BREAKING
BAD – SAISON V
Walter
fête ses 52 ans, seul, sous un faux nom et s'est acheté une mitrailleuse légère
M60. Une semaine plus tôt, il tuait Gus Fring. Il s'assure que rien ne pourra
mener Hank sur ses traces, mais il reste un détail : les enregistrements vidéos
de Gus, dont seul Mike connaît la localisation. Il est cependant trop tard
quand Walt et Jesse retrouvent Mike : l'ordinateur portable contenant les
enregistrements a été saisi et mis sous scellés. Jesse a alors une idée :
construire un électro-aimant capable de générer une onde électromagnétique qui
effacera les données. Ils utilisent ainsi l'aimant géant d'une casse de
voitures qu'ils alimentent avec des batteries de voiture. Avec Mike, Jesse et
Walt pénètrent l'enceinte du central de police et activent l'aimant. Ils
manquent de se faire capturer, Walt ayant provoqué une onde de forte intensité
qui a provoqué des dégâts parmi les indices, dont une photo déchirée de Gus qui
montre une liste cachée. De son côté, Skyler apprend l'accident de Ted. Saul
lui apprend qu'il a survécu, mais les cervicales brisées, il est désormais
paralysé. Ted rassure Skyler en lui affirmant qu'il a gardé le secret sur leurs
transactions financières. Saul le révèle à Walter, qui est furieux d'avoir été
tenu à l'écart et fait chanter l'avocat en rappelant qu'il est complice de
l'empoisonnement du garçon. Walt va ensuite voir Skyler et lui pardonne ses
secrets.
Breaking Bad – Saison V
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario
: Mark Johnson
Musique : Dave
Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season V
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 15 juillet 2012 – 29 septembre
2013
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 16 x 50 minutes
Casting :
Bryan
Cranston : Walter White
alias « Heisenberg »
Aaron
Paul : Jesse Pinkman
Anna
Gunn : Skyler White
Dean
Norris : Hank Schrader
Betsy
Brandt : Marie Schrader
RJ
Mitte : Walter White Jr.
Bob
Odenkirk : Saul Goodman
Jesse
Plemons : Todd
Laura
Fraser : Lydia Rodarte-Quayle
Jonathan
Banks : Mike Ehrmantraut
Steven
Michael Quezada : Steven Gomez
Michael
Bowen : Jack Welker
Kevin
Rankin : Kenny
Lavell
Crawford : Huell
Babineaux
Charles
Baker : Skinny Pete
Bill
Burr : Patrick Kuby
Louis
Ferreira : Declan
Chris
Freihofer : Dan
Wachsberger
Matt
L. Jones : Brandon Mayhew
« Badger »
Emily
Rios : Andrea Cantillo
Mike
Batayeh : Dennis Markowsky
Adam
Godley : Elliott Schwartz
Jessica
Hecht : Gretchen Schwartz
Jim
Beaver : Lawson
Christopher
Cousins : Ted Beneke
Larry
Hankin : Old Joe
Carmen
Serano : Carmen Molina
Michael
Shamus Wiles : George Merkert
Mon avis :
Il est de coutume de dire que les meilleures choses ont une fin, expression
assez connue et, surtout, évidente, car bon, comment dire, même les pires
choses ont une fin, mais dans le cas présent, je trouve qu’elle colle parfaitement
a cette ultime saison de cette formidable série qu’est Breaking Bad, car oui, malheureusement, et après les seize épisodes
de cette ultime saison, il va falloir désormais que je fasse le deuil de celle-ci,
et ça ne va pas être facile… Bien évidement, ce n’est pas la première fois que
je me trouve dans un tel état d’esprit suite a une œuvre qui m’a durablement
marquer (et ce, quelque soit le genre), mais bon, quoi qu’il en soit, il me
parait évidant que dans les temps a venir, je ne devrais pas me plonger dans
une nouvelle série, qu’il me faudrait patienter un peu car même si la prochaine
que je regarderai sera bonne, je ne pourrais pas m’empêcher de faire quelques
comparaisons avec Breaking Bad, et là…
Car oui, et même si j’en avais déjà conscience au fil des saisons, maintenant
que j’en suis venu a bout, le peut le dire clairement : Breaking Bad fut un véritable chef d’œuvre,
un truc tout bonnement énorme, inoubliable et qui aura indéniablement marqué l’Histoire
des séries télé. Pourtant, les choses n’étaient pas aussi évidentes au départ
avec cette première
