PATÉMA
ET LE MONDE INVERSÉ
Patéma
vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément
enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et aimerait explorer le monde
extérieur malgré les avertissements fréquents d'un mystérieux danger se
trouvant à l'extérieur. En explorant la «
zone dangereuse », elle se retrouve nez à nez avec un « homme chauve-souris », un être mystérieux aux yeux rouges se
déplaçant au plafond. Attaqué par ce dernier, elle tombe au fond du puits.
Arrivée à la surface, elle rencontre alors un jeune garçon nommé Age qui la
sauve en l'empêchant de « tomber dans le
ciel ». Tous deux découvrent alors que la gravité s'exerce de façon opposée
pour eux deux, et que chacun de leur monde semble totalement inversé pour
l'autre.
Patéma et le monde inversé
Réalisation : Yasuhiro
Yoshiura
Scénario : Yasuhiro
Yoshiura
Musique : Michiru
Ōshima
Production : Purple
Cow Studios Japan
Genre : Animation,
Aventure, Drame
Titre
en vo : Sakasama no Patema
Pays
d'origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Date
de sortie : 9 novembre 2013
Durée : 98
mn
Casting
:
Yukiyo
Fujii : Patema
Nobuhiko
Okamoto : Age
Shintarô
Oohata : Porta
Shinya
Fukumatsu : l'Ancien
Masayuki
Katô : Lagos
Hiroki
Yasumoto : Jaku
Maaya
Uchida : Kaho
Takaya
Hashi : Izamura
Mon
avis : Connaissant fort mal ce film d’animation
nippon sortit en 2013, ce fut avec une certaine curiosité que je me suis lancer
dans le visionnage de ce Patéma et le
monde inversé, œuvre dont le postulat de départ, lui, m’avait plutôt enchanter :
ainsi, imaginez, dans un futur plus ou moins proche, une Terre qui, suite a une
catastrophe majeure, cohabiteraient – mais sans se rencontrer – deux civilisations
humaines, une souterraine et une autre habitant la surface. Mais là où il y a
un hic, c’est qu’en raison de cette fameuse catastrophe, les habitants des
souterrains possèdent une gravité inversée vis-à-vis de ceux de la surface, ce
qui fait que, lorsque l’héroïne de l’histoire, la jeune Patéma, déboule suite a
un accident, en surface, elle manque de tomber vers le… ciel ! Fort
heureusement, un adolescent rêveur qui passait par là réussit à la sauver et,
après quelques stupéfactions d’usages, eh ben, comment dire, disons que
Cupidon, une fois de plus, est passé par la ! Bref, un postulat de départ
pour le moins original et qui mérite le détour, surtout que ces histoires de
gravitées inversées donnent des scènes pour le moins spectaculaires, comme on
peut le deviner. L’animation, elle, est franchement réussie quant a l’histoire,
eh bien, disons qu’elle est plutôt agréable et se regarde avec plaisir. Le souci,
car tout n’est pas parfait, hélas, dans ce film, c’est que les protagonistes
sont tous trop stéréotypés, et sincèrement, pas qu’un peu : ainsi, entre
les deux héros, Patéma et Age, idéalistes et aventureux, le grand méchant, forcément
très méchant, le chef de la police, méchant mais pas trop et qui s’amendera a
la fin, le vieux sage car il en faut toujours un et même l’amoureux transit, il
manque un petit quelque chose a tout ce joli monde pour faire de ce Patéma et ce monde inversé un
incontournable. Alors certes, dans l’ensemble, cela reste un fort bon film d’animation
comme nos amis japonais savent si bien en faire, mais loin, très loin des chefs
d’œuvres du genre comme Princesse
Mononoké.
Points
Positifs :
-
Un postulat de départ pour le moins excellent, il faut dire que cette histoire
de deux peuples à la gravité inversée est franchement une bonne idée et, surtout,
originale. Accessoirement, cela nous donne des scènes spectaculaires et fort
réussies.
-
Même s’ils sont plutôt sans surprises, ils sont plutôt attachants nos deux jeunes
héros.
-
Question animation, il n’y a rien à redire, surtout pour ce qui est de certains
décors, tout bonnement magnifiques.
-
Ce n’est pas la première fois que l’on a droit à dystopie qui tourne à la
dictature a la 1984, mais bon, c’est
souvent efficace, ce qui est le cas ici.
-
Une petite dose d’humour par moments plutôt bienvenue.
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, les personnages sont tous trop stéréotypés pour marquer
véritablement les esprits. De même, pour ce qui est des relations entre eux, là
aussi, l’impression d’avoir vu cela des centaines de fois est trop présente.
-
Dans la même veine, trop de manichéisme tue le manichéisme.
Ma
note : 7,5/10