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mardi 23 septembre 2014

LES INFILTRÉS


LES INFILTRÉS

À Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre irlandaise. Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello, la police infiltre son gang avec « un bleu » issu des bas quartiers, Billy Costigan. Tandis que Billy s'efforce de gagner la confiance du malfrat vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l'Unité des enquêtes spéciales, chargée d'éliminer Costello. Agent double, Colin informe Costello des opérations qui se trament contre lui. Risquant à tout moment d'être démasqués, Billy et Colin sont contraints de mener une double vie qui leur fait perdre leurs repères et leur identité. Traquenards et contre-offensives s'enchaînent jusqu'au jour où chaque camp se rend compte qu'il héberge une taupe. Une course contre la montre s'engage avec un seul objectif : découvrir l'identité de l'autre sous peine d'y laisser sa peau.


Les Infiltrés
Réalisation : Martin Scorsese
Scénario : William Monahan, d'après le scénario original de Felix Chong et Alan Mak
Musique : Howard Shore
Production : Vertigo Entertainment, Media Asia Films, Warner Bros., Plan B Entertainment et Initial Entertainment Group
Genre : Policier, Action
Titre en vo : The Departed
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 6 octobre 2006
Langue d'origine : anglais
Durée : 151 min

Casting :
Leonardo DiCaprio : William « Billy » Costigan Jr, agent infiltré de la police d'État du Massachusetts au sein d'un réseau criminel
Matt Damon : Sergent Colin Sullivan, informateur de Costello, infiltré dans la police d'État du Massachusetts dans l'unité spéciale d'investigation
Jack Nicholson : Francis « Frank » Costello, chef du crime organisé à Boston
Mark Wahlberg : Sergent Sean Dignam, chef-adjoint de l'unité des agents infiltrés de la police d'État du Massachusetts
Martin Sheen : Capitaine Oliver Charles Queenan, chef de l'unité des agents infiltrés de la police d'État du Massachusetts
Ray Winstone : Arnold « Mr. French » French, bras-droit de Frank Costello
Vera Farmiga : Madolyn, psychiatre de la police
Anthony Anderson : Brown, agent de l'unité spéciale d'investigation
Alec Baldwin : Capitaine George Ellerby, chef de l'unité spéciale d'investigation de la police d'État du Massachusetts
Kevin Corrigan : Sean, cousin de William Costigan
James Badge Dale : Barrigan, agent de l'unité spéciale d'investigation
David Patrick O'Hara : Fitzy, homme de confiance de Costello
Mark Rolston : Delahunt, gros bras de Costello
Robert Wahlberg : Franck Lazio, agent du FBI
Kristen Dalton : Gwen
Billy Smith : Détective #1
Brian Haley : Détective #2

