"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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mardi 1 décembre 2020
BLONDE ON BLONDE
BLONDE
ON BLONDE Bob
Dylan 1
- Rainy Day Women ♯12 & 35 (Bob Dylan) 4:36 2
- Pledging My Time (Bob Dylan) 3:50 3
- Visions of Johanna (Bob Dylan) 7:33 4
- One of Us Must Know (Sooner or Later) (Bob Dylan) 4:54 5
- I Want You (Bob Dylan) 3:07 6
- Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again (Bob
Dylan) 7:05 7
- Leopard-Skin Pill-Box Hat (Bob Dylan) 3:58 8
- Just Like a Woman (Bob Dylan) 4:53 9
- Most Likely You Go Your Way (And I'll Go Mine) (Bob
Dylan) 3:30 10
- Temporary Like Achilles (Bob Dylan) 5:02 11
- Absolutely Sweet Marie (Bob Dylan) 4:57 12
- 4th Time Around (Bob Dylan) 4:35 13
- Obviously 5 Believers (Bob Dylan) 3:35 14
- Sad Eyed Lady of the Lowlands (Bob Dylan) 11:23
Blonde on Blonde Musicien
: Bob
Dylan Parution
: 16 mai 1966 Enregistré : 05
octobre 1965 – 10 mars 1966 Durée : 71:23 Genre
: Rock,
Folk, Blues Producteur : Bob
Johnston Label
:Columbia Musiciens : Bob
Dylan : Guitare,
Harmonica, Piano, Clavier, Chant Al
Kooper : Orgue, Clavier Robbie
Robertson : Guitare, Chant Joe
South : Guitare Rick
Danko : Guitare basse,
Violon, Chant Bill
Atkins : Clavier Wayne
Butler : Trombone Kenny
Buttrey : Batterie Paul
Griffin : Piano Garth
Hudson : Clavier,
Saxophone Jerry
Kennedy : Guitare Sanford
Konikoff : Batterie Richard
Manuel : Batterie,
Clavier, Chant Wayne
Moss : Guitare, Chant Hargus
"Pig" Robbins : Piano, Clavier Henry
Strzelecki : Guitare basse Charlie
McCoy : Guitare basse,
Guitare, Harmonica, Trompette
Mon
avis : Aussi
incroyable que la chose puisse paraitre, depuis que ce blog existe – et, mine
de rien, cela commence à faire un sacré petit paquet d’années – je n’avais eu l’occasion
de vous parler que d’un seul et unique album du grand Bob Dylan, sans aucune
discussion possible, un des plus grands auteurs compositeurs interprètes de la
seconde moitié du vingtième siècle et, bien entendu, une des plus grandes
figures du monde de la musique. Bien entendu, ce fut par le biais du magnifique
Highway
61 Revisited, sans nul doute, un de ses meilleurs opus mais aussi un de
ses plus importants, le virage électrique étant, dans celui-ci, parfaitement
assumé, au grand dam des fans de la première heure, ayatollahs du folk qui
auront estimé que leur idole de jadis se prostituait pour céder aux sirènes
alléchants du star-système. Mais bon, tandis que les bobos newyorkais se morfondaient,
le sieur Zimmerman poursuivait sa mue et, à l’issue d’une tournée harassante,
offrait au monde médusé ce Blonde on
Blonde, premier double-album de l’histoire de la musique et,
incontestablement, chef d’œuvre absolu de son auteur et, histoire d’enfoncer le
clou, chef d’œuvre tout court ! Sa mue étant parfaitement assumée et
achevée, sa première incarnation désormais jetée aux oubliettes, a tout juste
25 ans, Bob Dylan se décide donc a nous pondre un album où les genres les plus
divers se mêlent, où le folk est certes présent, mais électrifié, où blues et
rock ne sont jamais bien loin et qui révolutionnera tout simplement le monde de
la musique. Il faut dire que Dylan est plus inspiré que jamais et que les musiciens
qui l’accompagnent, qui deviendront par la suite The Band, c’est-à-dire, un des
meilleurs groupes américains de l’époque, ne sont pas en reste pour nous offrir
un album que l’on peut qualifier de parfait de bout en bout et où se succèdent
une flopée de titres majeurs voir exceptionnels : Rainy Day Women ♯12 & 35, Visions
of Johanna, One of Us Must Know
(Sooner or Later), I Want You, Stuck
Inside of Mobile with the Memphis Blues Again, Just Like a Woman, Absolutely
Sweet Marie et, bien entendu, l’apocalyptique Sad Eyed Lady of the Lowlands qui conclut magistralement l’album !
Bref, vous l’avez compris, dans Blonde on
Blonde, tout est parfait ou frôle la perfection, Dylan a toujours sa voie nasillarde
reconnaissable entre mille mais en s’en fout tellement elle fait partie du
personnage, musicalement, c’est du très haut niveau et, entre instants de pur grâce
absolue et d’autres tout simplement inoubliables, on ne peut que s’incliner
biens bas devant ce qui est bel et bien un sacré chef d’œuvre, un disque
magnifique comme, finalement, on n’en fait plus depuis bien longtemps…
Points
Positifs : - Un
des meilleurs albums de Bob Dylan et, accessoirement, un des plus grands
disques de tous les temps, tous genres confondus. Il faut dire qu’avec Blonde on Blonde, premier double-album
de l’histoire de la musique, le sieur Zimmerman avait fait fort, très fort,
offrant au monde non seulement un album quasiment parfait de bout en bout mais
aussi, et surtout, qui, musicalement, eut une importance notable, inspirant
bien d’autres musiciens. Bref, un incontournable absolu ! -
Rainy
Day Women ♯12 & 35, Visions of Johanna, One of Us Must Know (Sooner or Later), I Want You, Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again, Just Like a Woman, Absolutely Sweet Marie et Sad
Eyed Lady of the Lowlands sont, bien évidement, de très grandes chansons,
cependant, le reste de l’album mérite aussi le détour. - Un Dylan plus inspiré que jamais et dans la lignée
de son opus précédent, Highway 61
Revisited, c’est-à-dire, excellentissime, tout simplement. - On ne le dit peut-être pas assez mais il faut
louer toute la flopée de très bons musiciens qui accompagnent Dylan dans cet
opus et qui, pour certains, formeront ensuite The Band, un des groupes les plus
importants de l’histoire de la musique américaine. - Une pochette d’une simplicité absolue mais qui n’en
reste pas moins magnifique. Points
Négatifs : -
Bien entendu, à moins d’être totalement allergique à Bob Dylan et à sa voie nasillarde,
je ne vois pas ce que l’on peur reprocher à cet album ? Après, évidement,
les gouts et les couleurs ne se discutent pas… -
Les fans du Bob Dylan des débuts, auront pesté une fois de plus devant cet
album où se mêlent tant de styles différents et où la guitare électrique à
définitivement pris de l’importance. Pour la petite histoire, certains ne s’en
seraient toujours pas remis… Ma
note :9,5/10
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