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jeudi 31 août 2017

DOWNTON ABBEY – SAISON 3


DOWNTON ABBEY – SAISON 3

Mars 1920. Toute la famille Crawley se prépare à célébrer le mariage de Lady Mary et Matthew. Cependant, Robert apprend une mauvaise nouvelle : la quasi-totalité de la dot de Cora, placée en bourse, a été perdue. Les jours de Downton sont comptés. La famille Crawley est ruinée. De son côté, Matthew apprend que le père de Lavinia l'a placé en troisième position sur son testament. Le fils aîné étant mort et le second étant porté disparu, il se pourrait que Matthew touche un important héritage. Rongé par le remords, il pense ne pas mériter cet argent du fait de sa rupture avec Lavinia. Mary n'est pas de cet avis et y voit une occasion de sauver Downton. La comtesse douairière passe outre l'opposition de son fils et envoie à Sybil et Branson l'argent qui leur permettra d'assister au mariage. Ses manières, sa tenue et ses positions politiques indépendantistes – il est irlandais – provoquent quelques tensions, tout comme sa visite à ses anciens collègues domestiques.


Downton Abbey – Saison 3
Réalisation : Brian Percival
Scénario : Julian Fellowes
Musique : John Lunn
Production : ITV1
Genre : Historique, Drame
Titre en vo : Downton Abbey – Season 3
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 16 septembre 2012 – 25 décembre 2012
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 9 x 60 minutes

Casting :
Hugh Bonneville : Robert Crawley
Michelle Dockery : Mary Crawley
Dan Stevens : Matthew Crawley
Jessica Brown Findlay : Sybil Crawley
Maggie Smith : Violet Crawley
Laura Carmichael : Edith Crawley
Elizabeth McGovern : Cora Crawley
Penelope Wilton : Isobel Crawley
Allen Leech : Tom Branson
Jim Carter : Charles Carson
Brendan Coyle : John Bates
Joanne Froggatt : Anna Bates
Siobhan Finneran : Sarah O'Brien
Rob James-Collier : Thomas Barrow
Kevin Doyle : Joseph Molesley
Phyllis Logan : Elsie Hughes
Sophie McShera : Daisy Robinson
Lesley Nicol : Mme Patmore
Amy Nuttall : Ethel Parks
Matt Milne : Alfred Nugent
Edward Speleers : Jimmy Kent
Cara Theobold : Ivy Stuart
Shirley MacLaine : Martha Levinson
Lily James : Rose MacClare
David Robb : Dr Richard Clarkson
Robert Bathurst : Anthony Strallan
Michael Cochrane : Révérend Albert Travis
Jonathan Coy : George Murray
Charles Edwards : Michael Gregson
Christine Lohr : May Bird
Christine Mackie : Daphne Bryant
Samantha Bond : Rosamund Painswick
MyAnna Buring : Edna Braithwaite
Paul Copley : M. Mason
Peter Egan : Hugh MacClare
Bernard Gallagher : Bill Molesley
Kevin McNally : Horace Bryant
Douglas Reith : Lord Merton

Mon avis : Série tout simplement parfait pour tout amateur d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles en costume, Downtown Abbey renoue, une fois de plus, avec le succès lors de cette troisième saison. La chose était pourtant loin d’être gagnée, et ce, pour deux raisons assez simples : tout d’abord, parce qu’historiquement parlant, les années de l’immédiate après-guerre sont fatalement moins captivantes que celles allant de 1914 à 1918, deuxièmement, et, surtout, tout simplement pour la simple et bonne raison que lorsque dans une série, un couple qui se tourne autour trop longtemps finit pas se mettre ensemble, eh bien, comment dire… bah, la relation perd tout son sel ! D’ailleurs, sur ce point, c’est franchement le cas et si le couple Mary/Matthew nous aura emballé tout au long des deux premières saisons, il est clair que les voir recouler sous la couette en se jurant un amour éternel, cela lasse très rapidement. Fort heureusement, les scénaristes de Downtown Abbey ont sut relancer la machine à succès par le biais de nombreuses sous intrigues plutôt intéressantes – l’attirance entre Thomas Barrow pour un nouveau domestique, la façon dont Tom, l’ancien chauffeur, est vu par sa belle famille – et, surtout, par un drame totalement inattendu, vers le milieu de la saison, qui bouleverse toute cette belle alchimie qui commençait a se mettre en place, je veux bien évidement parler de la mort en couches de Sybil, ce qui laisse ses proches dévastés. Un évènement majeur, donc, pour cette saison mais qui n’est pas le seul puisque, lors des toutes dernières minutes de l’ultime épisode, c’est au tout de Matthew, tout heureux d’être père a son tour qui perd stupidement la vie au cours d’un banal accident de voiture – en fait l’acteur ne voulait pas ressigner pour une suite et il fallait bien s’en sortir par une pirouette scénaristique. De quoi, bien entendu, laisser le spectateur traumatiser par la disparition subite de l’un des protagonistes principaux de la série, tout en se disant que, avec celle-ci, les cartes risquent d’être redistribuées…