Mon avis : Il y a de cela quelques années, j’avais eu l’occasion de regarder Les Infiltrés, film de Martin Scorsese qui avait fait pas mal parler de lui à sa sortie, en 2006, et plutôt en bien, cependant, je n’en avais pas gardé un grand souvenir, mon opinion à son sujet allant à l’encontre de la majorité d’alors. Du coup, lorsque j’ai appris que ce film allait etre diffuser ce dimanche soir, je me suis dit, n’ayant pas autre chose à faire, que l’occasion de le revoir tombait à pic, ne serait-ce que pour que je me souvienne un peu du pourquoi du comment, ou plutôt, pourquoi je n’avais pas été emballé auparavant… Et, ma foi, assez rapidement, je m’en suis souvenu car oui, après revisionage de la chose, il apparait clairement que je n’ai toujours pas compris tout le foin fait autour de ce film ? Pour Martin Scorsese est parce que celui-ci jouit d’un statu iconique ? Pour Jack Nicholson qui est son équivalent en tant qu’acteur ? Pour la belle gueule de Leonardo DiCaprio ? Ou tout simplement, pour un scénario complexe qui aura ravi bien des amateurs du genre mais qui en fait, n’est qu’un simple copié/collé d’un long métrage hongkongais, Infernal Affairs, sorti quelques années auparavant ? Car bon, comment dire, j’ai eu beau regarder ces Infiltrés pour la seconde fois, j’ai eu beau reconnaitre que le casting est pour le moins somptueux, que la bande originale est pas mal et que, oui, tout cela est rapidement captivant, comment ne pas se dire qu’à côté de ces points positifs indéniables, ce film est tout sauf le grand film qu’on nous a présenté un peu trop rapidement : Nicholson, il en fait des tonnes au point de se caricaturer lui-même, la bande son, elle est sympa mais trop présente, les dialogues, insultes, insultes et insultes, la psychologie des deux infiltrés… mais quelle psychologie !? Il parait que dans Infernal Affairs, celle-ci est au cœur du synopsis, tant mieux pour ceux qui ont vu le film car dans son remake américain, on ne peut pas vraiment dire que celle-ci soit franchement visible… DiCaprio va mal, mouais, mais quid de sa descente aux enfers ? Matt Damon ? Non mais franchement, vous rigolez ou quoi !? Toutou joue sa partition jusqu’au bout et ne semble pas vraiment se poser de questions… Enfin bon, on me dire que j’exagère, que Martin Scorsese est un génie et que Jack Nicholson nous a livrer une prestation de haute volée, bref, que Les Infiltrés est un super bon film de la mort qui tue… mais moi, je suis surtout rester dubitatif devant un film calibré pour le grand public, très américain et qui ne m’aura guère emballé, loin de là, mais bon, comme il parait qu’il ne faut pas critiquer les génies…


Points Positifs :
- S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas critiquer dans Les Infiltrés, c’est son casting : franchement, chapeau bas au vu des noms présents à l’écran.
- Evidement ça se regarde, je ne le nie pas et d’ailleurs, certaines scènes sont plutôt captivantes.
- La fin : beaucoups ne l’ont pas aimée, moi oui, et même si la première fois que j’ai regardé ce film, j’ai été surpris par ce massacre général, au demeurant, complètement inattendu, il est plutôt bien trouvé.
- La bande originale… ouais, enfin, la présence de tout un tas de bonnes chansons avec les Stones en tête de gondole.  

Points Négatifs :
- C’est un remake, avant toute chose, alors, il faut regarder l’œuvre originale, Infernal Affairs, afin de pouvoir faire un comparatif entre les deux films, cependant, au vu de tout ce que j’ai pu trouver sur le net, on est plus proche du copié/collé que du simple remake… ah, la fameuse habitude des américains de copié tout ce qui marche ailleurs.
- Jack Nicholson m’aura agacé pendant tout le film : il en fait des tonnes au point même qu’il en perd toute crédibilité… mais bon, il parait que c’est ça un génie !?
- Putain, connard, baiser, salope, enculé… etc. Insultes, insultes et insultes parsèment les dialogues tout au long du film – et encore, une connaissance à l’époque l’avait regarder en VO et m’avait garanti qu’en anglais, c’était pire – et même si je n’ai rien contre les insultes en général, surtout dans ce genre de films, a un moment donné, trop c’est trop.
- Les Infiltrés durent plus de deux heures mais le génie Martin Scorsese a réussi l’exploit d’oublier la psychologie des protagonistes, DiCaprio et Matt Damon en tête, qui apparaissent bien creux du coup… mais bon, il est clair qu’il fallait laisser du temps aux délires de Nicholson et aux dialogues afin de placer des « enculés » toutes les trente secondes…
- Pauvre Vera Farmiga : son rôle aurait pu etre intéressant mais par la force des choses, en dehors du fait que l’on sait qu’elle est psy et quelle porte des strings, sa présence à l’écran tient davantage de la potiche qu’autre chose…
- Le film américain dans tout ce qu’il a de plus pompeux, prétentieux et parfaitement calibré pour le grand public… pourtant, au vu du synopsis… euh, pardon, de l’œuvre originale… il y avait vraiment de quoi mieux faire, et ce, avec le même casting…

Ma note : 4,5/10

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