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dimanche 31 décembre 2017

Bilan de l’année 2017


Bon bah voilà, comme chacun sait, nous sommes le 31 décembre 2017, à quelques heures à peine des douze coups de minuits qui annonceront la toute nouvelle année, 2018 ! Bien évidemment, et comme il est de coutume sur ce blog depuis sept ans désormais, je tenais à revenir sur les œuvres qui m’ont le plus marqués au cours de ces douze derniers mois. Bien sûr, je dois reconnaitre que cela n’a rien de bien original ; après tout, il est de coutume, dans les derniers jours d’une année, de rappeler les événements qui l’ont marqué (il suffit de regarder la télévision ou de lire la presse pour le constater), cependant, plutôt que de tourner autour du pot, il est temps de revenir sur cette année 2017 qui n’en a plus, désormais, pour très longtemps :


Livre de l’année : Les Annales du Disque-Monde

Indéniablement, 2017 restera comme une année plutôt particulière pour ce qui fut de mes lectures puisque, après la mainmise totale de Stephen King l’année passée, cette fois ci, ce furent trois auteurs qui se partagèrent les lauriers : Andrzej Sapkowski, Michael Moorcock et Terry Pratchett. Trois auteurs donc, trois cycles importants et un choix cornélien quand a mon choix de Livre de l’année 2017, car bon, pour être tout a fait franc, nombreux étaient ceux qui le méritaient. Cependant, après mure réflexion, je me suis dit que je ne pouvais décidément pas ne pas offrir la récompense a l’œuvre de Terry Pratchett, je veux bien évidement parler des Annales du Disque-Monde : pour la qualité de celle-ci, bien entendu, mais aussi parce que l’auteur, oh combien talentueux et dont le style qu’on lui connaissait, nous a quitter il n’y a pas si longtemps…


BD de l’année : Fables

Encore une fois, l’année écoulée fut d’une grande richesse pour ce qui fut de mes lectures BD. Riche et variée puisque, comme il est devenu de coutume, tous les genres, tous les horizons sont abordés sur ce blog, sans grande préférence – enfin, plus ou moins. Pourtant, malgré tout un tas de titres qui n’auraient pas démérités en tant que BD de l’année 2017, je n’ai guère hésité quand a mon choix final : Fables. Certes, l’œuvre de Bill Willingham n’est peut-être pas la meilleure dont j’ai eu l’occasion de vous parler sur ce blog, depuis que celui-ci existe, cependant, depuis que j’ai découvert ce comics mettant en scène des personnages de contes de fées et de légendes, je dois reconnaitre que je ne m’en lasse pas, alors, pourquoi ne pas me faire plaisir en récompensant cette BD ?!


Film de l’année : La La Land

On ne peut pas vraiment dire que 2017 fut une grande année pour ce qui fut du septième art sur ce blog : moins de films vus, encore moins des nouveautés, mouais, Le Journal de Feanor a déjà connu des périodes plus fastes. Cependant, si ce constat est exact, d’un autre coté, mon choix pour le lauréat de Film de l’année fut peut-être l’un des plus faciles que j’ai eu à faire pour ce billet de récompenses ; d’ailleurs, si je dois être tout a fait franc, il était fait depuis… février dernier ! Car bon, comment dire, lorsque j’ai vu La La Land, en début d’année, ce fut comme une évidence qui me sauta aux yeux et ce film, sauf retournement de situation totalement improbable, ne pouvait être que le Film de l’année 2017, ce qui, bien entendu, fut le cas…


Série de l’année : Narcos

Je pense ne pas me tromper en affirmant que jamais je n’ai eu l’occasion de voir autant de séries qu’en cette année écoulée. Certes, vu l’importance prise par ces dernières depuis quelques années, cela est plutôt normal, cependant, si les séries occupaient une place non négligeable dans mes loisirs depuis pas mal de temps, en 2017, ce fut un record, ou, du moins, pas loin. Du coup, il y avait de quoi faire quand a me choisir un lauréat acceptable, une œuvre qui aurait mis tout le monde d’accord et je dois avouer que, au fil du temps, j’ai hésité entre plusieurs séries, et ce, jusqu’à… ce que je découvre Narcos, que je sois captiver par ses trois saisons et que, naturellement, je choisisse celle-ci comme étant la Série de l’année 2017 !


