"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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vendredi 26 mars 2021
MEDUSA
MEDUSA Annie
Lennox 1
- No More I Love You's (Joseph Hughes, David Freeman)
4:51 2
- Take Me to the River (Al Green, Mabon Hodges) 3:31 3
- A Whiter Shade of Pale (Keith Reid, Gary
Brooker, Matthew Fisher) 5:17 4
- Don't Let It Bring You Down (Neil Young) 3:36 5
- Train in Vain (Mick Jones, Joe Strummer) 4:38 6
- I Can't Get Next to You (Norman Whitfield, Barrett
Strong) 3:09 7
- Downtown Lights (Paul Buchanan) 6:42 8
- Thin Line Between Love and Hate (Richard Poindexter,
Robert Poindexter, Jackie Members) 5:53 9
- Waiting in Vain (Bob Marley) 5:40 10
- Something So Right (Paul Simon) 3:54
Medusa Musicien
: Annie
Lennox Parution
: 06 mars 1995 Enregistré : Janvier
1994 – Mai 1994 Durée : 47:11 Genre
: Pop,
Rock, Electronique, Dance Producteur : Stephen
Lipson Label
:
RCA Musiciens : Annie
Lennox : chant,
claviers, flûte Stephen
Lipson : programmation,
guitare, claviers, basse Martin
De Vries : claviers,
programmation Peter-John
Vettese : claviers Andy
Richards : claviers Mathew
Cooper : claviers Tony
Pastor : guitare Doug
Wimbish : basse Luís
Jardim : basse,
percussions Dan
Gillen : batterie Neil
Conti : batterie Judd
Lander : harmonica Mark
Feltham : harmonica Pandit
Dinesh : tablas Kirampal
Singh : santoor James
McNally : accordéon Anne
Dudley : arrangements
des cordes, cuivres et orchestraux
Mon
avis : En décembre dernier, j’avais eu l’immense
plaisir de vous parler de A
Christmas Cornucopia, formidable disque de reprises de chants de Noël
par la nom moins sublime Annie Lennox, sans nul doute, une des chanteuses les
plus fascinantes de l’histoire de la musique populaire. Cependant, au vu de sa
thématique pour le moins singulière, cet opus aura put en troubler plus d’un, y
compris parmi les fans de l’écossaise qui, pourtant, y livre tout simplement
une prestation pour le moins fascinante alors que le pari était, pour le moins,
casse gueule… Autres temps, autres lieux et si l’on remonte au milieu des
années 90 et, plus précisément, en 1995, année faste pour ma part, nous
retrouvons une Annie Lennox nettement plus jeune qui, après le gros succès de
son tout premier opus solo, le très bon Diva, revenait
se rappeler à notre bon souvenir avec Medusa,
un album de reprises qui, accessoirement, est peut-être le plus connu de la
chanteuse… Chose curieuse que ce soit un disque de reprises qui trône, ainsi,
au firmament de la carrière de l’écossaise, ce serait pourtant oublier, un peu
trop rapidement l’immense talent de cette dernière et son don, certain, pour se
réapproprié n’importe quelles chansons, y compris parmi les plus connues, et leur
redonner un second souffle et donner l’impression que celles-ci ont été écrites
pour elle ! Car bon, comment dire, dans Medusa, s’il n’y pas la moindre création originale d’Annie Lennox,
comment ne pas reconnaitre, malgré tout, que nous avons affaire, non seulement,
à un album majeur de celle-ci, mais aussi, que cet opus fut un des plus
marquants de son époque, glanant, au passage, moult récompenses. Bien
évidement, pour cela, il y a la voix de l’écossaise, inimitable et qui transforme,
de fort belle manière, des titres d’artistes aussi variés que The Clash, Neil
Young, Procol Harum, Bob Marley, Paul Simon ou Al Green, pour ne citer que
quelques exemples parmi les plus évidents. Et, justement, quand on connait les
versions originales, le style de celles-ci et qu’on les retrouve dans ce Medusa, métamorphosées et magnifiées par
une Annie Lennox en état de grâce, comment ne pas s’incliner bien bas devant
cette dernière et reconnaitre, une fois de plus, que des chanteuses comme elle
furent rarissimes dans l’histoire de la musique, voir, quasiment inexistantes à
notre époque, mais ceci, bien évidement, est un autre problème qui ne nous empêche
nullement d’apprécier, encore et encore, jusqu’à l’extase, ce Medusa qui reste, au bout d’un quart de
siècle, toujours aussi sublime…
Points
Positifs : - Probablement
un des tous meilleurs albums d’Annie Lennox, si ce n’est, en tous cas, son plus
connu. Immense succès lors de sa sortie, en 1995, Medusa, album de reprises, est un opus quasiment parfait de bout en
bout et qui nous prouve, définitivement, l’incontestable talent de l’écossaise
qui, ici, réussit le tour de force de se réapproprié moult titres majeurs et de
les sublimer… -
Il est tout de même incroyable de constater comment Annie Lennox alterne entre
des genres aussi diverses que le rock, la soul, le progressif, ce, sans que le
résultat final ne dénote nullement. -
Pas de points faibles dans cet opus, c’est un fait, mais il faut admettre que
deux titres se démarquent nettement du lot : le sublime No More I Love You's et, bien entendu, l’intemporel
A Whiter Shade of Pale de Procol
Harum. -
S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa
voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage
d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent
nullement à la cheville. -
Une pochette sobre, en noir et blanc, avec une Annie Lennox dénudée mais qui n’en
reste pas moins fort réussie. Points
Négatifs : - Bien
entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer
devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la
chandelle… -
Suivant vos gouts musicaux, il se peut que vous soyez plus sensibles à certains
titre au détriment d’autres, ce qui est plutôt compréhensible. Ma
note :8,5/10
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