TITANS – SAISON 1

TITANS – SAISON 1

Traverse City, dans le Michigan : l'adolescente Rachel Roth dotée de capacités surnaturelles fait régulièrement le même cauchemar, à savoir le décès d'un couple de trapézistes pendant un numéro de cirque avec leur fils, les Flying Graysons. Grâce à l'aide de sa mère, elle parvient à contenir les manifestations d'une force aux intentions maléfiques qui semble émaner d'elle. Pendant ce temps à Détroit, Dick Grayson, détective à la police municipale, reçoit la visite de sa nouvelle partenaire fraîchement transférée d'Oakland, Amy Rohrbach. En secret, ce dernier est un justicier, Robin, formé par Batman à Gotham City avant de quitter son parrain. Enfilant son costume, il inflige une leçon brutale à un groupe de trafiquants de drogue dont le chef est soupçonné de maltraitance sur une enfant. Rachel, de retour de l'école, est témoin de l'assassinat de sa mère par un homme à l'accent russe, l'Acolyte, qui lui apprend qu'elle a été adoptée. Grâce à ses pouvoirs, elle parvient à prendre la fuite en prenant le bus en direction de Détroit. Sur une route à l'extérieur de Vienne en Autriche, une jeune femme noire se réveille dans une voiture accidentée. L'homme à ses côtés est mort et le véhicule est impacté de plusieurs balles. Peu après, un groupe d'hommes armés parlant aussi russe reviennent finir le travail. La jeune femme s'enfuit. Près d'une station service, elle découvre dans sa poche ses papiers d'identité et une clef d'hôtel : elle s'appelle Kory Anders. Elle se rend à l'hôtel en question et trouve un homme ligoté dans un placard de sa suite. Ce dernier qui a très peur d'elle se détache de ses liens. Il décide de la tuer avec un couteau mais Kory le met KO d'un seul coup de poing. Après avoir appris le nom de son chef, Konstantin Kovar, elle décide d'aller lui rendre visite.

Titans – Saison 1

Réalisation : Akiva Goldsman, Greg Berlanti, Geoff Johns, Sarah Schechter

Scénario : Akiva Goldsman, Greg Berlanti, Geoff Johns, Sarah Schechter

Musique : Kevin Kiner, Clint Mansell

Production : Weed Road Pictures, Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television

Genre : Super-Héros

Titre en vo : Titans – Season 1

Pays d’origine : Etats-Unis

Chaîne d’origine : DC Universe, Netflix

Diffusion d’origine : 12 octobre 2018 – 21 décembre 2018

Langue d'origine : anglais

Nombre d’épisodes : 11 x 45 minutes

Casting :

Brenton Thwaites : Richard « Dick » Grayson / Robin

Teagan Croft : Rachel Roth / Raven

Anna Diop : Koriand'r / Kory Anders / Starfire

Ryan Potter : Garfield « Gar » Logan / Beast Boy

Minka Kelly : Dawn Granger / Dove II

Alan Ritchson : Hank Hall / Hawk

Tomaso Sanelli : Dick Grayson jeune

Curran Walters : Jason Todd / Robin II

Conor Leslie : Donna Troy / Wonder Girl

Reed Birney : Le Messager / Dr Adamson

Rachel Nichols : Angela Azarath

Melody Johnson : la mère

Jeff Clarke : le père

Logan Thompson : le frère

Jeni Ross : la sœur

Bruno Bichir : Niles Caulder / Chef, le leader de la Doom Patrol

April Bowlby : Rita Farr / Elasti-Girl, membre de la Doom Patrol

Dwain Murphy et Matt Bomer : Larry Trainor / Negative Man, membre de la Doom Patrol

Jake Michaels et Brendan Fraser : Clifford Steele / Robotman, membre de la Doom Patrol

