"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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dimanche 15 novembre 2020
THIS IS US – SAISON 1
THIS
IS US – SAISON 1 Il
y a statistiquement 18 millions d'êtres humains qui partagent le même jour
d'anniversaire dans le monde. Mais il existe quatre personnes, réparties entre
New York et Los Angeles, qui partagent la même date d'anniversaire et qui
fêtent leurs 36 ans. Jack est un homme dont la femme Rebecca attend des
triplés. Mais l'un des enfants meurt à la naissance. Kevin est un acteur au
bout du rouleau qui n'en peut plus de jouer dans sa série télévisée et
démissionne. Kate est une jeune femme en surpoids qui rejoint un groupe où tous
les participants souhaitent maigrir. Elle y fait la rencontre de Toby. Quant à
Randall, il vient de retrouver son père biologique qui l'avait laissé devant
une caserne et avait permis son adoption. L'épisode nous révèle ensuite que
Jack et Rebecca sont les parents biologiques de Kévin et de Kate, et les
parents adoptifs de Randall. Leur histoire se passe en 1980, celle de leurs
enfants dans le présent.
This Is Us – Saison 1 Réalisation
: Dan Fogelman Scénario
: Dan Fogelman Musique : Siddhartha
Khosla Production :Barge
Productions, Rhode Island Ave. Productions, 20th Century Fox Television Genre : Drame Titre
en vo : This Is Us – Season 1 Pays
d’origine : États-Unis Chaîne
d’origine :NBC Diffusion
d’origine : 20 septembre 2016 – 14 mars 2017 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 18 x 42 minutes Casting : Milo
Ventimiglia : Jack Pearson
(né en 1944) Mandy
Moore : Rebecca Pearson, la femme
de Jack (née en 1950/51) Sterling
K. Brown : Randall
Pearson (né en 1980) Chrissy
Metz : Kate Pearson (née en 1980) Justin
Hartley : Kevin Pearson (né en 1980) Susan
Kelechi Watson : Beth Pearson,
la femme de Randall Chris
Sullivan : Toby, le petit
ami de Kate Ron
Cephas Jones : William Hill,
père biologique de Randall Faithe
Herman : Annie Pearson, fille de
Randall et Beth Eris
Baker : Tess Pearson, fille de
Randall et Beth Jon
Huertas : Miguel Lonnie
Chavis : Randall, 9 ans Mackenzie
Hancsicsak : Kate, 9 ans Parker
Bates : Kevin, 9 ans Milana
Vayntrub : Sloane
Sandburg Janet
Montgomery : Olivia Maine Gerald
McRaney : Dr Nathan Katowski John
Pollono : Tyler Hannah
Zeile : Kate, 15 ans Niles
Fitch : Randall, 15 ans Logan
Shroyer : Kevin, 15 ans Ryan
Michelle Bathe : Yvette Sam
Trammell : Ben Denis
O'Hare : Jessie Jimmi
Simpson : Andy Fannan Elizabeth
Perkins : Janet Malone, mère de
Rebecca Alexandra
Breckenridge : Sophie, amie
d'enfance de Kate Hari
Dhillon : Sanjay Jahiri, collègue de
travail de Randall Katie
Couric : elle-même Brian
Tyree Henry : Ricky, cousin
de William Amanda
Warren : Dorothy Hill, mère de
William Amanda
Leighton : Sophie, jeune Jeremy
Luke : Darryl
Mon
avis : Mon histoire personnelle avec This Is Us, série américaine qui a fait énormément
parler d’elle depuis le début de sa diffusion, en 2016, est pour le moins
particulière pour ne pas dire savoureuse… En effet, au départ, il y a quelques
mois, lors de sa diffusion sur M6, en
plein confinement (le premier, pas l’actuel, donc), cette série ne m’avait
absolument pas intéressé – et en plus, c’était en français – et même mon
épouse, qui avait tenté l’expérience, avait abandonné les frais. Puis, le temps
à passer et, fin octobre, cette dernière à décider de redonner une chance à
cette série mais en la voyant, cette fois ci, en VO, ce qui est toujours plus
appréciable et, ma foi, force est de constater que cela lui a suffisamment plut
pour qu’elle aille au bout des quatre très longues saisons composées, chacune,
de dix-huit épisodes – je vous laisse faire le calcul… Et moi dans tout cela ?
Eh bien, a priori indifférent à la chose, j’y jetais un œil curieux, de temps
en temps avant de, occasionnellement, regarder un épisode ou deux, par ci par
la, me renseignant, au passage, sur qui était qui et quel était le pourquoi du
comment. Bien évidement, plus ma femme s’enfilait les épisodes et les saisons,
je me disais qu’il me faudrait, tôt ou tard, m’attaquer à This Is Us : l’envie était trop forte et même si je n’en n’attendais
pas monts et merveilles, il fallait que je regarde cette série qui, avec son
synopsis de départ, a priori, d’une banalité affligeante – la vie d’une famille
sur plusieurs générations, c’est du vu et du revu – avait sut, à mes yeux,
faire mouche. La raison ? Une histoire familiale personnelle un peu
compliquée, le fait, tout simplement, que chaque famille en ce bas-monde,
finalement, possède suffisamment de secrets, de zones d’ombres, de jalousies,
de conflits, de drames pour être intéressante, à sa manière ? Oui,
probablement… Et donc, comme il était prévu, je me suis lancer dans le
visionnage de cette première saison de This
Is Us et, ma foi, je n’ai absolument pas été déçu, bien au contraire !
