"D’abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps."
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mardi 27 décembre 2011
LA PIEL QUE HABITO
mardi 13 décembre 2011
LE NOM DE LA ROSE
LE CHAT POTTE
vendredi 2 décembre 2011
SERVITUDE – L’ADIEU AUX ROIS
SERVITUDE – DREKKARS
jeudi 1 décembre 2011
Les Cahiers de Science & Vie n°125 : Les Gaulois, qui étaient-ils vraiment ?
En rentrant de mes dernières vacances, enfin, de celles où je suis parti car actuellement, vous l’avez compris, je suis – encore – en vacances, bref, en rentrant de Belgique, il y a environ un mois, je me suis procurer, sur une aire d’autoroute (bah quoi, c’est un endroit comme un autre pour faire ses emplettes, non ?), le dernier numéro en date de l’excellente revue bimensuelle qu’est Les Cahiers de Science & vie, revue qui, comme les habitués l’auront probablement remarquer, a souvent droit à ses critiques – positives au demeurant – sur ce blog. Pourtant, à première vue, le sujet de ce nouveau numéro n’était pas du genre à m’emballer vu qu’il traitait des Gaulois, peuple qui, en toute franchise, ne m’a jamais véritablement intéresser jusqu’à ce jour. Mais bon, comme on dit par ailleurs, place au sommaire :
Les Cahiers de Science & Vie n°125 : Les Gaulois, qui étaient-ils vraiment ?
Octobre/Novembre 2011
Au sommaire :
- Les Gaulois, qui étaient-ils vraiment ?
- - Nos ancêtres les Gaulois
- - « Peuple rural, les Gaulois ont aussi cultivé la ville » Interview de Matthieu Poux
- L'identité gauloise
- - Mondes celtes
- - La véritable histoire des Gaulois
- - De la ferme au village l'espace s'organise
- - Le Gaulois constructeur
- - L'oppidum, une invention urbaine
- La société gauloise
- - Etat Gaulois : Un régime de classes et de factions
- - Religion : Les promesses de l'au-delà
- - Agriculture : Ils ont modelé nos campagnes
- - L'art de la guerre : La culture du héros
- - Carnet d'un voyageur : Le retour d'un enfant de Bibracte
- Culture et savoir-faire
- - Ces mots qui sonnent gaulois
- - Les druides, têtes pensantes
- - Le temps des maîtres artisans
- - Romains avant l'heure
- - « Les Celtes sont plus à l'heure de l'Europe que les Gaulois » Interview de Michael Dietler
Est-ce part le fait que je ne suis pas d’origine française, est-ce par le fait qu’entre les Romains, classieux, a la puissance inégalée à l’époque et à la civilisation raffinée, et des barbares hirsutes et moustachus, j’ai toujours eu une préférence pour les premiers, ou est-ce aussi en raison d’Astérix qui me gonfle un peu, depuis tout petit, avec sa potion magique a deux balles et l’autre gros balourd d’Obélix, voir même, qui sait, parce que cette fichue expression « nos ancêtres les Gaulois » m’a souler étant petit, force est de constater que les Gaulois, franchement, n’ont jamais été ma tasse de thé. Du coup, forcément, ce numéro des Cahiers de Science & Vie qui leur est consacré ne partait pas sous les meilleurs auspices. Pourtant, j’ai fait des efforts depuis quelques années et ai commencé, petit à petit, à regarder d’un œil nouveau et bien plus intéresser la civilisation Celtique ; cela, je l’avoue, je le dois aux œuvres de Robert Holdstock, principalement, mais aussi à quelques bande dessinées, comme par exemple Keltos (dont au passage, on attend toujours le troisième tome) ainsi qu’à pas mal de reportages – ARTE mon ami – qui m’ont appris pas mal de choses sur un peuple finalement encore bien méconnu de nos jours. Car après tout, que furent les Gaulois si ce n’est des Celtes vivant dans l’actuelle France ? Et si, descendant de Celte-Ibère que je suis, ces dernières années ont vu une modification radicale et un intérêt renouveler pour le peuple Celte, pourquoi est-ce que cela aurait dut en être autrement pour les Gaulois ? Ne pouvais-je ne pas leur laisser une seconde chance ?