Lester Speight : Clayton Williams / Atlas the Strongman

Seamus Dever : Trigon

Sherilyn Fenn : Melissa Roth

Lindsey Gort : Amy Rohrbach

Jarreth Merz : l'Acolyte

Mark Antony Krupa : Konstantin Kovar

Kyle Mac : Nick Zucco / Melting Man

Elliot Knight : Don Hall / Dove I

Marina Sirtis : le maire Marie Granger

Jeff Roop : Thomas Carson

Afrodite Drossos : Donna Troy adolescente

Alain Moussi : Bruce Wayne / Batman

Mon avis : Un sacré événement sur Le Journal de Feanor puisque, depuis que celui-ci existe, c’est la toute première fois que j’ai l’occasion de vous parler d’une série de super-héros ! La chose peut sembler pour le moins singulière, c’est un fait, puisque, élevé, en quelque sorte, aux Strange, Nova et autres Spécial Strange, ces derniers m’accompagnent depuis des décennies, de plus, vous aurez sans nul doute remarquer que le genre superhéroique a souvent droit de citer sur ce blog, par le biais, bien entendu, de la bande dessinée. Cependant, il y a une explication au fait que Titans soit ma première série du genre à apparaitre sur ce blog : en effet, je n’ai jamais été un grand fan des films de super-héros, n’en appréciant qu’une poignée, et ce, depuis que le genre a pris une certaine importance sur grand écran. Méprisant ce que je considère comme étant un effet de mode, au demeurant, plutôt nocif pour le processif créatif du matériel de base, c’est-à-dire, les comics, vous pouvez imaginer que, par la force des choses, si les films de super-slips ne m’intéressaient pas, je ne me voyais nullement me plonger dans leur équivalent sur le petit écran… Pourtant, car, comme chacun sait, il y a toujours une exception, cela faisait un certain temps que ce Titans m’intriguait, que je me disais que je pourrais toujours jeter un coup d’œil et, vous l’avez compris, ce fut chose faite ; pour quel résultat ? Eh ben, ma foi, vu sur trois jours, disons que si nous n’avons pas affaire a un chef d’œuvre, loin de là, cette première saison de Titans m’aura convaincu et, ma foi, au vu de mon peu d’attrait pour les adaptations super-héroiques a l’écran, c’est déjà un exploit ! Pour la petite histoire, Titans est l’adaptation d’un comics datant du début des années 80, œuvre du duo composé du scénariste Marv Wolfman et du dessinateur George Pérez, The New Teen Titans. A l’époque, cette série, alors une reprise, fut la réponse de DC aux très populaires X-Men de Marvel, au point même que, assez rapidement, le premier rattrapa, qualitativement parlant, le second, ces deux comics devenant, tout simplement, les deux meilleurs de leur époque… Certes, X-Men vendit plus et, en France, fut davantage connu – The New Teen Titans ne disposant pas de la force de publication des éditions Lug – cependant, avec du recul, cette série d’adolescent, plus mature, abordant tout un tas de problématiques que les mutants de Claremont ne faisaient qu’esquisser, n’avait strictement rien a envier aux X-Men, loin de là – ce qui tombe bien, c’est que les éditions Urban Comics sont en train de nous sortir l’intégral de la série, ce qui va enfin me permettre de la découvrir, mais il sera toujours temps de vous en parler en temps utile… Bref, une œuvre majeure, sans contestation possible et qui, au tout début des années 2000, revint sur le devant de la scène par le biais d’une adaptation animée de qualité, sobrement intitulé Teen Titans et qui, ma foi, m’aura laissé de fort bons souvenirs… Ainsi, vous comprenez probablement pourquoi cette série m’intéressait, pourquoi, si je ne devais en regarder qu’une seule, du moins, pour commencer, cela devait être celle-ci !? Quand aux critiques ? Allons bon, celles-ci ne m’intéressaient pas le moins du monde, surtout celles qui émanaient de ce que l’on peut qualifier de racistes, ces derniers estimant qu’une actrice à la peau noire – Anna Diop – ne pouvait pas interpréter une extraterrestre orange – Starfire. Et, franchement, j’ai eu bien raison de ne pas prendre en compte ces critiques car, ma foi, cette première saison de Titans est bonne, très bonne même ! Déjà, pour nos amis qui en sont restés a l’époque des champs de cotons, Anna Diop est une Starfire oh combien crédible – en plus d’être canon, mais ceci est une autre histoire – quand au reste, que dire… protagonistes plus agés pour certains, extrême violence de la chose, mise en avant de certains personnages quasiment inconnus… hum, eh bien, nous avons affaire a une adaptation, c’est-à-dire, que, entre The New Teen Titans du début des années 80, le dessin animée des années 2000 et la série actuelle, nous avons trois œuvres a la fois proches – protagonistes, certains enjeux – et différentes, chaque adaptation apportant son lot de modifications et de nouveautés, chacune en adéquation avec son époque. De même, les médias ne sont pas les mêmes, comme ces dernières années sont plus violentes qu’il y a quatre décennies… bref, rien de choquant a ce que, justement, Titans ne soit pas l’adaptation fidèle de l’œuvre originale de Wolfman et Pérez… Alors bien entendu, on pourra regretter que certains épisodes soient un peu longuets par moments ou cassent le rythme, ce serait déjà des critiques plus crédibles, et encore, j’ai déjà vu pire, ce qui signifie, du moins, à mes yeux, que pour une adaptation d’un comics, Titans s’en sort à merveille et que cette première saison m’a donner, non seulement envie de découvrir la suite mais aussi d’autres œuvres du même genre – qui a dit Umbrella Academy ?