saison où il n’y avait que huit petit épisodes et où, si les qualités de la
série étaient déjà là, il était impossible de prévoir la suite, particulièrement,
croyez moi, le fait que chaque nouvelle saison serait supérieure (ou presque) a
sa devancière…. Chose qui fit que, bien entendu, nous en sommes arrivés a cette
bien singulière saison finale, riche de seize épisodes (mine de rien, le double
de la première) divisée en deux parties et, accessoirement, diffusée
outre-Atlantique, là aussi, en deux parties – et je vous laisse imaginer l’attente
des fans, longue de plusieurs mois, entre les deux… Alors bien sur, je vais
essayer d’en dire le moins possible sur les événements qui ont lieu dans cette
cinquième saison de Breaking Bad –
après tout, certains n’ont jamais vu cette série et pourraient être tentés – de
même, je ne vais pas revenir sur tout ce qui a fait que cette série est un pur
bijou – pour cela, il suffit de relire mes précédentes critiques. Mais bon,
pour ce final, disons tout juste que, une fois de plus, tout est parfait – et je
pèse mes mots – que cette division en deux parties est justifiée, la première
nous montrant l’ascension de Walter White, la seconde, fort logiquement, sa
chute, quand au final, eh ben, comment dire… bien souvent, dans les séries où
les œuvres qui nous marquent fortement, on est parfois déçus par la fin,
rassurez vous, ce n’est nullement le cas ici : certains protagonistes
trouvent la mort, malheureusement pour certains (pas pour d’autres), les choses
se concluent de fort belle manière après les adieux de circonstances, quand a
notre héros, devenu tellement détestable, on le quitte malgré tout comme il se
doit mais avec une pointe de regret… oui, même après tout ce qu’il a fait… Je n’aurai
pas suivis Breaking Bad lors de sa diffusion
sur ARTE et, avec du recul, ce fut
une bonne chose car ainsi, j’ai eu l’opportunité de regarder cette formidable
série en quelques semaines seulement, quelques semaines que je ne suis pas prêt
d’oublier et qui m’auront convaincus que oui, mille fois oui, Breaking Bad fut une grande, une très
grande série, mais bon, comme je disais en préambule de cette critique, toutes
les meilleures choses ont une fin, alors, bon vent a Jesse Pinkman, adieu a
Walter White et il sera toujours temps, un jour, de passer a autre chose… mais
qu’est ce que ce sera dur !
Points
Positifs :
-
Sincèrement, chapeau bas a Vince Gilligan pour cette dernière saison et pour l’ensemble
de cette série, franchement, j’ai rarement eu le plaisir de voir une série quasiment
parfaite de bout en bout, sans véritables points faibles, où il n’y a rien à
jeter et qui, comme c’est souvent le cas, au lieu de perdre de l’intérêt au fil
des saisons, en gagne, car c’est bel et bien le cas ici : si la quatrième
saison était exceptionnelle, la cinquième, dans un genre différent, l’est
tout autant voir davantage !
-
Ah, combien de séries où de pas mal d’œuvres, dans un sens plus large, sont
parfaites mais possèdent une fin loin d’être a la hauteur de nos espérances ?
Rassurez vous, ce n’est nullement le cas ici : Breaking Bad possède une excellente fin, digne de ce que fut cette
série.
-
Ne rêvez pas, cela fait longtemps que l’humour noir des débuts s’en est allé et
oui, mille fois oui, cette saison finale est sombre, très sombre, mais tout
cela est d’une logique implacable au vu de l’évolution des personnages et de l’histoire.
-
Justement, chapeau encore à Vince Gilligan pour avoir réussi à créer un
personnage ma foi sympathique a ses débuts, Walter White, et pour lequel on
pouvait avoir de la compassion, et pour l’avoir, petit a petit, fait évoluer au
point que l’on finisse par le détester tellement ce Heisenberg était devenu un
salaud.
-
Les acteurs, tous, sans exception. Là aussi, ce n’est pas tous les jours que l’on
a droit a une série avec de si bons acteurs, inspirés, excellents, qui ont fait
corps avec leurs personnages… il est clair qu’ils ont mérités leurs nombreuses récompenses,
au fil des ans.
