"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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dimanche 14 mars 2021
LES DRUIDES – CRÉPUSCULE
LES
DRUIDES – CRÉPUSCULE Cherchant
à identifier les responsables des meurtres de plusieurs moines, le druide
Gwenc’hlan et son apprenti Taran ont rapidement suivi la piste des Esussiens,
une secte de chrétiens directement issue de l’Imperium Dei. Les fanatiques se
sont fait un devoir de mettre à néant l’ordre druidique en s’emparant de leurs
plus fameux symboles. En particulier, ils recherchent le Chaudron de Dagda.
Gwenc’hlan et ses compagnons ont le même objectif. Aussi, aidés par une tribu
picte, pensent-ils pouvoir en découvrir le chemin, en s’emparant de la pierre
de destinée volée et gardée par des vikings. L’escapade tourne au désavantage
de Gwenc’hlan qui, avec plusieurs de ses comparses, est fait prisonnier. Alors
que les vikings s’apprêtent à mettre un terme à l’existence du druide, Taran,
assisté de quelques guerriers pictes, parvient à retourner la situation à son
avantage. Les vikings sont défaits et la pierre de destinée peut livrer son
secret : elle indique le chemin du chaudron de Dagda. Il s’agit alors de se
rendre en terre lointaine, à l’ouest. Un voyage qui nécessite, en tout cas,
d’affronter des froids extrêmes et de passer de longues semaines à voguer sur
l’océan. Au même moment, en Bretagne, Verus, sous prétexte de venger la mort
des moines assassinés, poursuit le massacre des druides. Une attitude qu’exècre
de plus en plus le pourtant conservateur Gwénolé...
Les Druides – Crépuscule Scénario
: Jean-Luc Istin, Jigourel Dessins
: Jacques
Lamontagne Couleurs : Jacques
Lamontagne Couverture : Jacques
Lamontagne Editeur
: Soleil Genre : Historique,
Aventure, Fantastique Pays
d’origine : France Langue
d’origine : français Parution : 14
mars 2012 Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Avec Crépuscule, sixième tome de la saga,
nous abordons la conclusion de ce qui est le premier – et le plus long – cycle des
Druides,
œuvre du trio composé de Jean-Luc Istin et de Thierry Jigourel pour ce qui est
du scénario et de Jacques Lamontagne pour ce qui est des dessins. Bien entendu,
si vous avez eu l’occasion de lire mes critiques précédentes, vous avez compris
que je ne porte pas vraiment cette BD dans mon cœur et même si je reconnais que
celle-ci peut-être un agréable passe temps et qu’elle ravira les amateurs de
légendes celtiques, dans l’ensemble, celle-ci reste pas original pour un sou, trop
conventionnel et même, pire, éloignée de son postulat de départ – on s’attendait
à une espèce de Nom
de la Rose dans l’univers des druides des débuts du Christianisme et on
s’est trop rapidement retrouvé avec une saga mystico légendaire où dieux et
magie ne sont jamais bien loin… Pourtant, malgré mon manque d’enthousiasme vis-à-vis
de cette saga et le fait que je n’en n’attendais plus rien depuis longtemps,
malgré une succession de tomes qui se sont avérés, au mieux, moyens, ce sixième
volume m’est apparu comme étant… une bonne, que dis-je, une très bonne surprise !
Déjà, débutons par les dessins de Jacques Lamontagne dont je vous dis depuis le
début que je ne suis pas fan de son style : dans ce nouvel album, force
est de constater que le québécois a fait d’énormes progrès et même si son style
n’est pas vraiment ma tasse de thé, je dois reconnaitre que, pour la toute
première fois, j’ai apprécié son travail. Ensuite, il y a le scénario de ce
sixième tome qui, pour rappel, conclu le premier cycle de la saga… Ma foi, si l’on
peut trouver pour le moins singulier que nos protagonistes se rendent sur le
continent américain, en lisant les explications des auteurs, la chose apparait
moins impossible que cela et, surtout, au vu du déroulé de l’intrigue, il est
évidant que ce n’est pas illogique, loin de là. Quand aux fameuses révélations
qu’on était en droit d’attendre, si certains trouveront un ou deux détails
tirés par les cheveux, celle-ci, dans l’ensemble, sont plutôt bonnes et je dois
reconnaitre que je ne m’attendais pas que l’un des méchants soit… bon, je n’en
dirais pas plus ! Bref, si jusqu’à présent, Les Druides ne brillaient nullement dans le petit monde de la BD
française, ce sixième volet est, incontestablement, le meilleur du lot et
conclut à merveille un premier cycle certes trop moyen pour être honnête.
Espérons, à présent, que la suite soit du même acabit, histoire de poursuivre
en beauté !
Points
Positifs : -
Le meilleur volet de la saga depuis ses débuts et, accessoirement, une bonne
conclusion à ce premier cycle. C’est une très bonne surprise surtout que les
volets précédents étaient trop moyens pour être honnêtes et on espère, à
présent, que les trois prochains tomes soient du même acabit ! -
Un petit voyage sur le continent nord-américain loin d’être aussi improbable
que cela, des révélations totalement inattendues et plutôt intéressantes, d’anciens
méchants devenus gentils, des gentils qui s’avèrent être de gros salauds. Bref,
les auteurs surprennent enfin leurs lecteurs et c’est une bonne chose. -
J’ai put dire bien du mal du style de Jacques Lamontagne depuis les débuts de
la saga, cependant, dans ce sixième volet, il est évidant que celui-ci livre sa
meilleure prestation et ce, de très loin. Alors oui, je ne suis pas devenu,
subitement, fan de ce dernier, mais bon, cette fois ci, j’ai apprécié son
travail. -
Une couverture simple, efficace et plutôt bonne. Points
Négatifs : -
Malgré une fin de cycle plutôt bonne, il ne faut pas se leurrer, Les Druides reste une saga beaucoup trop
conventionnelle dans son traitement et sans grande originalité. A réserver,
donc, aux fans absolus du genre. -
Quelques révélations un peu tirées par les cheveux, il faut le reconnaitre… -
Il manque une certaine dose de folie au style de Jacques Lamontagne pour faire
de lui un grand artiste. Ma
note :7,5/10
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