Eh bien, comment dire, disons que je ne suis pas aussi radicale que j’ai pu l’être pendant longtemps à l’encontre des Gaulois mais que, même ainsi, et malgré toutes les qualités de ce numéro des Cahiers de Science & Vie qui leur est consacré – qualité de la revue en règle général, des dossiers etc. – ce n’est pas encore cette fois ci que je pourrais dire : « oui, les Gaulois m’intéressent ! ». C’est un peu dommage, je le reconnais, surtout que ce numéro est assez intéressant et surtout, nous montre que bien des idées reçues à l’encontre de ce peuple sont à revoir, cependant, j’ai beau eu faire, j’ai eu beau le lire jusqu’au bout, j’ai eu parfois du mal à accrocher. Cela n’a strictement rien à voir avec la revue en elle-même, rien à redire à son sujet, mais bon, quand je n’aime pas, je n’aime pas, et la, franchement, et malgré quelques articles intéressants (en particulier sur les villes gauloises), je me suis un peu ennuyer ; et oui, je crois que les Gaulois ne serons jamais ma tasse de thé.
mardi 29 novembre 2011
PORTUGAL
PORTUGAL
« J'avais une furieuse envie d'acheter du tabac. Après deux ans sans fumer une seule clope... Le pire, c'est que je m'en foutais copieusement. En fait, j'étais vraiment ravi d'avoir été invité par ce festival. Plus de vingt ans que je n'étais pas venu. Mes premiers pas d'adulte dans ce pays. J'étais fasciné et heureux. Un vrai crétin. Et je me demandais bien d'où venaient cette étrange colère puis cette douce mélancolie qui m'étaient tombées dessus sans crier gare en moins de 24 heures ». La vie est grise. Simon Muchat, auteur de bandes dessinées, est en panne d'inspiration et son existence est en perte de sens. Invité à passer quelques jours au Portugal, il retrouve par hasard ce qu'il n'était pas venu chercher : les odeurs de l'enfance, le chant des rires de vacances, la chaleur lumineuse d'une famille oubliée - peut-être abandonnée. Quel est le mystère des Muchat ? Pourquoi Simon se sent-il de nulle part ? Et pourquoi, sans rien comprendre de cette langue étrangère, vibre-t-il à ses accents ? Des réponses et d'autres questions l'attendent au cours de ce voyage régénérateur. Ancré dans son passé gommé, Simon pourra enfin retracer sa propre trajectoire. Et la vie retrouver ses arcs-en-ciel. Aux frontières de l'autofiction, avec humour et vivacité, Cyril Pedrosa signe- en couleurs directes et émotions immédiates - un récit essentiel sur la quête d'identité.
En septembre dernier, sortait chez nos libraires un véritable pavé – 264 pages – signé d’un certain Pedrosa et qui s’intitulait sobrement Portugal. Forcément, de par mes origines, une telle œuvre ne pouvait qu’éveiller ma curiosité, ne serais ce qu’en raison de son nom, et celle-ci fut assez vite assouvie puisque j’eu la chance de tomber sur de nombreux articles, assez enthousiastes, dans la presse ; cela commence par un vulgaire 20 Minutes et alla jusqu’à Zoo. Et, bien évidemment, au vu du sujet et surtout des critiques positives (y compris sur le net, sur les sites spécialisés) vis-à-vis de ce Portugal, l’envie me prit de me procurer cette bande dessinée. Certes, le prix pourrait sembler prohibitif de prime abord puisque celui-ci dépassait allègrement les trente euros, cependant, je n’ai pas hésité bien longtemps et ce, même si pour le même tarif, j’aurais presque put me permettre d’acheter trois albums normaux. Mais, quand je vois les déceptions sur lesquelles je tombe régulièrement, autant mettre le prix sur une valeur qui me semblait sure.