-
Seize épisodes de pur bonheur et une division en deux parties amplement
justifiée : la première pour la montée en puissance de la petite affaire
de Heisenberg et compagnie, la seconde, bien entendu, pour sa chute.
-
Justement, la fin du huitième épisode, lorsque Hank comprend enfin tout, c’est
un pur régal !
-
Pauvre, pauvre Jesse… sincèrement, j’ai rarement vu un personnage en prendre
autant dans la gueule que lui ; comme l’a dit ma femme, c’est le sacrifié
de l’histoire…
-
Certains protagonistes perdent la vie, cela marque d’ailleurs les esprits et il
est clair que tout cela est bien triste, mais bon, c’est en parfait accord avec
le ton général de l’intrigue et cela apporte une touche encore plus dramatique à
celle-ci.
-
Pour tout ce qui a fait la force de Breaking
Bad depuis ses débuts – dialogues, intensité dramatique, profondeur des
personnages, évolution de ceux ci, nombreux coups de théâtre, intrigue
captivante, moult scènes inoubliables, décors, cadrages cinématographiques,
justesse scénaristique – je vous renvoi, bien entendu, a mes précédentes
critiques.
-
Un sympathique clin d’œil pour les fans de Malcolm
avec la présence de Jane Kaczmarek lors de la fin alternative.
Points
Négatifs :
- Hein,
quoi, comment, bah c’est fini, c’est justement cela le problème… mais bon,
mieux vaut une excellente fin qu’une série qui se prolonge et perd en qualité…
-
Comme je l’ai dit à chaque fois, Breaking
Bad est une série particulière qui ne plaira pas au plus grand nombre, c’est
ce que l’on appelle les gouts et les couleurs…
Ma
note : 9,5/10
J'ai enfin réussi à convaincre mon compagnon de la puissance de cette série, que j'ai dévorée il y a quelques années.
RépondreSupprimerNous avons regardé le premier épisode hier (je me délecte alors que je connais la fin) et il semble accrocher au concept.
J'ai lu tes chroniques saison par saison, espérant que tout comme moi tu trouves que cette série se bonifie avec les saisons, chose si rare comme tu l'as soulevé dans ton résumé sur la saison 4.
Maintenant, il te faut plonger dans autre chose =) Dans un autre sujet car si tu te plonges dans le ridicule Weeds, tu vas être déçu. Peut-être Penny Dreadfull pourrait t'intéresser ? Elle est merveilleuse, dans un tout autre style et la saison 2 est encore meilleure !
Je me demandais si tu mettrais 10/10 mais non, 9,50 alors je te le demande : as-tu déjà mis un 10/10 à un livre ou une série ? Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un tel score mais je ne lis pas tout par chez toi, certains sujets m'intéressant fort peu...
Tout d’abord, merci pour ton message qui non seulement m’a fait plaisir mais qui signifie aussi qu’il y a encore quelques lecteurs sur ce blog. Il est clair que je ne suis pas prêt de retrouver une série aussi intense, aussi captivante que Breaking Bad, et, quelque part, cela ne me pose pas trop de problèmes même si je reconnais qu’hier soir, lorsque j’ai vu les deux derniers épisodes, je me sentais un peu orphelin… mais bon, c’est un peu comme quand je finis un excellent roman, je finis toujours par passer a autre chose.
RépondreSupprimerPour ce qui est des séries que tu m’a conseiller, je ne les connais pas et, actuellement, j’ai décidé, a l’occasion de me lancer dans la quatrième saison de American Horror Story qui n’est pas le truc de l’année mais que j’aime bien puis dans la seconde saison de The Affair – j’avais apprécier la première, alors…
Après, pour ce qui est des notes, il est évident que 10/10, chez moi, c’est rarissime mais que je pars du principe que 9/10, c’est déjà exceptionnel. Après, est ce que j’ai déjà donner la note maximale à certaines œuvres ? De mémoire, Les Sept Samouraïs, Le Silmarillion et Metal Gear Solid l’on eu, quelques albums des Stones, Abbey Road des Beatles également, après, le jour où je publierai une critique de Final Fantasy VII, ce sera le cas également… Breaking Bad n’était pas très loin, vraiment pas… disons qu’une plus grande présence a l’écran de Jesse où qu’il finisse avec Andrea et c’était gagné !