Pages

dimanche 8 janvier 2017

DEADLY CLASS – KIDS OF THE BLACK HOLE


DEADLY CLASS – KIDS OF THE BLACK HOLE

Depuis qu'ils sont revenus de Las Vegas, Marcus a bien remarqué que Maria n'allait pas bien et faisait une dépression. Pour autant, les nombreuses sautes d'humeur de la belle n'entament en rien l'amour qu'il éprouve pour elle. Pour Marcus, la situation est différente puisqu'il sort avec une fille superbe, travaille à côté de l'école dans une boutique de comics et ses notes sont correctes. De son côté, Saya essaie de trouver la trace de Chester Wilson, l'homme défiguré qui a embarqué le corps de Chico. À force, elle parvient à remonter la piste mais ne peut confier ses informations à Marcus sans éveiller la jalousie de Maria. Cette dernière en voyant que les deux amis se parlent, décoche une flèche en direction de Saya qui la saisit au vol. Marcus fonce en direction du tireur et en constatant qu'il s'agit de Maria, la prend dans ses bras, la rassure et lui fait l'amour dans la pénombre de la nuit. Malgré certaines tensions, Marcus s'est fait à sa nouvelle vie mais dans l'ombre, Maître Lin semble tirer certaines ficelles et s'intéresser de très près à cet élève...


Deadly Class – Kids of the Black Hole
Scénario : Rick Remender
Dessins : Wes Craig
Encrage : Wes Craig
Couleurs : Matthew Hollingsworth
Couverture : Wes Craig
Genre : Action
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Deadly Class – Kids of the Black Hole
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 31 mars 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 06 novembre 2015
Nombre de pages : 160

Liste des épisodes
Deadly Class 7-11

Mon avis : Auteur des très bons Black Science et Low, Rick Remender est sans nul doute l’un des auteurs de comics les plus talentueux du marché, et, avec Deadly Class, non seulement cette œuvre confirme largement tout son immense talent mais, qui plus est, a la lecture de celle-ci, c’est un peu comme si cette histoire d’écoles d’apprentis assassins était le chef d’œuvre du scénariste tellement tout est parfait ou presque depuis les débuts de celle-ci. Car bon, comment dire, si j’avais été franchement emballé par le premier tome de Deadly Class, si j’avais apprécié son originalité, ses nombreuses références a une période que j’avais connue – les années 80 – si j’avais adhéré au concept et accrocher aux protagonistes, la première chose qui ressort de la lecture de Kids of the Black Hole, second tome de la saga, est que… eh bien, c’est toujours aussi bon, tout simplement ! Oh certes, on pourra regretter un certain manque d’action en comparaison du premier volume, celle-ci étant tellement plaisante que l’on en demande toujours plus, mais bon, si celle-ci est moindre, si ces cinq nouveaux épisodes sont davantage axés sur le passé de certains protagonistes et leurs amourettes – le fameux trio infernal Saya, Maria et Marcus – tout cela reste tout de même toujours autant captivant. Les personnages, principalement Marcus, antihéros total, souffrent pas mal, il y a quelques trahisons, les événements se bousculent et si certaines scènes sont d’une violence inouïe, d’autres sont tellement drôles que vous risquez de ne pas vous en remettre – je pense bien entendu a celle où Marcus connait quelques petits ennuis gastriques. Bref, Deadly Class est toujours aussi bon et additif, chaque lecture d’un tome me donne envie de me plonger immédiatement dans la suite… la marque des grandes séries ? Indéniablement !


Points Positifs :
- La confirmation de tout le bien que l’on pensait de cette œuvre dans le premier tome. C’est toujours aussi original, captivant, plaisant, drôle voir très drôle par moments, et bourré de références. Décidément, pour cette série très personnelle, Rick Remender a placé la barre très haut, et ce, pour notre plus grand plaisir !
- Un tome plus calme mais qui nous permet d’en connaitre davantage sur le passé de certains protagonistes, Maria et surtout Marcus – sa vie a l’orphelinat.
- On avait deviné le triangle amoureux entre Marcus et les belles et dangereuses Saya et Maria dans le premier tome, et, ici, cela se confirme avec les trahisons attendues et les règlements de comptes qui vont avec.
- Le terme antihéros est tout de même trop utilisé depuis une bonne vingtaine d’années, un peu a toutes les sauces, cependant, quel beau looser magnifique que ce Marcus !
- La scène où Marcus se chie littéralement dessus est l’une des plus drôles qu’il m’a été donné de lire dans les comics depuis une éternité. J’en ai eu un fou rire, tout simplement !
- Wes Craig possède indéniablement un style très particulier mais celui-ci colle tellement bien a l’ambiance de ce comics qu’il en devient indissociable, quand aux couleurs de Matt Hollingsworth, c’est toujours un régal !
- Encore une superbe couverture ! Décidément, cette série les collectionne !

Points Négatifs :
- Un second tome un poil plus calme que le premier. Cela n’enlève rien a l’intérêt de cette série, il faut en convenir, cependant, il manque un peu le coté spectaculaire de cette série que l’on ne retrouve que vers la fin.
- Wes Craig est un dessinateur qui divise, forcément, on adore ou on déteste, et je conçois parfaitement que certains n’accrochent pas à son style. C’est dommage mais bon…

Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire