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mardi 18 mars 2014

PRIMEVAL – SAISON I


PRIMEVAL – SAISON I

Des créatures préhistoriques apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble dans la ville. Le paléontologue Nick Cutter a pour mission de créer une équipe de chercheurs pour étudier et comprendre ces évènements. Son équipe et lui-même devront tout faire pour empêcher ces portails nommées « anomalies spatio-temporelles » de réapparaître. Et il essayera de retrouver son épouse, Helen disparue huit ans avant l'apparition de ces créatures et anomalies…


Primeval – Saison 1
Réalisation : Cillia Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti, Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique, science-fiction, action
Titre en vo : Primeval
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 10 février 2007 – 17 mars 2007
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 45 minutes

Casting :
Douglas Henshall : Professeur Nick Cutter
James Murray : Stephen James Hart
Lucy Brown : Claudia Brown
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abigail « Abby » Sarah Maitland
Juliet Aubrey : Helen Cutter
Ben Miller : Sir James Peregrine Lester
Jake Curran : Tom
Mark Wakeling : capitaine Tom Ryan
James Bradshaw : Duncan

Mon avis : Ce n’est pas la première fois et sans nul doute la dernière qu’il m’aura fallu je ne sais combien de temps, pour ne pas dire des années, pour découvrir une série (ou, dans un sens plus large, une œuvre tous genres confondus) diffusée et multidiffusées un nombre conséquent de fois sur le petit écran et que, par la force des choses, je suis le dernier à découvrir. Et donc, dans la série « j’arrive après la bataille », la dernière, série justement, en date est donc Primeval, nommé sous nos vertes contrées : Nick Cutter et les portes du temps – en fait, j’aime bien les deux titres mais, vu qu’au fil des saisons, le nom français change, autant garder le titre original dès le départ. L’ayant découvert franchement par hasard il y a peu de temps, et me disant que le concept, un peu tiré par les cheveux mais néanmoins plaisant qui voyait des créatures du passé (et donc des dinosaures a l’occasion) débarquer à notre époque par le biais de portails spatiotemporels, pouvait plaire à mon fils cadet, grand fan devant l’éternel de tout ce qui a trait à la préhistoire, j’eu envie de voir si cette série valait le coup et m’étais donc procurer la première saison de celle-ci afin de m’en faire une idée. Et, une fois passé la petite déception quant au fait que cette première saison n’est composée que de six petits épisodes, ce qui est peu selon moi, disons que sans atteindre des sommets scénaristiques, sans nous proposer un synopsis innovent et des personnages inoubliables, bref, sans que ce soit une grande série, j’ai trouvé que ce Primeval sans sortait plus ou moins bien, et ce, malgré quelques défauts : les acteurs et les personnages qu’ils interprètent sont corrects voir attachants pour certains, même si, malheureusement, assez stéréotypés, les décors, pour la plus part tournés a l’extérieurs mais souvent au même endroit, ne cassent pas trois pattes a un canard et le coté militariste de la chose a un petit air agacent, même si, finalement, logique au vu des événements en cour. Cependant, malgré ces quelques griefs, les épisodes ne sont pas désagréables à regarder, il y a une certaine dose d’humour bienvenu et, bien évidemment, il y a les effets spéciaux… et là, c’est le point fort de Primeval : franchement réussis (même si par moments, on sent que les créatures ne sont pas très bien incrustés dans les décors), ces animaux préhistoriques méritent vraiment le coup d’œil et son d’ailleurs, quasiment, le principal intérêt de la série, même si, au sujet de celle-ci, je dois tout de même reconnaitre que j’ai bien accrocher à l’équipe du professeur Cutter et que, après coup, je ne serais pas contre le fait de poursuivre l’expérience, ne serait-ce que pour connaitre la suite ?


Points Positifs :
- Forcément, tout l’intérêt, ou presque, de Primeval repose sur ces fameuses créatures préhistoriques (ou venant du futur) qui débarquent à notre époque, et, ma foi, reconnaissant toute la maitrise de nos amis britanniques pour les effets spéciaux car si, comme je l’ai dit précédemment, tout n’est pas parfait, ceux-ci sont tout de même réussis.
- Voir déambuler des animaux préhistoriques à notre époque, cela a un côté marrant.
- Le choix de ces animaux, pas forcément les plus marquants mais intéressant : des créatures du Permien, des Dodos, un Mosasaure, un Mille-Pattes géant… bigre, mais où sont les dinosaures !?
- Curieusement, autant les personnages de la série sont stéréotypés au possible (le prof qui sait tout sur tout, sa supérieure amoureuse de lui, le beau gosse athlétique, la jeune sexy, le boulet sympathique) autant, et à ma grande surprise, j’ai accroché. Pas originaux pour un sou mais attachants.
- Le dernier épisode de la saison est franchement excellent : pour ses révélations, pour ses coups de théâtre et cette fin…
- Plutôt pas mal le super-chasseur venu du futur.

Points Négatifs :
- Bon, j’ai bien aimé Primeval mais reconnaissons que cela c’est plus le genre de séries que l’on regarde pour passer le temps, sans prise de têtes, que celles qui marquent l’histoire du genre.
- On sent un certain manque de moyens par moments, comme c’est décors qui reviennent à plusieurs reprises au cours des six épisodes de la saison : étrange tout de même de se balader tout le temps dans la même foret, à croire que les animaux préhistoriques sont de grands timides qui n’aiment pas trop se montrer (oui, il n’y jamais foule autour d’eux) et que, du coup, ils aient choisis principalement cet endroit comme refuge dans le présent.
- Les effets spéciaux sont franchement réussis, du moins, la majeure partie du temps car par moments, on sent que les créatures sont mal incrustés à l’écran.
- Oui, je sais, c’est tout de même plus que tiré par les cheveux, surtout que devant une telle menace (des portails spatiaux temporels qui s’ouvrent complètement par hasard ici et là), je ne pense pas que les services secrets britanniques laisseraient une quasi équipe de pieds nickelés (ils en font des boulettes tout de même Cutter et ses potes) gérer la crise ; et encore, je ne parle pas de la femme de Cutter qui est un problème à elle toute seule !
- Six épisodes, mais que c’est court !

Ma note : 7/10

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