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lundi 8 janvier 2018

COURS SANS TE RETOURNER


COURS SANS TE RETOURNER

Srulik, Juif Polonais de 8 ans et demi, fuit le ghetto de Varsovie, où il vit avec ses parents et son frère. Après la perte de sa famille, commence alors pour lui un long périple pour échapper aux soldats qui le recherchent. Pour survivre, Srulik doit tout oublier de son ancienne vie. Mais peut-on oublier son propre nom ?


Cours sans te retourner
Réalisation : Pepe Danquart
Scénario : Heinrich Hadding
Musique : Stéphane Moucha
Production : Kino Świat
Genre : Drame
Titre en vo : Lauf Junge lauf
Pays d'origine : Pologne, Allemagne, France
Langue d'origine : polonais, allemand
Date de sortie : 10 janvier 2014
Durée : 108 mn

Casting :
Andrzej Tkacz : Srulik Fridman / Jurek Staniak
Kamil Tkacz : Jurek
Zbigniew Zamachowski : Hersch Fridman, le père de Srulik
Elisabeth Duda : Magda Janczyk
Jeanette Hain : Madame Herman
Itay Tiran : Mosze
Mirosław Baka : Mateusz Wróbel
Grażyna Szapołowska : Ewa Staniak
Przemysław Sadowski : Kowalski
Izabela Kuna : Kowalska
Olgierd Łukaszewicz : Docteur Żurawski
Rainer Bock : officier SS
Katarzyna Bargiełowska : Riwa Fridman, la mère de Srulik
Urs Rechn : Scharführer SS
Julia Stachowicz : Sofia
Grażyna Błęcka-Kolska : Mania Wróbel
Lech Dyblik : Rybak

Mon avis : Les films basés sur la Shoah sont tellement nombreux depuis des années qu’ils sont devenus un genre a part entière dans le septième art. Il faut dire que, dans celui-ci, on trouve un peu de tout, du bon comme du moins bon, et donc, si l’on peut avoir un chef d’œuvre comme La Liste de Schindler, on peut également se coltiner une daube comme La Rafle. Mais bon, sans que je revienne sur tous les films du genre, pour ce qui est de l’œuvre qui nous préoccupe aujourd’hui, ce Cours sans te retourner, force est de constater que nous nous trouvons dans la moyenne haute du genre. Car bon, sans être un chef d’œuvre, loin de là, ce long métrage germano-polonais est plutôt agréable, surtout que, assez rapidement, il est difficile de ne pas être captiver par le sort de ce jeune enfant juif qui, pendant des années, va errer dans les forets et la campagne polonaise, essayant tant bien que mal de survivre au froid, a la faim et, bien entendu, aux nazis. Bien sur, tout cela est sans surprises puisque, le film étant autobiographique, on se doute bien que le gamin va survivre, cependant, malgré ce manque de suspens apparent, l’enfant subit tant d’épreuves, souvent très dures, que l’intérêt est bel et bien au rendez vous – sur ce point, Cours sans te retourner est un film dur et qui risque de choquer les plus sensibles. Cependant, malgré quelques scènes fortes et qui marquent les esprits et un ensemble agréable, ce long métrage n’en reste pas moins un peu conventionnel dans son traitement et loin, si l’on doit être tout a fait franc, de véritablement marquer les esprits, et ce, contrairement a d’autres films du même genre, surtout que, par moments, on a un peu l’impression d’avoir déjà vu tout cela en d’autres occasions. Bref, un film sympathique que ce Cours sans te retourner, assez dur et qui touchera bien des spectateurs mais qui, de par son traitement, a un peu de mal a sortir de la masse auquel nous a habituer le genre…


Points Positifs :
- Un film qui touchera principalement les spectateurs les plus sensibles au sujet et qui brille particulièrement par son histoire à la fois simple et extraordinaire : mine de rien, qu’un enfant aussi jeune ai survécu aussi longtemps dans de telles conditions est presque incroyable.
- Sans bouleverser le genre, ce long métrage n’en reste pas moins assez plaisant à regarder et est même captivant par moments.
- Cours sans te retourner regorge de scènes assez dures mais qui ne sont, finalement, que le simple reflet de l’époque.

Points Négatifs :
- Un traitement beaucoup trop conventionnel dans l’ensemble et sans grande surprise – si l’on sait par avance qu’il s’agit d’un récit autobiographique, jamais on ne s’inquiète véritablement du sort de l’enfant.
- Je me demande qu’elle peut être la part de réalité et de fiction là-dedans, car bon, comment dire, lorsque le gamin échappe aux nazis en grimpant sur un toit et en échappant aux balles, cela m’a sembler un peu exagéré – a moins de croire que tous les soldats étaient bigleux, ce qui est peu plausible…

Ma note : 7/10

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