Et puis, n’oublions pas le sujet car je l’avoue franchement, si je n’étais pas moi aussi un portugais né en France, je ne me serais jamais intéresser à cette œuvre ; certes, en disant cela, l’on pourrait croire que ce Portugal est réservé aux luso descendants qui vivent en France, ce qui serait bien réducteur pour l’auteur et son travail, car après tout, quelque part, cette histoire pourrait parfaitement convenir à tous les déracinés, tous les enfants – depuis devenus adultes – dont les parents venaient d’ailleurs, tous ces fils et filles d’immigrés, qui ont pu, a un moment ou un autre de leur existence, ressentir cette curieuse et si désagréable impression de ne finalement, n’être jamais chez soit nulle part ; portugais en France, français au Portugal, c’est bien évidement mon histoire comme celle de tant d’autres, et, bien entendu, pas forcements d’origines portugaises. Mais l’on peut également apprécier à sa juste valeur ce Portugal tout en étant un véritable français de souche depuis x générations ; il suffit pour cela de s’intéresser au monde qui nous entoure, de vouloir comprendre ce que peuvent ressentir ces enfants de l’immigration, voir même, tout simplement, de vouloir se satisfaire de découvrir une excellente bande dessinée, plus intimiste et réfléchie que ce que la production de masse nous propose en temps normal. Quoi que, malgré tout, nous autres luso descendants ne partons nous pas avec un avantage certain ?
Je m’attendais à une œuvre de qualité, qui pourrait même me marquer, ainsi, j’ai pris mon temps pour m’y attaquer ; ces dernières semaines, je n’avais pas forcement le courage et l’envie, en raison du travail, de lire ces deux cent pages et quelques qui composent ce Portugal. Ainsi, j’ai attendu une période de congés, et d’être seul à la maison pour le faire, afin de prendre mon temps et de bien analyser l’œuvre. Si l’on ajoute à cela le fait que depuis quelques mois, j’ai un sacré coup de nostalgie envers tout ce qui touche à mon enfance et mes origines et vous comprendrez à quel point la lecture de cette bande dessinée tombait bien, mais aussi et surtout, comment elle pouvait me toucher. Et bien évidement, ce fut le cas.
Certes, contrairement à Pedrosa – l’auteur de ce Portugal pour ceux qui ne suivent pas – mes parents sont à cent pour cent portugais, de même, je maitrise (enfin, moins qu’avant car ça fait longtemps que je n’y vais pas) parfaitement la langue et mon rapport au pays de mes ancêtres et bien plus fort et n’a jamais été entièrement coupé, ne serais ce qu’en raison du football ; comme quoi, ça peut aider parfois. Mais malgré nos différences, combien de fois, en lisant le récit, je ne me suis reconnu dans certaines situations vécues ou ressenties par le narrateur : que ce soit cet accent tellement particulier, ce sentiment, comme il est dit vis-à-vis de la famille, d’amour et de honte, mais aussi – le hasard faisant décidément bien les choses – le fait que, comme dans la mienne, dans la famille du narrateur, on ne se parle pas ; du moins, pas des choses qui comptent vraiment. De même, cette quête d’identité, ces questions vis-à-vis de nos origines, je me les suis posés également. Et ce personnage – Pedrosa – tellement paumé et qui ne sait pas ce qu’il veut, comment, là aussi, ne pas me reconnaitre un peu dans ce qu’il est ?! Personnellement, en lisant ce Portugal, je me suis dit que probablement que moi aussi, je devrais aller voir un psy, que mon rapport au pays, celui a la famille mériterait d’être analyser un de ces jours, mais bon, nous sommes ici pour parler d’une bande dessinée, pas de ce qui se passe dans ma tête… non ?
Mais au fait, cette BD, que vaut-elle véritablement ? Et ben, en toute franchise, je dois reconnaitre que je me suis trop identifié au personnage principal pour être parfaitement objectif et que, du coup, je ne saurais pas trop quoi dire. Certes, la qualité est présente, certes, tant d’un point de vu narratif que pour ce qui est des dessins, le style plaira a ceux qui aiment réfléchir, qui aiment prendre leur temps, et surtout, qui n’ont pas peur du particularisme des planches, de ce style le plus souvent esquissé, de ces tons de couleurs qui varient suivant les pages, les situations et qui ne plairont pas forcement a tout le monde. De même, l’utilisation quasi permanente en fond sonore de la langue portugaise en déroutera plus d’un et si pour moi, ce ne fut jamais un problème, je serais curieux d’avoir l’avis d’un lecteur ne maitrisant pas la langue de Camoes sur ce point. Ce qui me fait me dire, une fois de plus, qu’il vaut probablement mieux être d’origine portugaise pour apprécier à juste titre cette œuvre ?!
