THE PARADISE – SAISON 2

THE PARADISE – SAISON 2      

Lord Glendenning est décédé et Katherine vient d’hériter du Paradise. Elle vient de se marier avec Tom Weston, un ancien soldat de l’armée anglaise et doit maintenant s’occuper de sa belle-fille Flora, huit ans. Katherine fait revenir Moray au Paradise pour faire revivre le magasin. De son côté, Weston entend bien contrôler le Paradise pour évincer définitivement Moray.

The Paradise – Saison 2

Réalisation : Bill Gallagher

Scénario : Bill Gallagher, tiré du roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola

Musique : Maurizio Malagnini

Production : BBC Drama Productions

Genre : Romance, Drame

Titre en vo : The Paradise – Season 2

Pays d’origine : Royaume-Uni

Chaîne d’origine : BBC One

Diffusion d’origine : 20 octobre 2013 – 08 décembre 2013

Langue d'origine : anglais

Nombre d’épisodes : 8 x 50 minutes

Casting :

Emun Elliott : John Moray

Joanna Vanderham : Denise Lovett

Elaine Cassidy : Katherine Glendenning

Ben Daniels : Tom Weston, mari de Katherine

Matthew McNulty : Dudley

Sonya Cassidy : Clara

David Hayman : Jonas

Stephen Wight : Sam

Katie Moore : Susy

Lisa Millett : Myrtle, nouvelle cuisinière

Branka Katić : Clémence

Edie Whitehead : Flora, fille de Tom

Peter Wight : Edmund Lovett, l'oncle de Denise

Sarah Lancashire : Miss Audrey

Finn Burridge : Arthur

Adrian Scarborough : Fenton

Kevin Guthrie : Nathanial

Mon avis : Bon, il ne faut pas se leurrer, je n’avais guère été emballé par la première saison de The Paradise, série britannique – ce qui, pourtant, est gage de qualité – fortement inspiré de Au Bonheur des Dames, œuvre du sieur Emile Zola. Sympathique dans l’ensemble, qui se regardait plus ou moins bien et possédant quelques protagonistes intéressants, cette première saison péchait énormément pour deux raisons majeures : le coté trop gentillet, trop lisse de la série, mais le pire, c’était ce duo de personnages principaux, ce Mr Moray et cette Denise, aussi charismatiques que des huitres – surtout la seconde – et qui ne m’intéressaient pas le moins du monde – ce qui, ma foi, est toujours problématique dans une œuvre. Forcément, c’était avec une certaine méfiance que je me suis lancé dans le visionnage de cette seconde saison de The Paradise, sans grandes attentes et, principalement, par curiosité de découvrir comment tout cela allait s’achever. Or, si je n’attendais ni monts ni merveilles de cette saison, jamais, oh grand jamais, je n’aurais cru que celle-ci soit aussi… comment dire… médiocre voir carrément mauvaise lorsque l’on est arrivé aux derniers épisodes ! Une déception alors ? Pas une grande car je ne considérais pas The Paradise comme étant une bonne série, mais cette chute qualitative, impressionnante au demeurant, sincèrement, je ne m’y attendais pas… Alors certes, il y aura tout de même eu quelques bonnes choses dans cette seconde saison de The Paradise : la pauvre Katherine, mariée mais toujours amoureuse de cet inintéressant Moray, le fameux mari, personnage intéressant et qui apporte un certain souffle nouveau a la série, sans oublier Clara, la traditionnelle vrai-fausse méchante, tellement plus sympathique, finalement, que cette falote Denise. Mais c’est peu, trop peu pour relever le niveau d’une série qui, au final, m’aura surtout donné l’impression d’avoir perdu mon temps…

Points Positifs :

- Katherine est, indéniablement, le personnage le plus intéressant de cette série : loin d’être mauvaise, très sympathique avec sa belle fille, terriblement touchante en tant que femme blessée, son seul défaut, finalement, est d’être amoureuse d’un homme, Moray, qui ne la mérite pas.

- Tom Weston, le mari de Katherine, apporte un souffle nouveau à l’intrigue. Clara, elle, dans son rôle de vrai-fausse méchante est toujours aussi plaisante à suivre.

- La première partie de cette seconde saison se laisse regarder.

- Je l’ai bien aimé Clémence, même si, finalement, elle est assez stéréotypée.

Points Négatifs :

- John Moray et Denise étaient déjà, de mon point de vu, le duo perdant de la première saison de The Paradise et si ceux-ci n’y brillaient guère, bien au contraire, c’est encore pire dans cette seconde saison ! Toujours aussi falots, pas charismatiques pour un sou, inintéressants au possible, ils donnent envie de leur coller une bonne paire de baffes, surtout Denise !

- Arriver au milieu de la saison, on n’a plus qu’une seule envie : que tout cela s’achève ! Il faut dire qu’épisodes après épisodes, on tombe de plus en plus dans une médiocrité indicible et navrante au possible, quand a cette fin… autant ne pas en parler…

- Toujours aussi lisse, gentillet, propre… même la bande originale est sans la moindre saveur, quand aux personnages, ils sont tous stéréotypés, bien entendu.

- Sympa de présenter un personnage noir, le problème, c’est que nous sommes en plein XIXème siècle, en Grande-Bretagne, et que, comment dire… bah, des individus de couleurs photographes et totalement accepter par la société, je n’y crois pas une seconde !

Ma note : 5/10