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dimanche 27 avril 2014

KING KONG


KING KONG

New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que « quelque chose » l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...


King Kong
Réalisation : Peter Jackson
Scénario : Peter Jackson, Fran Walsh, Philippa Boyens
Musique : James Newton Howard
Production : Universal Pictures, WingNut Films
Genre : fantastique, aventure, mondes perdus
Titre en vo : King Kong
Pays d’origine : Etats-Unis, Nouvelle Zélande
Parution : 5 décembre 2005
Langue d'origine : anglais
Durée : 187 min

Casting :
Naomi Watts  : Ann Darrow
Jack Black : Carl Denham
Adrien Brody : Jack Driscoll
Colin Hanks  : Preston
Jamie Bell  : Jimmy
Evan Parke  : Monsieur Hayes
Kyle Chandler  : Bruce Baxter
Thomas Kretschmann  : Capitaine Englehorn
Andy Serkis  : King Kong / Lumpy

Mon avis : Il y a de cela une semaine, je vous avais proposé sur ce blog la critique d’un remake de la célèbre Planète des Singes, le très récent Rise of the Planet of the Apes et qui, ma foi, m’avais laissé une fort bonne impression, et donc, histoire de rester dans le simiesque, aujourd’hui, c’est un autre remake qui est à l’honneur sur le Journal de Feanor puisque c’est tout bonnement le King Kong de Peter Jackson que j’ai finalement regarder ce samedi soir et dont je vais vous parler. Déjà, il faut dire qu’il m’aura fallu du temps pour me décider à me lancer dans cette œuvre de prêt de trois heures puisque, non seulement celle-ci est sorti en…2005, bref, peu de temps finalement après l’immense succès que Jackson a obtenu avec sa trilogie du Seigneur des Anneaux, mais qu’en plus, pour ce qui est du DVD, cela faisait plus d’un an que je le possédais, laissant toujours au lendemain le jour où, finalement, je le regarderai. Mais bon, hier soir, j’étais motiver et, ma foi, même si a jamais, je garderai une préférence notable pour la toute première version, la mythique, celle de 1933 bien entendu, force est de constater que cette dernière mouture en date de King Kong s’en sort avec les honneurs, reléguant définitivement au placard le navet des années 70. Mais de toutes façons, la chose était plus ou moins attendu puisque, pour commencer, Peter Jackson n’est pas n’importe qui et même si je ne suis pas franchement fan de son adaptation du Hobbit, en temps normal, ses productions ne me déçoivent pas ; ensuite, ici, nous avons affaire à un remake pour le moins fidèle à la version originale et on sent que Jackson respecte cette dernière en multipliant, non seulement les références, mais aussi, les similitudes avec le scénario d’origine. Ajoutons à cela la technologie moderne qui nous donne des effets spéciaux tout bonnement excellents et, une fois de plus, la performance de l’inimitable Andy Serkis qui donne vie, en quelque sorte, a ce King Kong qui, paradoxalement, s’il n’a jamais été aussi proche du gorille géant, n’a jamais été aussi humain, et vous comprendrez pourquoi j’ai apprécier cette version moderne de l’un des plus grands mythes du cinéma. Hélas, le tout aurait pu etre parfait sans cette détestable habitude qu’a Peter Jackson a nous pondre des scènes où l’exagération gâche le tout et, entre une course ridicule où Adrien Brody et ses compagnons doivent échapper à des sauropodes en fuite et une partie du combat entre King Kong où ce dernier lutte contre des T-Rex suspendus a des lianes, on se croirait revenu à la désormais tristement pathétique scène des tonneaux dans le second volet du Hobbit. Mais bon, en dehors de ces fautes de gout flagrantes, et même si ici, il manque la magie qui se dégageait du premier King Kong, force est de constater que ce remake est plutôt excellent et que, au moins, il aura permis a de nouvelles générations de découvrir ou de redécouvrir un véritable mythe du septième art.


Points Positifs :
- Excellent remake de la version originale, on sent que Peter Jackson, en grand fan de celle-ci, respecte le matériel du film de 1933, multipliant à loisir les références à celui-ci et s’inspirant grandement du scénario, ce qui est, selon moi, une bonne chose.
- Pour ce qui est des effets spéciaux, nous sommes en 2005 et bien entendu, si depuis, le cinéma a encore fait des progrès, comment ne pas reconnaitre que l’on n’a jamais connu de King Kong aussi vivant et même… humain ; merci Andy Serkis !
- Chapeau bas pour les décors, j’adore les histoires de mondes perdus et ici, Skull Island est tout bonnement époustouflante de réalisme ; d’ailleurs, celle-ci mériterai presque qu’on y retourne un jour ou l’autre, non ?
- Bien évidement, les grandes lignes du scénario sont connues depuis belle lurette et oui, on sait que la belle a fait fondre le cœur de la bête, mais bon, comment ne pas etre toucher par cette belle histoire d’amour, car oui, sans est une, entre Ann Darrow et ce vieux singe solitaire qu’est King Kong.
- Quelques belles scènes franchement émouvantes, surtout celles où King Kong se laisse aller à contempler les coucher de soleils et où l’on ressent toute son immense solitude…

Points Négatifs :
- Malheureusement, Peter Jackson nous a encore sorti des scènes tout bonnement ridicules : ainsi, entre les sauropodes qui prennent la fuite dans un étroit passage et où la quasi-totalité des humains ne se font pas écrasés et celle où King Kong affronte des T-Rex accrochés dans des lianes, la crédibilité du film en prend un sacré coup.
- Quel dommage que l’on n’ait pas eu droit à davantage de dinosaures ; ce fut peu finalement…

Ma note : 8/10

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