Points Positifs :
- Dans la lignée de ses devancières, cette troisième saison de Downtown Abbey est toujours aussi captivante et c’est donc avec un plaisir certain que le fan des aventures de la famille Crawley retrouvera avec plaisir ses personnages préférés, les lieux qui lui sont désormais familiers et cette ambiance so british du plus bel effet.
- Deux personnages importants perdent la vie dans cette saison et si celle de Matthew laisse sur le carreau un des protagonistes majeurs de la série, c’est tout de même celle de Sybil qui marque le plus les esprits, surtout vu comment elle a été amenée.
- La mise en avant de Tom Bronson, d’abord, pour ses relations conflictuels avec sa belle famille – normal vu qu’il était leur ancien chauffeur – ensuite pour le drame qu’il subit en perdant sa femme, Sybil.
- Thomas évolue énormément au cours de cette troisième saison et, petit à petit, ce personnage franchement antipathique au départ gagne en intérêt.
Downton Abbey se démarque une fois de plus de la concurrence par le biais de ses décors, ses costumes, sa photographie.

Points Négatifs :
- Sincèrement, autant j’aimais bien Bates lors de la première saison, autant celui-ci m’indiffère totalement depuis lors et j’en suis venu à me moquer totalement de ses ennuis judiciaires et de ses histoires d’amour avec Anna – accessoirement, personnage tout aussi fade que son mari…
- Quasiment toutes les scènes où apparaissent ensemble Matthew et Mary ; ah, ils étaient mieux quand ils se tournaient autour…
- Certes, l’acteur en avait assez de son rôle, mais tout de même, Matthew est mort du coup !

Ma note : 8/10

mercredi 30 août 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 28


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 28

Les Chevaliers sacrés sont en convalescence, mais au Sanctuaire, tous les chevaliers sont en alerte : l'empereur des ténèbres, Hadès, a envoyé ses spectres prendre la tête d'Athéna. Il a également rendu la vie aux Chevaliers d'Or défunts en leur donnant la même mission. Cependant, ces derniers n’avaient accepté de revenir à la vie que pour prêter main forte à Athéna. Une fois l’affrontement achevé au Sanctuaire, la bataille se poursuit en Enfer ! Pour aller aider Athéna, les Chevaliers de Bronze ont franchi au péril de leur vie la porte qui les conduit au royaume d'Hadès. Mais avant d'atteindre leur but, ils doivent traverser un à un des mondes de l'enfer et affronter leurs gardiens. Les cinq chevaliers d'Athéna voient le bout de la bataille. Hypnos et Thanatos ont été vaincus, ils ont réveillé le véritable Hadès et l'affronte en personne. Ils ont libéré Athéna de la jarre dans laquelle elle était enfermée et lui ont remis son armure divine. Athéna livre bataille et terrasse Hadès, mais son fidèle chevalier Seiya y laisse la vie.


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 28
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 28
Parution en vo : 10 avril 1991
Parution en vf : 09 décembre 2000
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 190

Mon avis : Indéniablement, et a jamais, il restera comme un sentiment amer au vu du final de ce qui fut l’un des mangas les plus cultes des années 80, je veux bien évidement parler des Chevaliers du Zodiaque, car bon, comment dire… on attendait tant de cet arc d’Hadès, surtout au vu de ses débuts, qu’il est difficile de ne pas être déçu par ses trois derniers tomes qui concluent de manière peu glorieuse une série qui méritait bien mieux… Pourtant, a bien y regarder, et en étant parfaitement objectif, tout n’est pas à jeter dans ce vingt-huitième volume de la saga, ne serais-ce que pour ce final où Seiya, afin de sauver Athéna, se sacrifie et perd la vie face a Hadès. De même, l’opposition entre ce dernier et Athéna, de même que l’affrontement entre nos Chevaliers de Bronze (qui ne le sont plus vraiment depuis longtemps) et Hypnos mérite le détour. Cependant, au vu des volumes précédents, de ce qui aurait put être et ne fut pas, comment ne pas être déçus par ce final un peu précipité, par ces armures qui ne cessent d’être détruites et d’évoluer – les armures divines, quel délire – par ces combats franchement trop rapides dont le point d’orgue est tout de même celui face a Hadès, ridiculeusement court, où ce dernier, finalement, mord plus rapidement la poussière que Poséidon en son tempsLes Chevaliers du Zodiaque auront marquer, indéniablement, de leur empreinte toute une génération, ne serais-ce que pour son adaptation animée, mais s’il y a une chose que l’on peut reprocher à l’œuvre originale, c’est son inconstance chronique, le meilleur y côtoyant le pire : ainsi, si la Bataille du Sanctuaire et une grosse partie d’Hadès méritent le détour et atteignent des sommets, Poséidon fut franchement moyen, les débuts plutôt oubliables, quand au final, il aura déçu plus qu’autre chose. Mais bon, ne serais-ce que pour les moments inoubliables que Seiya et ses compagnons m’auront fait passer, je garderais a jamais une certaine sympathie pour cette œuvre. Dommage juste que ce final ne fut pas a la hauteur de mes espérances…


