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vendredi 20 février 2015

AMERICAN SNIPER


AMERICAN SNIPER

Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de La Légende. Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : « Pas de quartier ! » Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale.


American Sniper
Réalisation : Clint Eastwood
Scénario : Jason Dean Hall, d'après American Sniper de Chris Kyle
Musique : Joseph S. DeBeasi
Production : 22 & Indiana Pictures, Mad Chance Productions et Malpaso Productions
Genre : Guerre, Biopic
Titre en vo : American Sniper
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 25 décembre 2014
Durée : 132 mn

Casting :
Bradley Cooper : Chris Kyle
Sienna Miller : Taya Renae Kyle
Jake McDorman : Ryan Job
Luke Grimes : Marc Lee
Kyle Gallner : Winston
Keir O'Donnell : Jeff Kyle
Eric Close : DIA Agent Snead
Sam Jaeger : le capitaine Martens
Owain Yeoman : le ranger
Brian Hallisay : le capitaine Gillespie
Marnette Patterson : Sarah
Cory Hardrict : Dandridge
Robert Clotworthy : le docteur de la NAVY

Mon avis : Autant commencer immédiatement par quelques mises au point que me semblent nécessaire au sujet de cet American Sniper : si je ne l’ai pas forcément aimé, si je n’ai pas vraiment été emballé par ce nouveau film, tant contesté, de Clint Eastwood, ce n’est surement pas pour les raisons souvent entendues depuis quelques temps a son sujet… Un film limite facho, de propagande américaine et qui glorifie les exploits martiaux d’un sniper, c’est-à-dire, un type qui, dans une guerre, reste planquer pendant des heures afin de buter le moindre type qui passe, non, tout cela n’est que fausse excuse selon moi. Après tout, je ne sais pas comment vous faites mais personnellement, si je vais au cinéma, je me renseigne un peu sur le sujet du film, histoire de savoir où je vais mettre les pieds, du coup, je savais par avance que le héros de cet American Sniper, ce Chris Kyle, était plutôt du genre bourrin, patriote, et sur de son bon droit. Pas très futé ?! Et alors, tout le monde doit-il être un génie ou bien un gauchiste ? Je ne le pense pas. De même, mais quel est ce satané problème avec les snipers ? Oui, ils existent, et d’ailleurs, depuis belle lurette, et oui, dans une guerre voir dans une prise d’otage, ils sont nécessaires… et, il me semble, American Sniper, c’est un film de guerre, non ? Alors, je ne sais pas mais si vous allez voir ce film, vous avez de fortes chances de tomber sur une histoire d’un mec qui aime son pays, qui est un sniper et qui – c’est la guerre – va tuer pas mal d’ennemis au bout de son viseur. Ceci étant dit, et là, je rejoins un peu pas mal de personnes mais pas pour les mêmes raisons, oui, je reconnais que American Sniper n’est pas un bon film. Et ce, pour son traitement qui, selon moi, est assez bancal : en effet, en partant de la biographie du sieur Chris Kyle, Eastwood aurait put en profiter pour montrer toutes les nuances du personnage, son coté franchement obtus voir même intégriste par moments ainsi que, ne le cachons pas, son comportement détestable envers sa famille et ses proches, et même si tout cela n’est pas caché, la chose est a peine abordée, la caméra s’attardant beaucoup trop sur les scènes de guerre alors que, je pense, un mixe des deux – guerre, famille – aurait accoucher d’un film plus intéressant. Du coup, au lieu d’avoir une œuvre qui nous aurait montré les faces les plus sombres d’un héros moderne de l’Amérique ainsi que ses exploits en période de conflit, on se retrouve avec un film de guerre, un de plus, mais qui, malgré quelques scènes franchement spectaculaires, ne se démarque pas vraiment de la concurrence. Eastwood ne va pas au fond des choses, il privilégie l’action a la réflexion et, au final, son héros apparait tellement creux, tellement raté, qu’on ne peut, en aucune façon, s’attacher ne serais ce qu’un instant sur son sort. Dommage, oui, dommage car même avec le plus grand salaud du monde, on peut faire une bonne histoire, et, malgré ses innombrables défauts, contestables ou pas suivant les préférences de chacun, l’histoire de ce sniper texan un peu obtus aurait put accoucher d’un film convenable, a défaut d’un bon film. Mais bon, il faut croire que, sur ce coup là, notre bon vieux Clint à rater le coche… et de belle manière d’ailleurs…


