LE
TRÔNE DE FER – LES DRAGONS DE MEEREEN
A
présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour
s'assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur.
Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse
rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui
révèlent l'avenir, mais quel avenir ? A Meereen, la situation s'enlise : le
blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et
Daenerys refuse d'envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L'enquête
visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui
ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer
la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences
hasardeuses. Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant
de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a
de tous autres projets pour ce dernier...
Comme
je vous l’avais dit il y a un peu plus d’une semaine, dans Le
bûcher d’un roi, je poursuis inlassablement la lecture de cette
formidable saga qu’est Le Trône de Fer,
mais, cette fois ci, finis les Intégrales par J’ai Lu – enfin, on y aura bien droit d’ici un peu plus d’un an –
et place aux romans prédécoupés proposés par Pygmalion. Bon, je ne vais pas reprendre une nouvelle fois sur ce
choix éditorial français hautement critiquable – après tout, s’ils veulent se
faire un maximum d’argent de cette façon, que pouvons-nous y faire ? Hein,
le respect des lecteurs ? Allons bons, franchement, ils s’en moquent, vous
ne trouvez pas ? – car cela ne servirait pas à grand-chose, si ce n’est,
pour la énième fois, me répéter inutilement, mais bon, comment ne pas se dire,
surtout si, comme moi, vous avez débuter la lecture de cette œuvre par les
intégrales (bref, par le mode de parution de l’œuvre originale), constater qu’ainsi,
c’est la qualité même de la lecture qui est mis en cause. Certes, lu les uns
après les autres, cela passe plutôt bien, je ne dis pas le contraire (sauf si
vous souhaiter écrire une critique pour chaque tome, ou là, c’est une autre
paire de manches), mais si vous vous taper un tome, puis attendez quelques mois
le second, avant de faire de même pour le troisième, franchement, quelle
frustration ! D’ailleurs, me voilé désormais en plein désarroi dans l’attente
de la sortie d’Une danse avec les dragons,
prévue pour le neuf janvier prochain – hum, je ne vais tout de même pas lire un
autre bouquin en attendant, mais que faire ? – et encore, je n’en ai que
pour deux semaines environ, d’autres, bien plus nombreux, attendent depuis des
mois… Bref, un jolie foutage de gueule, mais bon, que voulez-vous, on ne peut
pas y faire grand-chose.
Quoi
qu’il en soit, et malgré tout, c’est du Trône
de Fer que nous parlons, alors, même si je ne peux m’empêcher de râler et
de pester à l’encontre d’une politique éditoriale néfaste, avant toute chose, cela
n’enlève en rien le fait que nous avons affaire ici à ce qu’il faut bel et bien
appeler un chef d’œuvre, alors, avant tout, le respect s’impose ; le
respect de l’œuvre, et de son auteur, ce sacré Georges Martin, toujours aussi
doué pour donner vie à son univers hautement crédible, a ses personnages si
nombreux et pourtant tous charismatiques en diable, mais aussi, a parvenir,
sacrée gageure, à captiver toujours autant le lecteur, admiratif devant ce
monument de la littérature fantastique moderne… de la littérature tout court ?
Ma fois, pourquoi pas ? Alors oui bien sûr, nous ne sommes plus dans A
Storm of Swords, sommet absolu de la série de par son intensité
dramatique, sa richesse et ses coups de théâtre incroyables qui auront
traumatiser toute une génération de lecteurs, mais bon, quelque part, il aurait
été difficile d’atteindre un tel niveau à chaque fois, surtout que, fort
logiquement d’ailleurs, la poursuite de l’intrigue se devait, après un tel raz
de marée scénaristique, d’etre un peu plus calme… avant la tempête finale ?
Oh, nous n’en sommes pas encore là, bien au contraire. Et donc, forcément,
puisqu’à la base, Les Dragons de Meereen
et Le
Bûcher d’un Roi ne forment qu’un seul et même ouvrage, A Dance with Dragons, les différences
entre les deux sont minimes et tiennent davantage du fait de l’avancement de l’intrigue
en elle-même, mais surtout, du retour pour le moins inattendue de protagonistes
qu’on n’attendait pas de revoir de sitôt : en effet, censé de déroulé au
même moment que les événements décrits dans A
Feast For Crows, telle ne fut pas ma surprise de retrouver des
personnages comme Arya Stark, Jaime Lannister, Asha Greyjoy ou les Martel. Certes,
pour le moment, juste un peu, de façon épisodique, mais au moins nous savons
désormais qu’il existe un décalage temporel certains entre les deux ouvrages, A
Feast For Crows et A Dance with
Dragons. Bien évidemment, John Snow, Tyrion Lannister et Daenerys Targaryen
tiennent toujours le haut du pavé, quoi que, curieusement, ce n’est pas forcément
d’eux que viennent les chapitres les plus marquants : selon moi, la palme
en revient incontestablement a notre brave Theon Greyjoy, qui n’est certes plus
que l’ombre de lui-même, mais qui, de moi point de vue, est l’un des
protagonistes les plus marquants et intéressants de ce cinquième volume du Trône de Fer – et, accessoirement, l’un
de mes préférés de la saga dans son ensemble, mais là, je sens que je vais me
faire des amis.
Bref,
avec ses défaut – découpage français absurde – et ses qualités – eh, c’est Le Trône de Fer mes amis ! – ces Dragons de Meereen, s’ils ne possèdent
pas la même intensité que Les Noces
Pourpres, juste pour vous citer l’exemple le plus frappant, n’en restent
pas moins toujours aussi captivant : ainsi, on se plait toujours à suivre
les péripéties des personnages plus anciens, comme des nouveaux que l’on
accepte finalement assez bien. Depuis quelques temps, rares sont les morts dont
Martin nous avait habitués, mais personnellement, je continue toujours autant à
trembler pour certains, mais aussi, à souhaiter la mort d’autres – et, avec ma
chance, ce sera le contraire qui arrivera. Bref, toujours aussi bon, on ne s’ennuie
pas une seule seconde, par contre, mais maintenant que je l’ai finis, que
vais-je faire en attendant la sortie d’Une
danse avec les dragons dans deux semaines !? Argh, c’est terrible !!!
Ah un fan du Trône de Fer! C'est fantastique cette saga n'est-il pas? Et oui, oui, oh que oui, les Noces Pourpres m'ont presque tué. Sans mentir, la dernière fois que j'ai fondu en larmes en lisant un livre, je devais avoir dans les 15 ans et c'était pour la fin de Notre Dame de Paris... j'ai dépassé la trentaine aujourd'hui et je ne pensais pas que cela m'arriverait à nouveau, merci Monsieur Martin.
RépondreSupprimerVous avez du bien entamer voir même terminer Une danse avec les dragons Toujours aussi prenant n'est-ce pas? Même si effectivement le pas est plus calme et moins martial que pour l'intégral 3 ^^
J'en profite pour vous dire que j'aime beaucoup votre blog, c'est si rare aujourd'hui d'en trouver un qui soit intéressant et bien rédigé et dont le contenu donne envie d'y revenir.
Bravo et merci!
Effectivement, j'ai terminer Une danse avec les dragons il y a quelques jours a peine et j'ai franchement adoré (j'ai publié la critique aujourd'hui) et désormais, il va falloir s'armer de patience pour la suite...
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, un grand merci pour votre avis au sujet de ce blog, cela m'a fait bien plaisir surtout que je n'ai pas énormément de commentaires en temps normal.
A une prochaine fois peut-être !