LOW – DERRIÈRE LE BROUILLARD

LOW – DERRIÈRE LE BROUILLARD

Il y a des millénaires, les radiations du Soleil ont contraint les hommes à se replier dans les profondeurs des océans. À l’époque, une sonde avait été envoyée dans l’espace dans l’espoir de trouver un nouveau refuge pour l’Humanité. Celle-ci n’était jamais revenue. Jamais… jusqu’à ce que la scientifique Stel Caine reçoive la confirmation du retour de ladite sonde, écrasée à la surface. Veuve et mère de trois enfants – son fils Marik et ses deux jumelles : Della et Tajo, kidnappées par les pirates du terrible Roln –, il n’en faut pas plus à Stel pour lancer une expédition en quête des coordonnées qui pourraient bien sauver l’Humanité. Après maintes péripéties, Stel, accompagnée de Zem, parvient à la surface et repère la sonde. Elle se trouve en plein cœur d’une ruche géante peuplée de créatures volantes et venimeuses. Fortement affaiblie par les radiations, Stel parvient à s’en emparer… jusqu’à ce qu’un étrange individu intervienne et la détruise sous ses yeux. De retour sur Salus, les deux sœurs se préparent à rejoindre leur mère, mais leur programme est interrompu par Lena, fille de Roln envoyée auprès d’elles pour découvrir où se situe la sonde. En apprenant que Tajo est à l’origine de la mort de son peuple, Lena n’a plus qu’une idée en tête : se venger. Et Della, qui reproche à sa sœur d’avoir fait confiance à cette femme n’a pas l’intention de lui venir en aide…

Low – Derrière le brouillard

Scénario : Rick Remender

Dessins : Greg Tocchini

Encrage : Greg Tocchini

Couleurs : Greg Tocchini, Dave McCaig

Couverture : Greg Tocchini

Genre : Aventure, Action, Science-Fiction

Editeur : Image Comics

Titre en vo : Low – Outer Aspects of Inner Attitudes

Pays d’origine : Etats-Unis

Parution : 17 octobre 2017

Langue d’origine : anglais

Editeur français : Urban Comics

Date de parution : 23 février 2018

Nombre de pages : 120

Liste des épisodes

Low 16-19

Mon avis : Faisant totalement l’impasse sur le sort de Stel Caine, qu’on avait laissé en bien mauvaise posture a l’issu du tome précédant, ce quatrième volume de Low n’en reste pas moins assez réussi scénaristiquement parlant. Il faut dire que la mise en avant de Tajo, quasiment le seul protagoniste principal qui apparait dans ces pages, nous entraine dans une cité de Salus décadente et au bord de la destruction, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Bien entendu, les fans absolus de Stel pourront trouver a redire quand a l’absence de l’héroïne de la saga, cependant, a bien y regarder, le procédé utilisé par Remender est plutôt malin, permettant a celui-ci de distiller un certain suspens quand au sort de cette éternelle optimiste qui, pour rappel, en avait pris plein la figure dans l’album précédant – enfin, suspens, on se doute bien que vu qu’on ne l’a pas vu mourir, c’est que, d’une manière ou d’une autre, nous n’en avons pas tout a fait finit avec Stel Caine. Quoi qu’il en soit, ici, c’est donc Tajo qui occupe le devant de la scène – Della brillant elle aussi par son absence – et, ma foi, si l’on n’échappe pas une fois de plus a de longs dialogues par moments un peu assommants sur ce qu’est l’espoir ou le désespoir, le tout est rapidement rattrapé par l’affrontement, en forme de course poursuite, entre notre jeune héroïne et une Lena plus sexy et fourbe que jamais. Ajoutons a cela un final qui laisse entrevoir que tout ce petit monde se retrouvera bientôt a la surface et l’on pourrait finir sur une note pour le moins positive… sauf que, questions dessins, si j’apprécie le style pour le moins particulier du sieur Greg Tocchini, force est de constater que, une fois de plus, certaines planches me paraissent bâclées pour ce qui est des visages des protagonistes ou de leurs proportions. Dommage car Low est une série fort plaisante et fort agréable a suivre…

Points Positifs :

- L’affrontement entre Tajo et Lena dans la cité décadente et proche de la destruction de Salus. Certes, il s’agit plus d’une course poursuite qu’autre chose mais celle-ci nous permet d’en découvrir davantage sur cette ville et ses habitants. De plus, tout cela est plutôt bien écrit et, assez rapidement, on est captiver par l’intrigue.

- Rick Remender laisse planer le suspens sur le sort de Stel Caine et, ma foi, c’est plutôt une bonne chose – même si on se doute bien que celle-ci n’est pas encore morte.

- Un nouveau protagoniste fait son apparition, Io, en retrouve Mertali et, petite cerise sur le gâteau, même Marik a droit à faire une apparition par le biais de flashbacks.

- Greg Tocchini est capable du pire mais aussi du meilleur. Et puis, cette colorisation est magnifique !

Points Négatifs :

- Toujours le même problème avec Greg Tocchini : l’artiste brésilien possède un style particulier mais original et plaisant dans l’ensemble, hélas, il est capable de nous pondre des planches somptueuses et d’en bâcler d’autres, surtout pour ce qui est de certains visages ou de certaines poses des protagonistes, tout cela faisant un peu brouillon par moments.

- On ne peut pas vraiment dire que cette couverture donne vraiment envie.

- Quelques phases de dialogues redondantes sur l’espoir et le désespoir que l’on s’est déjà taper un peu trop souvent dans les albums précédents.

Ma note : 7/10