Points Positifs :
- Les scènes de combats sont spectaculaires et ce duel a distance entre l’américain et le syrien tout au long du film n’est pas inintéressant, même si, bien entendu, il renvoi à un certain Stalingrad.
- Le postulat de départ avait un certain potentiel, de même, on sent qu’il y avait tout pour faire un bon film : héros ambigu, bourré de défauts mais indubitablement courageux. Différences entre sa passion pour la guerre et sa vie de famille.
- Bon allez, je suis gentil, les deux premiers tiers se laissent regarder…

Points Négatifs :
- American Sniper est beaucoup trop bancal pour être honnête : les scènes de guerre prennent trop le pas sur celles où le héros est chez lui, or, soldat ou pas, cette partie de sa vie est toute aussi importante que celle où il fait des cartons sur des irakiens.
- Tous les éléments sont là, comme je l’ai dit, pour faire un bon film, mais Clint Eastwood ne les utilise pas, ou mal, d’où une déception finale assez importante puisque, par moments, je ne savais même pas où il voulait véritablement en venir ?
- La vie de famille ? Quasiment écartée. Le frère qui aurait put avoir un rôle plus important ? Ecarté lui aussi. Le père, pas pour rien dans l’histoire ? Oublié d’entré de jeu. Les états d’âmes de Chris Kyle ? A peine abordés, et encore…
- Bon, j’ai tout de même un fort doute s’il est tout à fait normal que notre sniper guettant l’ennemi sur un quelconque toit d’une quelconque ville irakienne reçoive, comme ça, des coups de fils de sa femme, comme si de rien n’était ?! Sympa la discrétion pour ne pas dire la crédibilité.
- De la même manière, un sniper, par définition, cela reste caché et ça protège les troupes sur le terrain – et c’est vachement utile du coup – par contre, s’il se ballade au milieu d’entre eux comme un vulgaire troufion, il ne sert plus a rien, chose qui arrive souvent dans ce film.
- Là, j’ai eu honte pour Clint Eastwood quand, dans l’une des rares scènes dites familiales, les personnages utilisent une poupée en guise d’un bébé, surtout que… comment dire… ça se voyait vachement.

Ma note : 4,5/10

2 commentaires:

  1. Arrête de faire le critique cinéma, quand tu n'y connais rien. Pas assez de "héros chez lui". Hey réveil le titre c'est American SNIPER! Tu veux quoi d'autre. SNIPER. Sniper c'est à la guerre, pas chez lui...

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  2. « Arrête de faire le critique cinéma, quand tu n'y connais rien. »
    Belle entrée en matière surtout que je n’ai jamais prétendu connaitre quoi que ce soit, et, surtout, plus que les autres. Cependant, ce que je n’ai jamais fais, c’est d’aller sur les blogs des autres pour quasiment insulter les gens tout cela parce que leurs avis ne me plaisent pas ; surtout quand c’est signé d’un magnifique Anonyme, mais bon, après tout, chacun occupe sa petite vie comme bon le semble.
    Accessoirement, deux choses : oui, ce film est bancal puisque vu qu’il s’agit d’un biopic sur la vie de Chris Kyle, sa vie familiale, ses relations avec ses proches auraient dut être plus développées. Si c’était pour voir un pur film de guerre, il en existe des tas et des meilleurs d’ailleurs.
    Deuxièmement, j’ai malencontreusement effacé ton autre commentaire amical sur ma critique de Ultimates 29 où tu affirmais que je devrais arrêter avec les trucs pour adolescents boutonneux – bah oui, c’est des comics – et où tu me conseillais également de revenir aux romans. Déjà, je n’ai jamais arrêté les romans, ensuite, je lis, regarde, ce que JE VEUX (encore heureux), et, pour finir, qui est tu pour affirmer, a qui que ce soit, ce qu’il doit faire ou pas ?!
    Bon, je te laisse à ton aigreur très cher anonyme et continu donc a occuper ta petite vie comme tu le souhaite, après tout, si tu prends ton pied ainsi, amuses toi bien !

    Bisous !!!

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