vendredi 24 janvier 2020

HOUSES OF THE HOLY


HOUSES OF THE HOLY

Led Zeppelin

1 - The Song Remains the Same (Page, Plant) 5:28
2 - The Rain Song (Page, Plant) 7:39
3 - Over the Hills and Far Away (Page, Plant) 4:47
4 - The Crunge (Bonham, Jones, Page, Plant) 3:13
5 - Dancing Days (Page, Plant) 3:41
6 - D'yer Mak'er (Page, Plant, Jones, Bonham) 4:22
7 - No Quarter (Page, Plant, Jones) 6:59
8 - The Ocean (Page, Plant, Jones, Bonham) 4:30


Houses of the Holy
Musicien : Led Zeppelin
Parution : 28 mars 1973
Enregistré : janvier 1972 – août 1972
Durée : 40:56
Genre : Hard Rock, Heavy Metal, Blues Rock, Folk Rock
Producteur : Jimmy Page
Label : Atlantic Records

Musiciens :
Robert Plant : chant
Jimmy Page : guitares acoustique et électrique, production
John Paul Jones : basse, orgue, piano, piano électrique, mellotron, synthétiseurs, basse synthétiseur, chœurs sur The Ocean
John Bonham : batterie, chœurs sur The Ocean

Mon avis : Après le monumental succès, oh combien justifié, de Led Zeppelin 4, indéniablement, le meilleur opus du groupe – a égalité avec le second, lui aussi excellent – il était évidant que Robert Plant, Jimmy Page et compagnie allaient être attendus au tournant. Il faut dire qu’il n’est jamais évidant, non seulement de se renouveler, mais aussi, de passer après un chef d’œuvre, ainsi, d’entrée de jeu, Houses of the Holy, premier album du groupe à posséder un véritable titre, partait avec un sacré désavantage… Pourtant, avant même une première écoute, cet album possédait un premier point positif : sa pochette. Nous montrant une ribambelle d’enfants nus et violacés – en réalité, un frère et une sœur, démultipliés – dans la célèbre Chaussée des Géants, cette dernière, qui choquerait de nos jours, il faut le reconnaitre, apparaissait comme étant fort réussie, indéniablement. Pourtant, si cette dernière a de quoi marquer les esprits, il apparait, nettement, que le contenu de l’album en lui-même, est loin, assez loin même, d’être aussi bon que celui des précédents opus… Oh, certes, il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération, Houses of the Holy n’est pas un mauvais album, loin de là ; après tout, c’est de Led Zeppelin que l’on parle ! Cependant, si on doit comparer celui-ci aux quatre premiers opus du groupe, force est de constater que nous sommes loin, assez loin même, de la qualité de ces derniers. Ainsi, entre un manque flagrant de titres que l’on peut qualifier d’incontournables absolus – seul, selon moi, No Quarter, tient la comparaison – et quelques chansons un peu limites dont on se demande comment les membres du groupe ont put laisser passer de telles blagues – D'yer Mak'er – il me semble évidant que, malgré le succès commercial de ce Houses of the Holy à l’époque, nous sommes loin, très loin même de ce que Led Zeppelin avait fait de mieux, auparavant. Reste, indubitablement, la volonté du groupe d’avoir pris des risques musicaux et d’être sortit de sa zone de confort, ce qui, ma foi, est toujours louable, mais bon, insuffisant, tout de même, à mes yeux, pour en faire un grand album et, quelque part, c’est cela le plus important…


Points Positifs :
- Rendons à César ce qui lui appartient et, donc, aux membres du groupe, cette volonté d’avoir exploré de nouveaux paysages musicaux, d’avoir pris des risques, d’être un peu sortis de leurs zones de confort. Certes, le résultat est loin d’être à la hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre d’un album de Led Zep, mais bon…
- Bien entendu, No Quarter est le meilleur titre de cet album, est de loin, cependant, certaines chansons comme Dancing Days, Over the Hills and Far Away ou The Song Remains the Same méritent le détour.
- La pochette, elle, est une vraie réussite. Certes, de nos jours, elle serait interdite et nombreux auraient été ceux qui auraient hurlé au loup, mais bon, fortement inspirée des Enfants d’Icare d'Arthur C. Clarke et nous montrant des enfants violacés escaladant la Chaussée des Géants, force est de constater que, visuellement, elle marque les esprits.

Points Négatifs :
- Un opus qui ne tient pas la comparaison avec ses prédécesseurs, et pas qu’un peu. Alors, certes, ces derniers flirtaient allègrement avec la perfection, particulièrement le second et le deuxième album, mais bon, il faut tout de même reconnaitre que Houses of the Holy est trop moyen pour satisfaire totalement bon nombre de fans de Led Zeppelin.
- Un manque flagrant de véritables incontournables dans cet album, quelques titres réussis mais d’autres, trop moyens pour être honnêtes… Le résultat, forcément, déçoit un peu…
- Le pseudo reggae, D'yer Mak'er, est franchement mauvais ! Mais comment les membres du groupe ont-ils été capables de nous pondre un tel étron ?!

Ma note : 7/10

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