Mais quoi qu’il en soit, si vous aimez les récits intimistes, si vous aimez ce qui sort des sentiers battus, tant d’un point de vu de l’originalité du synopsis que pour ce qui est du style graphique, si vous êtes de ceux qui pensent que la BD, ce n’est pas seulement que de l’esbroufe, alors, ce Portugal vous conviendra peut être. Si vous êtes d’origine étrangère, si depuis toujours, vous vous sentez entre deux mondes, alors, ce Portugal vous conviendra probablement. Mais si, surtout, vous êtes d’origine portugaise, alors, à coup sûr (sauf si vous n’aimez pas ce genre), Portugal sera indéniablement fait pour vous et cette œuvre vous prendra à la gorge, vous entrainant dans un tourbillon de souvenirs qui remonteront a la surface, sans crier gare.
lundi 28 novembre 2011
LES PILIERS DE LA TERRE
LES PILIERS DE LA TERRE
Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque.
Cela faisait presque deux bonnes années que l’on m’avait prêté un roman intitulé Les piliers de la terre, une œuvre que je n’avais jamais lu, mais que je connaissais néanmoins depuis près de deux décennies pour voir le livre, régulièrement, en bonne place au rayon librairie depuis lors, mais aussi et surtout, pour tout le bien que j’avais entendu dire à son sujet. D’ailleurs, la personne qui m’avait prêté ce roman (accessoirement, la même qui est venu s’occuper de mon ordi hier, comme je vous le disais tout à l’heure, dans un précédant article), en me le passant, ne tarissait pas d’éloges à son sujet. Du coup, je m’étais alors dit qu’en le lisant, je m’attaquerais et découvrirais l’un des romans majeurs de la fin du vingtième siècle ; du moins, de par son succès commercial. Cependant, comme je vous l’ai dit, c’était il y a deux ans, et depuis, des livres, j’en ai lu, énormément même comme vous pouvez le constater avec mes nombreuses critiques et si j’avais toujours sous le coude ce précieux livre de poche légèrement vieilli par ses nombreuses lectures, je ne me décidais jamais a le commencer ; trop long, il me faudra du temps, j’ai trop de trucs à lire avant etc. bref, j’avais toujours de bonnes excuses pour ne pas le commencer, pour repousser la lecture de ces fameux Piliers de la terre a plus tard – aux prochaines vacances, quand j’aurais le temps, après la fin d’un cycle en x volumes etc. – et ce, jusqu’au jour, en octobre dernier, où enfin, je me suis enfin lancé dans la lecture de cette œuvre monumentale – par son nombre de pages déjà, plus de mille – du sieur Ken Follet.
