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samedi 2 août 2014

LA NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE 73 – 1214, BOUVINES ET SAINT LOUIS, NOTRE BEAU MOYEN-ÂGE


LA NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE N°73 – 1214, BOUVINES ET SAINT LOUIS, NOTRE BEAU MOYEN-ÂGE
Juillet/Août 2014

1214, Bouvines et Saint Louis, notre beau Moyen-Âge
- 1214. Bouvines ou la fin de la guerre
- La bataille de Bouvines vue d’Allemagne
- Pouvoir royal et féodalité
- Chronologie : le temps de Saint Louis
- Les croisades du saint roi
- La bataille de la Mansourah
- XVe siècle : l’éveil d’un sentiment national

Editorial : La naissance de l’unité nationale
- Dominique Venner, un cœur rebelle
- Ernst Jünger, grand témoin du XXe siècle – Entretien avec Julien Hervier
- Benjamin Disraeli, un destin singulier
- Anne de Bretagne, femme de pouvoir
- La réforme Maupeou pouvait-elle sauver la monarchie ?
- La charte de 1814, condition de retour du roi
- Viollet-le-Duc : la redécouverte du patrimoine médiéval
- G. Lenotre ou le gout de l’histoire
- Charles Péguy
- Le parcours de Georges Albertini

Mon avis : En ce mois de juillet, parmi tant d’autres choses, car bon, comme chacun sait, on a toujours le temps pour tout un tas d’activités en vacances, j’aurai également fait la paix avec une revue que je suis depuis des années, que j’apprécie plutôt, dont je n’hésite jamais à louer l’intérêt de ses articles mais qui, selon moi, possède l’immense défaut de mettre en avant bien trop souvent les mêmes sujets – accessoirement, c’est la période de l’entre-deux guerres et le second conflit mondial. Cette revue, vous le savez, c’est La Nouvelle Revue d’Histoire, et en mai dernier, après une énième déception, j’en étais venu à me demander si je ne devais pas abandonner les frais… Mais un hors-série consacré à l’été 1914, dont je vous ai parlé et chanter les louanges il y a quelques jours à peine m’avait un peu réconcilié avec la NRH, et donc, c’était le cœur rempli d’espoir que je me suis lancer dans la lecture de ce numéro estival, le 73em, mais avec quelques craintes tout de même : après tout, un hors-série, c’est facile de le réussir, un simple numéro, c’est une autre paire de manches. Or, assez rapidement, et je dois reconnaitre, heureusement, ces fameuses craintes se sont envolées dès les premières pages : il faut dire que le dossier de ce numéro était on ne peut plus alléchant puisque traitant de la bataille de Bouvines, de Saint Louis et des débuts du sentiment national en France. Sujet original, rarement abordé dans les revues spécialisées, ce fut un véritable plaisir que de me plonger dans ce dossier de fort bonne qualité et, accessoirement, fort instructif. Mais si le plat principal de ce numéro de La Nouvelle Revue d’Histoire était de fort bon niveau, la plus part des autres articles qui composent celui-ci n’étaient pas en reste et là, il faut reconnaitre que c’est rarement le cas qu’on ait une revue aussi bonne de bout en bout – bien souvent, c’est soit l’un, soit l’autre. Ainsi, entre l’article sur Benjamin Disraeli, premier ministre de la reine Victoria et figure historique que j’apprécie, celui sur Anne de Bretagne, que je ne connaissais nullement et ceux sur la période pré et post révolutionnaire, pour ne citer que les plus marquants, j’ai eu la fort agréable surprise de retrouver la NRH que j’aime, celle qui propose des périodes ou des figures historiques dont la concurrence ne parle pas, celle qui ose et va plus loin que les autres ; bref, une NRH comme on aimerait en voir plus souvent et aux antipodes de bien des numéros si décevants comme j’en ai connu un peu trop ces derniers temps…


Points Positifs :
- Un dossier principal – Bouvines, Philippe Auguste, Saint Louis – non seulement original mais fort instructif également et que j’aurai dévoré d’une traite.
- De très bons articles courts et qui nous font découvrir ou redécouvrir des figures moins connues de l’histoire comme Anne de Bretagne ou Benjamin Disraeli.
- Une fois de plus, que les numéros soient réussis ou pas, il y a quelque chose qui ne change jamais avec la NRH, c’est la qualité de ses articles ainsi que leurs accessibilités pour le grand public.

Points Négatifs :
- Un numéro de la NRH sans qu’on aborde la seconde guerre mondiale, la collaboration ou l’entre-deux guerres, ce n’est pas un numéro de la NRH et donc, cette fois ci, ce fut au tour de Georges Albertini.
- Bon, j’aime bien la NRH, je ne m’en cache pas mais il y a vraiment des choses qui ne me plaisent pas dans cette revue et quand je lis « … la franco-marocaine dont le président Hollande a fait une ministre », je ne peux m’empêcher de ressentir un certain malaise…

Ma note : 7,5/10

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