Points Positifs :

- Une très bonne adaptation d’un comics qui, en son temps, c’est-à-dire, les années 80, fut tout simplement un des meilleurs du genre – a égalité avec les X-Men, c’est pour dire ! Bien évidement, les différences sont notables et nombreuses, cependant, c’est le lot de la plupart des adaptations, ce qui n’est pas forcément un défaut, surtout quand celles-ci sont bien faites, ce qui est le cas ici.

- Dans l’ensemble, le casting est plutôt bon voir très bon. Beaucoup n’ont pas apprécié Brenton Thwaites en Dick Grayson, personnellement, ce ne fut pas mon cas et je l’ai bien aimé, quand au cas Anna Diop, inutile de vous dire que je l’ai trouvé plutôt bonne en Starfire.

- Titans est violent ? Oui, mais cela ne m’a nullement gêné et j’ai plutôt apprécié cette ambiance plus sombre qui s’est dégager de cette adaptation, même si nous sommes loin de l’œuvre originale.

- Les protagonistes principaux sont tous particulièrement mis en avant – même si c’est Dick Grayson qui l’est le plus – et, pour les fans de DC, ce fut un plaisir que de voir les nombreux clins d’œil et autres apparitions de personnages mineurs – Hawk et Dawn – voir même de toute une équipe comme la Doom Patrol !

- Une intrigue assez prenante et qui alterne régulièrement avec de nombreux allers/retours entre passé et présent. Dans l’ensemble, on ne s’ennui guère, bien au contraire.

- Décors, costumes, effets spéciaux… oui, les moyens ont été mis dans cette série.

Points Négatifs :

- Quelques épisodes sont un peu longuets par moments et, du coup, cassent un peu le rythme de l’ensemble. Rien de catastrophique, loin de là, mais il faut reconnaitre que certains flashbacks, s’ils sont intéressants, s’attardent un peu trop sur le passé au détriment du présent…

- Si vous votez pour Marine Le Pen ou Donald Trump, si vous êtes issus du sud profond des USA, si vous en êtes restez a la bonne vieille époque des colonies et des champs de coton et si, lorsque vous partez vous balader le soir, vous n’oubliez jamais votre cagoule blanche, il est clair que vous allez détestez Anna Diop en Starfire !

Ma note : 8/10