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jeudi 29 août 2013

LE MAGICIEN D'OZ


LE MAGICIEN D'OZ

Dorothy, jeune orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Tout irait pour le mieux si l'institutrice ne détestait pas son chien. C'est alors que Dorothy fait un rêve où elle se trouve transportée au royaume magique des Munchkins à la recherche de son chien. Les Munchkins sont des nains protégés par la bonne fée du Nord mais menacés par la méchante fée de l'Ouest. Pour retrouver son chien, Dorothy doit s'emparer des chaussures rouges de la mauvaise fée et aller voir le magicien d'Oz dans son palais d'Emeraude.


Depuis les débuts de ce blog, et ça ne date pas d’hier, je vous ai proposé un peu plus de 150 critiques de films, ce qui est peu paraitre peu pour certains, et beaucoup pour d’autres, et dans ce nombre plutôt conséquent à mes yeux, force est de constater qu’il y a eu un peu de tout : d’intemporels chef d’œuvres et de bien piètres navets, des comédies et des drames, des films de guerre et des films dits « de bonnes femmes » (ni voyez pas dans cette expression aucune condescendance à l’égard de la gente féminine, surtout que j’apprécie plutôt le genre), des œuvres de science-fiction et de Fantasy, d’autres historiques, un bon nombre tirées de romans célèbres, de beaux plantages, de belles réussites ainsi que des films anciens, d’autres récents. Bref, un petit melting-pot où tous les genres, toutes les origines, sont représentés et où, comme je l’ai dit, on peut parfaitement passer, d’une critique à l’autre, d’un chef d’œuvre intemporel a une bouse sans nom. Et donc, aujourd’hui, c’est plutôt du côté des chefs d’œuvres que je me tourne avec un film considéré depuis sa sortie, en 1939, comme étant l’un des longs métrages les plus réussis de l’histoire du cinéma, je veux bien évidement parler du Magicien d’Oz.

Intemporel, je pense que c’est le terme qui convient le mieux avec un film comme Le Magicien d’Oz : ainsi, prêt de 75 ans après sa sortie au cinéma, après tant de diffusions et de rediffusions sur le petit écran, qui auront fait de celui-ci l’un des films que j’ai le plus vu dans ma vie, mais aussi, après une évolution tellement marquante pour ce qui est des effets spéciaux sur grand écran et qui pourraient parfaitement ringardiser ce film musical qui, aux yeux de certains, n’est plus qu’une vieille chose désuète, je dois reconnaitre que ce fut avec une grande joie que j’ai, après quelques années, put revoir cette œuvre, que dis-je, cette merveille du septième art qu’est Le Magicien d’Oz. Il faut dire que cela faisait quelques temps que je souhaitais faire découvrir ce film à mes enfants : l’ayant vu pour la toute première fois très jeune, sur le petit écran, en compagnie de mes propres parents, l’idée que ma propre progéniture n’ai jamais eu l’occasion de le voir était presque une hérésie. En effet, il fallait, coute que coute, que je leur fasse découvrir cette petite merveille, voir aussi si comme moi, ils allaient etre autant émerveiller que je pus l’etre, la première fois que je le vis. Pour cette question, la nouvelle génération étant ce qu’elle est – c’est-à-dire, bourré de films, vidéos, jeux, émissions en tous genres – je ne pense pas que la comparaison soit possible, surtout que l’histoire du Magicien d’Oz, ils la connaissaient dans les grandes lignes. Mais si la magie ne fut pas la même, force est de constater que celle-ci n’en a pas moins fonctionné, et cela, c’est le plus important à mes yeux.


Mais au fait, comment un film qui est sorti l’année où débutait la seconde guerre mondiale, un film qui aura bientôt 75 ans d’existence, un film dont les effets spéciaux ne peuvent que faire sourire (pour ne pas dire plus) les plus jeunes d’entre nous, habitués qu’ils sont aux images de synthèses au cinéma et a des jeux vidéo qui ne sont plus depuis longtemps de simples traits qui se renvoient une balle, bref, comment un film comme Le Magicien d’Oz peut-il encore plaire de nos jours ? Eh bien, tout simplement est-ce le fait que, justement, un chef d’œuvre, par définition, c’est intemporel, et que ce qui plaisait au public en 1939, dans le cas présent, plait toujours autant en 2013 – d’ailleurs, un autre exemple pour un autre chef d’œuvre sortie à la même époque : Autant en emporte le vent n’a rien perdu de sa superbe, encore aujourd’hui. Le Magicien d’Oz était un sacré bon film lors de sortie, il l’est toujours en ce début de vingt-et-unième siècle et je pense ne pas me tromper en affirmant que, contrairement à bien d’autres œuvres du genre qui nous sont contemporaines, il le sera toujours dans 50 ou 100 ans. J’exagère, je me laisse emporter par mon enthousiasme pour ne pas dire mon aveuglement ? Pour certains, c’est peut-être le cas mais je pense ne pas me tromper lorsque, en regardant pour la énième fois ce film, je retrouve la même magie que je ressentais lorsque j’étais enfant.


Alors bien sûr, il y aurait énormément de choses à dire sur Le Magicien d’Oz, son scénario, ses effets spéciaux novateurs pour l’époque, les petites bonnes idées comme le début, en sépia, ses acteurs, franchement excellents et qui collent si bien à leurs personnages (Judy Garland, bien sûr, mais aussi Ray Bolger tellement bon en épouvantail et puis, l’excellentissime lion interprété par Bert Lahr), les décors, toujours aussi enchanteurs, et puis, car il s’agit avant tout d’un film musical, les chansons, souvent entrainantes au demeurant, surtout, bien évidemment, le cultissime Over the Rainbow interprété par Judy Garland et qui restera sans nul doute comme l’une des chansons les plus connues de l’histoire du cinéma. Bref, un film parfait de bout en bout, sur lequel il n’y a pas grand-chose à redire, qui certes, ne plaira pas aux habituels cyniques et autres amateurs de films d’actions décervelés, mais qui n’en restera pas moins, et a jamais, comme étant l’un des plus beaux chef d’œuvres du septième art et qui peut se revoir, encore et encore, sans que l’on ressente le moindre sentiment de lassitude. 

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