Jeux Vidéo de l’année : Horizon Zero Dawn

Jamais, depuis que ce blog existe, année ne fut aussi pauvre en jeux vidéo. Pourtant, il y a une explication on ne peut plus rationnelle a cela car, en fait, un soft m’aura occupé pendant une très grosse partie de 2017… Son nom, vous l’avez compris, est Horizon Zero Dawn et, ma foi, de début avril a fin novembre, j’en aurai passé du temps en compagnie d’Aloy, l’héroïne de ce jeu oh combien réussi – une grosse centaine d’heures pour être précis. Bref, c’est ce que l’on appelle un jeu plus que rentabiliser et même si, par la force des choses, j’ai dut laisser tout un tas d’autres softs en suspens, disons que je ne regrette nullement mes aventures dans ce monde post-post-apocalyptique…


Disque de l’année : Tago Mago

Pour ce qui fut du disque de l’année, je dois reconnaitre que mon choix fut difficile, très difficile même, et ce, pour la simple et bonne raison que, au cours de ces douze derniers mois, si j’ai eu l’occasion d’écouter bien des albums, rares furent ceux qui me marquèrent durablement ou que, du moins, j’estimais mérité être digne d’être considéré comme étant le Disque de l’année 2017. Et puis, il n’y a pas si longtemps, je me suis souvenu d’un album qui m’a accompagné lors de mes congés estivaux, d’un album que j’ai pris plaisir à découvrir – malgré son ancienneté – et a écouté et réécouté. Cet opus, vous l’avez compris, fut Tago Mago, album culte du groupe allemand Can, pionniers du rock progressif dans les années 70. Et, forcément, lorsque je me suis souvenu de lui, j’avais trouvé mon lauréat pour cette année !


Revue de l’année : Géo Histoire 31 – 1917, la Révolution Russe

Bon, je dois reconnaitre que parmi tous les lauréats de cette année 2017, ce Géo Histoire consacré a la Révolution Russe fut le plus pauvre. Non pas parce qu’il est inintéressant, cela est faux – d’ailleurs, dans son genre, il est plutôt réussi – mais plus en raison du fait que, sincèrement, au cours de ces douze derniers mois, on ne peut pas vraiment dire que j’ai eu l’occasion de lire des revues qui m’aient franchement marqués, loin de là. Du coup, je ne vous mens, ce choix a été effectué davantage par défaut qu’autre chose, mais bon, malgré cela, je ne nie pas que ce numéro de Géo Histoire, si vous avez l’occasion de le lire et si la Révolution Russe vous intéresse, mérite largement le détour…

Bon bah voilà, il me semble que c’est tout pour cette année, il est donc temps pour moi de vous souhaiter de passer un excellent réveillon, de fêter comme il se doit (mais avec modération les amis, franchement, je vais joueur les vieux chiants mais tant pis, inutile de picoler comme des trous au point de rouler sous la table) l’année 2018 qui arrive dans quelques heures et de saluer, une dernière fois, 2017, une année qui aura vu la France avoir un nouveau Président, une année qui aura vu un peu moins d’attentats – c’est déjà ça – même si le cancer islamiste est toujours là, une année où, plus le temps passe et on se dit que l’on ne peut décidément plus rire de rien du tout, une année où, d’un point de vu personnel, cela s’est fort bien passé et où un félin a rejoint la famille, bref, une année, comme les autres, faites de hauts et de bas – plus de hauts que de bas, soyons optimistes que diable ! Et pour finir, comme il se doit, je ne pouvais pas vous quitter sans la traditionnelle salutation d’usage : bonne année a tout le monde !

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