HOUSE
OF CARDS – SAISON 1
Janvier
2013. Francis « Frank » Underwood est
un membre éminent du Parti démocrate américain et Whip à la Chambre des
représentants. Son aide a été précieuse pour permettre l'élection du président
Garrett Walker, qui lui avait promis le poste de Secrétaire d'État en cas de
victoire. Quelques jours après, Frank apprend par Linda Vasquez, chef de
cabinet du futur président, que le poste convoité de Secrétaire d'État ne lui
sera pas confié mais sera attribué au sénateur Michael Kern. En effet le futur
président souhaite que Frank reste à la Chambre des représentants afin de
travailler avec le sénateur Donald Blythe sur un projet de loi réformant le
système éducatif. Frank Underwood, furieux d'avoir été trahi, encaisse comme il
peut cette nouvelle, et jure de mettre tout en œuvre pour se venger…
House of Cards – Saison 1
Réalisation
: David Fincher, James Foley, Joel Schumacher
Scénario
: Beau Willimon, Keith Huff, Rick Cleveland, Sarah
Treem, Sam Forman
Musique : Jeff
Beal
Production : Media
Rights Capital, Trigger Street Productions, Wade/Thomas Productions
Genre : Politique,
Thriller
Titre
en vo : House of Cards – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 01 février 2013 – 01 février 2013
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 55 minutes
Casting :
Kevin Spacey : Frank Underwood
Robin Wright : Claire Underwood
Kate Mara : Zoe Barnes
Corey Stoll : Peter Russo
Michael Kelly : Doug Stamper
Kristen Connolly
: Christina Gallagher
Nathan Darrow : Edward Meechum
Mahershala Ali :
Remy Danton
Sakina Jaffrey :
Linda Vasquez
Constance Zimmer
: Janine Skorsky
Sandrine Holt : Giliann Cole
Michel Gill : Garrett Walker
Jayne Atkinson :
Catherine Durant
Rachel Brosnahan
: Rachel Posner
Sebastian
Arcelus : Lucas Goodwin
Gerald McRaney :
Raymond Tusk
Sandrine Holt : Gillian Cole
Mon
avis : Après avoir passer quelques
semaines avec Borgen,
j’ai décidé de rester dans le petit monde de la politique en abordant, enfin,
le cas de House of Cards, série bien
plus connue du grand public et dont on loue ses qualités depuis quelques
années. Bien évidement, entre Borgen
et House of Cards, si la thématique
générale reste plus ou moins la même – la chose politicienne avec toutes les
magouilles qui vont avec, bien entendu – il y a comme un monde d’écart entre
les deux séries, et cela n’est pas dut aux différences entre le système danois
et américain mais, bien évidement, entre la façon de faire, a proprement parler…
Ainsi, si les points communs existent bel et bien, c’est davantage en raison de
la thématique en elle-même, ces fameuses luttes de pouvoir dans les hautes
sphères d’un gouvernement, mais en dehors de cela, tout oppose ces deux œuvres,
Borgen brillant particulièrement par
sa crédibilité, House of Cards, eh
ben, comment dire, pour sa mise en scène impeccable, ses personnages sans foi
ni loi et une grandiloquence toute américaine. Car oui, ici, il ne faut pas se leurrer :
si en effet, on se doute bien que dans les coulisses du pouvoir américain, les
choses se déroulent sensiblement de la même manière que telles qu’elles nous
sont présentées à l’écran, si oui, il doit exister bien des squelettes dans les
placards des bâtiments officiels de Washington et que je pense ne pas me
tromper en affirmant que s’il faut tuer pour sauver sa peau ou assouvir ses
ambitions, et bien, la chose est faite – mais pas qu’aux USA d’ailleurs – dans House of Cards, si la politique est bel
est bien présente, celle-ci passe au second plan car oui, mille fois, c’est bel
et bien le couple terrible Underwood – excellent Kevin Spacey comme a son
habitude et belle surprise que ce retour en grâce d’une certaine Robin Wright –
qui est sur le devant de la scène. Un couple atypique, prêt a tout pour
assouvir leurs ambitions, calculateur pour ne pas dire malsain, même si, dans
le duo, Kevin Spacey apparait très rapidement comme étant le plus détestable
des deux, et de loin ! Bien évidement, ce genre de personnages que l’on
aime détester – comme House dans Dr
House ou Walter White dans Breaking Bad
– est a la mode depuis quelques années, mais franchement, si dans certaines
séries, les protagonistes principaux sont des individus peu recommandables, il subsiste
toujours en eux quelque chose de bon, cependant, dans House of Cards, ce n’est pas le cas, ce Frank Underwood étant bel
et un bien un salaud, un vrai méchant… et ce n’est pas plus mal d’ailleurs car
oui, il faut dire que le grand intérêt de cette série, c’est tout de même de
voir comment le bougre est capable de tout afin de parvenir a ses fins. Alors
bien sur, malgré une mise en scène parfaite et un casting hors paire, tout n’est
pas parfait dans cette première saison de House
of Cards : Underwood est tellement salaud, tellement calculateur,
parfois, cela tombe un peu dans l’exagération, un peu comme ses plans,
quasiment beaucoup trop parfaits pour être crédibles. Mais bon, en dehors de
cela est d’un petit passage à vide vers le milieu de la saison, cette première
mouture de House of Cards n’en reste
pas moins une réussite indéniable, pas parfaite, certes, mais excellente et plutôt
captivante… en tous cas, suffisamment pour donner envie de voir jusqu’où l’ambition
du couple Underwood les portera ?!
Points
Positifs :
-
Le couple Underwood, ambitieux au possible, franchement malsain et capable de
tout afin d’assouvir leur fameux plan qui devra les porter a… hum, la Maison
Blanche ?! Bien évidement, une grande partie de l’intérêt de cette série
repose sur la manière dont ces deux là manipulent tout leur entourage – enfin,
surtout Frank Underwood, sa femme l’étant également au final – afin de parvenir
a leur but.
-
Si on ne présente plus Kevin Spacey, excellent, comme a son habitude, on notera
avec plaisir le grand retour d’une Robin Wright sortie du tiroir depuis des
lustres et qui s’avère être l’une des très bonnes surprises de cette série.
-
Mise en scène, intrigue franchement captivante, casting excellent et
personnages franchement intéressants : les raisons d’apprécier cette
première saison sont nombreuses.
-
Peter Russo est probablement le personnage le plus intéressant de cette
première saison : franchement attachant de par ses nombreuses faiblesses,
paumé et désirant tout de même faire le bien, c’est quelqu’un de tragique et
auquel on s’attache.
-
Au début, cela surprend, mais assez rapidement, cela devient une habitude et,
ma foi, j’adore lorsque Kevin Spacey se tourne vers la caméra, nous prenant a
parti et nous dévoile ses pensées.
Points
Négatifs :
-
Je veux bien croire que Frank Underwood soit un fin stratège et qu’il sache
manipuler tout ce petit monde tout en nous pondant des plans a plus ou moins
longue échéance imparables. Le souci, c’est que par moments, ceux-ci sont
tellement bons que nuit un peu à la crédibilité de l’ensemble.
-
Un petit essoufflement vers le milieu de la saison, particulièrement dans l’épisode
où Underwood revoit ses anciens compagnons du lycée militaire…
Ma
note : 8/10
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