Alors bien sur, j’étais, ici, en terrain familier et je savais à quoi m’attendre
puisque, comme je l’avais dit précédemment, je connaissais les grandes lignes
de cette série, cependant, il y a, bien entendu, une différence entre regarder
un épisode par ci par la et une saison complète dans son intégralité et, ma
foi, après visionnage de la chose, je comprends parfaitement pourquoi j’ai put entendre
tant de louanges a l’égard de cette série. Ainsi, si le postulat de départ peut
apparaitre, a priori, banal, la grande force de This Is Us est de réussir à rendre la banalité d’une vie familiale
sur deux générations – voir plus par moments – terriblement passionnante, ce,
pour deux raisons, principalement… Premièrement, l’alternance entre les flashbacks
où l’on suit la vie des parents et les scènes se déroulant à notre époque où l’on
suit les enfants, désormais adultes et parents à leur tour, pour un d’entre eux
du moins. L’ensemble est plutôt bien réaliser et, ma foi, on ne s’y perd
jamais, ce qui est appréciable. Ensuite, il y le constat, pas évidant au départ
car on ne s’y attend pas, que tout à chacun, en regardant This Is Us, va s’identifier, à un moment ou un autre, a un
personnage, que certaines scènes lui rappelleront des souvenirs personnels et
que la thématique générale est, finalement, terriblement universelle :
après tout, cette famille Pearson, pourtant
typiquement américaine, cela pourrait être n’importe quelle autre famille dans
le monde, il suffirait de modifier les lieux, les personnages, les origines et
cela fonctionnerait tout autant. Bref, vous l’avez compris, alors que l’on
pouvait estimer que This Is Us ne
serait qu’une énième série mélodramatique comme les autres, celle-ci finit par
s’imposer, de par sa thématique universaliste, sa réalisation sans faille et un
casting cinq étoiles – il ne faut pas l’oublier celui-là – comme étant une
réussite incontestable qui en fait, du moins, dans son genre, une des meilleures
séries de ces cinq dernières années. Mais bon, nous n’en sommes qu’a la
première saison et il reste encore beaucoup de choses à dire au sujet de This Is Us, cependant, il sera toujours
temps d’y revenir lors des prochaines critiques qui, je le pense, serons probablement
plus courtes mais, malgré tout, tout aussi élogieuses à l’égard de cette série…
Points
Positifs : -
En partant d’un postulat de départ loin d’être original, This Is Us s’avère être une réussite incontestable qui, selon moi,
fait de cette série un des incontournables du genre ainsi que l’exemple parfait
de ce que devrait être une œuvre mélodramatique digne de ce nom. Ainsi, sa
thématique – la vie d’une famille sur deux générations – s’avère être bien plus
universaliste que prévu et ne laissera pas le spectateur indifférent. -
Une des grandes forces de This Is Us,
bien entendu, c’est qu’il est difficile de ne pas s’identifier à certains
protagonistes, que certaines scènes nous rappelleront des souvenirs personnels
et que, ma foi, on ne peut que constater que la vie de n’importe quelle
famille, lorsque l’on creuse un peu, peut être terriblement passionnante. -
Une réalisation sans faille dans l’ensemble, quand a l’utilisation des
flashbacks, très nombreux et qui varient dans le temps, force est de constater
que ces derniers sont très bien insérés dans les scènes du présent et ne
dénotent jamais, bien au contraire. -
Pour ce qui est du casting, si nous n’avons pas droit a un casting de
célébrités – c’est un fait – force est de constater que celui-ci est bon,
terriblement bon et qu’il est pour beaucoup pour la réussite de cette série. -
J’ai eu une préférence pour les scènes actuelles, celles où l’on voit les
enfants, désormais adultes : il faut dire que le nombre de protagonistes
est nettement plus conséquent et intéressant. -
Si cette première saison nous propose moult scènes marquantes, j’ai été
particulièrement touché par l’épisode de la mort de William, sans nul doute, un
de mes personnages préférés. Points
Négatifs : -
J’ai eu une crise d’urticaire à chaque fois que Rebecca Pearson pousse la
chansonnette : non seulement cela m’insupportait grandement, mais, en
plus, je n’ai guère apprécié le personnage en lui-même… -
Bien évidement, on n’échappe pas à quelques poncifs propres aux séries US dans
leur ensemble – étalages de grands sentiments et autres joyeusetés du même
genre – mais bon, pour une fois, ces derniers sont un peu moins nombreux qu’en
temps normal. Ma
note :8,5/10
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