katla, mini-série
islandaise en huit épisodes paru il y a tout juste quelques semaines sur
Netflix. Pourtant, ici, d’entrée de jeu, j’étais pour le moins méfiant vis-à-vis
de cette série, non pas en raison de son origine – après tout, pour y avoir
déjà été, je suis un grand amoureux de l’Islande – mais davantage en raison du
fait que la thématique habituelle des productions nordiques, c’est-à-dire, le
thriller, brillait par son absence puisque Katla
est, avant toute chose, une œuvre fantastique ! Voilà, le terme est posé
et, ici, deux catégories de spectateurs se font face : les premiers, qui n’apprécient
pas le genre passeront rapidement leur chemin, les seconds, qui en sont fan et
dont je fais parti, se laisseront tenter par l’expérience puisque, après tout,
les terres du nord et plus particulièrement l’Islande, sont oh combien propices
à nous offrir des récits fantastiques, ne serais-ce que par leur ambiance
particulière et leurs paysages désolés. Le souci, c’est que, dans le cas
présent, la seconde catégorie aurait mieux fait de prendre ses jambes à son cou
et de passer son chemin… En effet, avec Katla,
nous sommes au-delà de la déception et, ma foi, pas qu’un peu ! Pourtant,
le postulat de départ aurait put, à défaut d’être sensationnel, accoucher d’une
série plus ou moins regardable : des personnes recouvertes de cendre
volcanique apparaissent mystérieusement et viennent troubler la quiétude des
quelques rares habitants de Vík, ma foi, pourquoi pas ? Oui, tant que l’on
pouvait se dire que celles-ci étaient les copies d’anciens habitants décédés
voir que ces derniers étaient, tout simplement, revenus à la vie. Or, rapidement,
on se rend compte que les choses vont être nettement plus compliquées lorsqu’apparaissent,
rapidement puis au fil des épisodes, de nouvelles copies d’individus encore en
vie mais désormais plus agés et autres joyeusetés du même genre – sans oublier
le corbeau à la plume blanche qui meurt, a une copie qui finit, elle aussi par
mourir sans que l’on sache bien le pourquoi du comment… Ajoutons à cela un
rythme d’une lenteur indicible qui m’aura presque fait plonger, à de multiples
reprises, dans les bras de Morphée, bon nombre d’incohérences scénaristiques et
des protagonistes dont le charisme rivalise avec celui d’une huitre et l’on
obtient, au final, une série tout simplement navrante, pas crédible pour un sou
et qui frôle allègrement avec le néant absolu. Reste les magnifiques paysages
islandais, entraperçus ici et là mais ceux-ci, bien évidement, ne suffisent
nullement à sauver les meubles de ce qui est bel et bien une catastrophe !
Points
Positifs : -
Un postulat de départ qui, ma foi, était loin d’être inintéressant avec ces
anciens individus qui apparaissent mystérieusement, recouverts de cendres, et
qui s’avèrent être les copies conformes d’anciens habitants, décédés ou disparus… -
Les magnifiques paysages islandais qui, bien évidement, raviront les amoureux
de cette ile sauvage et magnifique ! Points
Négatifs : -
Si le premier épisode pouvait plus ou moins faire illusion, assez rapidement,
le spectateur se rend compte de la supercherie auquel il a affaire et la suite
ne sera qu’une longue confirmation de la chose. Pas crédible, bourré d’incohérences
scénaristiques majeures, Katla est
une série tellement navrante qu’elle en est presque un cas d’école ! -
Mais pourquoi les auteurs ne se sont pas contentés de faire de ses doubles des
copies d’habitants décédés ou prétendus tels ? Pourquoi cette idée de
doubles de personnes encore en vie, qu’elles aient le même age ou pas ?
Pourquoi ces copies d’individus qui n’avaient rien à voir avec les locaux ?
Non, décidément, tout cela est débile ! -
Plus en avance dans l’intrigue et plus celle-ci tombe dans le grand n’importe
quoi. Bref, aller au bout de cette série est presque un exploit… -
Un rythme de sénateur, terriblement ennuyeux, qui n’arrange absolument pas les
choses. -
Des personnages peu voir pas du tout charismatiques et pas attachants pour un
sou. -
Même les acteurs n’ont pas l’air d’être franchement inspirés par la chose… Ma
note :2/10
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