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mardi 22 août 2017

LES ANNALES DU DISQUE-MONDE – LE HUITIÈME SORTILÈGE


LES ANNALES DU DISQUE-MONDE –  LE HUITIÈME SORTILÈGE

Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ? Question capitale, car le tissu même du temps et de l'espace est sur le point de passer dans l'essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le... huitième sortilège ! La suite de l'épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l'In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le Troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...


Les Annales du Disque-Monde – Le Huitième Sortilège
Auteur : Terry Pratchett
Type d'ouvrage : Fantasy Burlesque
Première Parution : 02 juin 1986
Edition Française : 28 décembre 2010
Titre en vo : The Light Fantastic
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Patrick Couton
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 256

Mon avis : Deuxième volume des cultissime Annales du Disque-MondeLe Huitième Sortilège est la suite directe de La Huitième Couleur et l'on retrouve donc avec plaisir les péripéties du mage raté Rincevent, de Deuxfleurs le touriste et, bien entendu, du Bagage. Souvenez vous, a la fin du premier tome, nous avions quittés nos héros alors qu'ils étaient projetés hors du Disque-Monde et qu'ils tombaient dans les profondeurs spatiales (bah oui, dans un monde plat, les possibilités de chute dans le vide ne sont pas a écarter). Bien évidement, ils vont s'en sortir sans grand dommage même si je vous laisse la primeur de la découverte et c'est reparti, sur la lignée du volume précédant, dans un parcours abracadabrantesque à travers divers lieux du Disque. Cependant, la où aucun fil conducteur n’était réellement apparent dans La Huitième Couleur (On se contentait de suivre Rincevent et Deuxfleurs a divers étapes de leurs voyage), cette fois ci, il n'en est plus question et c'est l’In-Octavo, le plus puissant de tous les livres de magie qui en est la clef, avec, au bout, la menace d'une éventuelle fin du monde si la Tortue céleste percute une mystérieuse Étoile Rouge... Et a mes yeux, la qualité de l’histoire ne fait que croître grâce a une histoire amusante et assez bien construite et, une fois de plus grâce a ses personnages. Rincevent est définitivement culte, mais peut être pas dans le sens noble du terme, mais qu’importe au final, ce type est lâche, peureux, pleurnichard mais c'est ce qui fait tout son charme! Si Deuxfleurs est égal a lui même, un petit nouveau prénommé Cohen le Barbare (bref, un Conan octogénaire) vient relever et pimenter de belle manière notre duo habituel (ou trio si l'on compte le Bagage). Quand aux personnages secondaires, j’ai particulièrement aimé Trymon, le méchant de service qui fait plus responsable des ressources humaines que mage, ce qui du coup, le rends encore plus démoniaque ! Voila donc un livre prenant, amusant de part l’histoire, ses protagonistes et les divers clins d'œil de Terry Pratchett (et ben oui, les mégalithes de pierre servaient bien d’ordinateur géants aux anciens druides) qui m’a fait passer un fort agréable moment, mais qui est indissociable du premier volume, de qui il est la suite indispensable. A lire bien évidement et je comprends désormais pourquoi Les Annales du Disque-Monde sont cultes.


Points Positifs :
- Suite directe du premier volet des Annales, Le Huitième Sortilège gagne en qualité par la cohérence de son intrigue, plus développée que celle de La Huitième Couleur qui tenait par moments de la compilation de nouvelles.
- Si l’on retrouve avec plaisir Rincevent et Deuxfleurs – sans oublier le Bagage – force est de constater que l’apparition d’un petit nouveau, Cohen le Barbare, marque les esprits !
- Terry Pratchett était décidément un auteur qui fourmillait d’idées toutes plus loufoques les unes que les autres : ainsi, entre les mégalithes qui sont en fait un ordinateur géant, le mage qui tient davantage du responsable de ressources humaines et des dialogues qui font toujours aussi mouche, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Un final un poil trop expéditif, malheureusement.
- A la lecture de La Huitième Couleur puis du Huitième Sortilège, je me demande si, finalement, ces deux ouvrages n’auraient pas gagner à en être un seul !?
- Il faut tout de même apprécier cet humour typiquement britannique et être fan de ces situations et ces personnages ubuesques – bah oui, par moments, c’est tout de même un grand n’importe quoi.

Ma note : 7,5/10

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