Oui, le terme me semble plus qu’exact d’ailleurs : monumental. Comme cette fameuse cathédrale que l’on battit, tout au long de l’intrigue, et qui jaillit de la terre pour se perdre dans le ciel, Les piliers de la terre sont bel et bien une œuvre monumentale comme il m’est rarement arrivé d’en lire. Pourtant, arrivé à ce point de ma critique, un point se doit d’être souligner au sujet de celle-ci : quoi que l’on pense de cette œuvre, quoi qu’on puisse l’aimer – et franchement, je ne m’en cache pas, je l’ai tout bonnement adoré – la grande force de ce livre, Les piliers de la terre, est indéniablement son côté captivant ; ainsi, de la première a la toute dernière page (mille et quelque les amis, ne l’oublions pas), il est quasiment impossible au lecteur de poser ce livre et de faire autre chose tant l’immersion dans l’histoire est d’une intensité rarement atteinte. Pourtant, des livres, j’en ai lu au cours de ma vie, et si Les piliers de la terre n’est pas le roman le plus captivant que j’ai pu découvrir (mais à ce niveau-là de qualité, cela se joue a presque rien), force est de constater qu’il est indubitablement l’un des plus passionnants. Car oui, je n’ai pas exagéré en disant qu’il est très difficile de lâcher ce livre et si je ne devais pas dormir, travailler etc. (ce genre de choses quoi) et ben, je pense que je l’aurais probablement lu, peut-être pas d’une traite, mais presque ; et pour rappel, mille pages ! Mais si Les piliers de la terre est une œuvre indéniablement captivante au possible, reconnaissons tout de même – et ce sera là son seul et unique petit défaut – que le style, lui, ne vaut pas, par exemple, celui du Nom de la Rose (que je suis en train de lire), autre œuvre qui, par l’époque où se déroule le récit, se rapproche de celle de Ken Follet, mais assez différente avec un style d’écriture bien plus recherché et complexe ; trop comme certains l’ont dit ? Mais non, il suffit de s’accrocher, mais je reviendrais en temps utile sur le chef d’œuvre d’Umberto Eco.
Mais, comme je vous le disais, cela importe peu et quelque part, ce style, plus accessible – plus grand public ? – fait aussi la force du roman de Ken Follet. Alors bien sûr, je pourrais vous parler pendant des heures de ces fameux Piliers de la terre, vous proposer un long résumé de l’intrigue, vous raconter avec passion de tout ce qui m’a plu dans ce roman, de ces protagonistes divers et nombreux, auquel l’on s’attache immédiatement, à la fois charismatiques pour certains – comme le prieur Phillip et bien évidement, le sombre et machiavélique Waleran Bigod – mais aussi stéréotypés mais dans le bon sens du terme (si, si, c’est possible), de tous ces bouleversements qui parsèment le récit, de ces innombrables coups de théâtre qui, à chaque fois que l’on pense que tout va aller mieux, surgissent encore et encore, pimentant encore plus une intrigue déjà forte en émotions ; je pourrais aussi vous parler de ces moments forts qui parsèment Les piliers de la terre, que ce soit de cet accouchement en pleine forêt, de nuit, de ce personnage important qui, à un moment donné, perd la vie tellement subitement, que l’on en ressort presque choqué, voir aussi, car il y en a tant, que je ne peux pas – et ne veux pas – tous les citer, de l’une des scènes finale, celle de la pendaison, à la fois attendu, cruelle et terrible à la fois (mais bon, euh, méritée tout de même). Oui, je pourrais vous parler de cette œuvre encore et encore et il y aurait matière à dire, mais à quoi bon ? Il n’y aurait plus de suspens puisque, forcément, je révèlerais des choses, et puis, le meilleur, quelque part, n’est-il pas finalement de se faire sa propre opinion par soit même, de plonger dans ce moyen-âge finalement tellement méconnus, d’avoir l’impression d’y vivre, de découvrir tant de choses sur la façon de penser des gens d’alors, sur leurs espérances, leurs doutes, mais aussi, leurs nombreux malheurs. Et puis, que l’on n’oublie pas le protagoniste principal du roman – car il n’est pas vivant – la fameuse cathédrale, omniprésente du début à la fin et qui, l’on s’en doute bien, finira bien par être achevée.
Les piliers de la terre est donc l’un des tous meilleurs romans que j’ai pu lire depuis que j’ai commencé Le journal de Feanor il y a de cela presque quatre ans, que dis-je, presque l’un des tous meilleurs qu’il m’ait été donné de lire, tout bonnement. Bien évidemment, tout cela est une question de gout personnel mais en toute sincérité, non seulement j’ai été plus que conquis par ce roman, mais en plus, je ne peux que le conseilleur, comme on le fit avec moi. De temps en temps, c’est bien de sortir de ses lectures habituelles – dans mon cas, la Fantasy et la SF – et alors, si en plus, c’est pour se taper un chef d’œuvre – ca y est, je l’ai dit – que demander de plus ? Voir l’adaptation en série qui apparemment, est pas mal ? Ouais, ça serait une bonne idée !