"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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lundi 5 avril 2021
LE SERPENT
LE
SERPENT Au
milieu des années 1970, à Bangkok, la série suit Charles Sobhraj et sa complice
Marie-Andrée Leclerc. Sous les faux noms d'Alain et Monique Gautier, le couple
se fait passer pour des diamantaires et revend des pierres précieuses volées à
des touristes. Ils droguent, volent et tuent de jeunes hippies routards, leur
subtilisant leur passeport et leur argent. Herman Knippenberg, un diplomate
néerlandais, commence à enquêter sur les meurtres de touristes hollandais et
découvre des indices menant à Sobhraj.
Le Serpent Réalisation
: Tom Shankland, Hans Herbots Scénario
: Richard Warlow, Toby Finlay Musique : Dominick
Scherrer Production :Mammoth
Screen Genre : Drame,
Thriller, Biographique Titre
en vo : The Serpent Pays
d’origine : Royaume-Uni Chaîne
d’origine :BBC One Diffusion
d’origine : 01 janvier 2021 – 14 février 2021 Langue
d'origine : anglais, français, néerlandais, thaï Nombre
d’épisodes : 8 x 57 minutes Casting : Tahar
Rahim : Charles Sobhraj, dit Alain
Gautier Jenna
Coleman : Marie-Andrée Leclerc, dit
Monique Gautier Billy
Howle : Herman Knippenberg Ellie
Bamber : Angela Knippenberg Amesh
Edireweera : Ajay Chowdhury Tim
McInnerny : Paul Siemons Mathilde
Warnier : Nadine Gires Grégoire
Isvarine : Remi Gires Fabien
Frankel : Dominique
Renelleau Chicha
Amatayakul : Suda Romyen Sahajak
Boonthanakit : Major General
Janthisan İlker
Kaleli : Vitali Hakim Adam
Rothenberg : Gilbert
Redland Supadej
Wongwatanaphan : Yotin Ellie
de Lange : Helena Dekker James
Gerard : Jules Dupont Apasiri
Kulthanan : Lawana William
Brand : Ambassadeur
van Dongen Chotika
Sintuboonkul : Kannika Ryan
O'Donnell : Greg Raynott Libby
Jennings : Viola Raynott Raphael
Roger Levy : Conte
Michel-Andre Jurion Alice
Englert : Teresa
Knowlton Tim
McMullan : Douglas
Cartwright Nicole
Beutler : Dagmar Boeder Surasak
Chaiyaat : Romyen Ruby
Ashbourne Serkis : Celia
Austin Armand
Rosbak : Willem Bloem Dasha
Nekrasova : Connie-Jo
Bronzich Bussayarangsri
Saringkaphaiboon : le Pathologiste Deepika
Parajuli : la Déesse
vivante Kumari du Népal
Mon
avis : Une bonne, que dis-je, une
excellente surprise que Le Serpent,
mini-série de la BBC – et, comme chacun sait, les anglais sont toujours aussi
doués pour ce qui est du genre – qui met en avant une des figures du crime les
plus célèbres et les plus étonnantes des années 70, ce triste sir de Charles
Sobhraj. Pour celles et ceux qui ne le connaitraient pas, ce français d’origine
vietnamienne et indienne aura marqué les esprits lorsque, au beau milieu des
années 70, celui-ci fut arrêter en Inde et que le grand public appris, stupéfait,
ses nombreux méfaits : visant particulièrement les jeunes occidentaux qui,
en quête de spiritualité – nous sommes très peu de temps après les années 60 et
les hippies rêvaient encore de destinations exotiques comme l’Inde ou Katmandou
au Népal – Sobhraj et ses complices savaient comment les amadouer avant de,
fatalement, les droguer, les voler puis les tuer dans bon nombre des cas, ce,
en échappant pendant longtemps aux forces de l’ordre, il faut le dire, soit
dépassées par les événements, soit ne se souciant guère de quelques
disparitions de plus… Une figure notable du crime qui fit encore parler de lui
par la suite, que ce soit en raison de ses évasions spectaculaires, de sa
petite vie tranquille en France – eh oui – avant que, dernier pied du nez du
destin, il n’aille se jeter dans la gueule du loup au Népal, en 2003 où, actuellement,
il est toujours emprisonner… Bref, un salaud finit mais dont le parcours
criminel, ainsi que sa traque, avaient de quoi nous offrir un bon scénario pour
une fiction, ce qui, il faut le reconnaitre, fut le cas avec cette mini-série
de la BBC qui, en toute franchise,
est quasiment sans la moindre faute. Reconstitution historique sans faille et
qui nous replonge dans l’ambiance de l’époque, acteurs de qualité et sur lequel
il n’y a pas grand-chose si ce n’est du bien – mention spéciale, forcément, à Tahar
Rahim, glaçant d’exactitude dans son interprétation du tueur – bande son de qualité,
mise en scène presque parfaite… bref, avec Le
Serpent, il n’y a que de bonnes, que dis-je, de très bonnes choses à dire
et si vous appréciez les thrillers historiques, si vous souhaitez découvrir une
figure criminelle qui aura marquer son époque et si vous souhaitez, tout
simplement, passer un très bon moment devant une série de très bonne qualité,
alors, il est évidant que vous ne pouvez pas passer à coté de ce Serpent, sans nul doute, une des
meilleures séries de ce début d’année 2021…
Points
Positifs : -
Une excellente série qui revient de fort belle manière sur celui qui fut une
des figures criminelles les plus marquantes des années 70, Charles Sobhraj,
individu glacial qui tua pas mal de jeunes hippies qui visitaient le sud-est
asiatique, ce, uniquement afin de les voler. Bien évidement, Le Serpent n’est pas la première série
du genre, cependant, il faut reconnaitre que rares sont celles d’aussi bonne qualité… -
Revenant sur les divers crimes de Sobhraj et ses complices ainsi que sur sa
traque par un diplomate néerlandais, Le
Serpent, tout au long de ses huit épisodes, est terriblement captivant et
vous tiendra en haleine de bout en bout ! -
Le casting est, indéniablement, une des grandes forces de cette série et l’intégralité
de celui-ci est très bon. Bien évidement, Tahar Rahim est tout simplement
parfait dans on interprétation de Charles Sobhraj. -
Une excellente mise en scène qui alterne régulièrement entre divers époques des
événements. -
Reconstitution historique sans faille, bande originale qui nous replonge dans
les années 70, décors, photographie, ma foi, il n’y a rien à redire si ce n’est
du bien au sujet de cette série. Points
Négatifs : -
C’est une excellente chose que les divers protagonistes parlent entre eux
suivant leurs langues d’origine, qu’ils alternent suivant leurs interlocuteurs,
cependant, par moments, il y a tout de même de sacrées coquilles puisque
lorsque l’on voit des francophones discuter entre eux en anglais, il y a de
quoi être dubitatif… Ma
note :8,5/10
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