Points Positifs :
- La mort de Seiya, l’affrontement face à Hadès, celui contre Hypnos, il est clair que ce dernier volume de la saga est riche en scènes majeures et qui marquent les esprits.
- Que Seiya perde la vie en sauvant la vie d’Athéna est une fort bonne idée de la part de Kurumada et cela permet de conclure en beauté la série. Dommage juste que, quelques années plus tard, dans une autre œuvre, il soit revenu dessus…
- Après pas mal d’errements narratifs depuis deux tomes, le niveau remonte légèrement pour ce final.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire et si vous êtes fans du style particulier de Kurumada, vous allez vous régaler ; et puis, ces armures sont une pure merveille !
- Une couverture argentée du plus bel effet.

Points Négatifs :
- Dommage tout de même que le combat final face a Hadès soit aussi rapide, car bon, comment dire… mine de rien, celui-ci se règle en quelques pages et quand on pense a l’opposition qu’eurent nos héros face a Poséidon, cela laisse songeur…
- Déjà, que les Armures d’Or soient détruites d’un claquement de doigts m’aura laissé dubitatif, mais le pire, c’est les Armures Divines qui apparaissent de nulle part et augmentent considérablement les pouvoirs de nos héros. Mouais, un grand bof selon moi !
- L’impression que Kurumada était pressé d’en finir avec sa série et qu’il n’alla pas au bout de ses idées !?

Ma note : 7/10

mardi 29 août 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 27


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 27

Les Chevaliers sacrés sont en convalescence, mais au Sanctuaire, tous les chevaliers sont en alerte : l'empereur des ténèbres, Hadès, a envoyé ses spectres prendre la tête d'Athéna. Il a également rendu la vie aux Chevaliers d'Or défunts en leur donnant la même mission. Cependant, ces derniers n’avaient accepté de revenir à la vie que pour prêter main forte à Athéna. Une fois l’affrontement achevé au Sanctuaire, la bataille se poursuit en Enfer ! Pour aller aider Athéna, les Chevaliers de Bronze ont franchi au péril de leur vie la porte qui les conduit au royaume d'Hadès. Mais avant d'atteindre leur but, ils doivent traverser un à un des mondes de l'enfer et affronter leurs gardiens. Avec l'aide des Chevaliers d'Or et la protection divine apportée par le sang d'Athéna, les Chevaliers de Bronze parviennent finalement à Elision, mais se retrouvent face à Hypnos et Thanatos, les deux invincibles protecteurs directs d'Hadès !


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 27
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 27
Parution en vo : 08 mars 1991
Parution en vf : 07 octobre 2000
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 182

Mon avis : Après la monumentale déception que fut le vingt-sixième tome des Chevaliers du Zodiaque, volume dont le contenu en aura traumatisé plus d’un, il était clair qu’après des débuts on ne peut plus prometteurs, il était difficile d’attendre quelque chose de grandiose pour le final de l’arc narratif d’Hadès, accessoirement, la fin de la série… Pourtant, après coup, il apparait que cet avant dernier tome de l’œuvre culte de Masami Kurumada apparait comme étant nettement supérieur a son prédécesseur. Oh, certes, il faut tout de suite relativiser la chose : en effet, si l’intrigue retrouve un niveau plus acceptable, c’est que, avec la mascarade que fut le vingt-sixième tome, il était difficile de faire pire et pour être tout a fait francs, quelques déceptions sont une fois de plus au rendez vous, de même que quelques incohérences… Mais bon, dans l’ensemble, cela passe et il est clair que ce long affrontement entre Seiya et Thanatos, Dieu de la Mort pour ceux qui ne le connaitraient pas, dans les Champs Elysées, y est pour quelque chose. Notre héros se prend une branlée monumentale et même ses compagnons ne font guère mieux, ce qui pose tout de suite l’opposition même si, du coup, on peut être dubitatif, au vu du final, quand au fait qu’il ne reste plus qu’un seul volume et que, dans celui-ci, les Chevaliers de Bronze devront se farcir Thanatos, Hypnos et, bien entendu, Hadès ! Mouais, ça fait un peu beaucoup tout de même… Pour finir, la mort de Pandore est franchement gnangnan et dénature pas mal le personnage, quand a la sœur de Seiya, qui fait enfin son apparition, le fait qu’elle ne soit pas Marine est plutôt logique, et ce, même si tout avait été fait depuis les débuts pour qu’on pense que ce soit le cas… Bref, un avant dernier tome mi-figue, mi-raisin, avec de bonnes comme de mauvaises choses mais nettement moins catastrophique que son prédécesseur, et a ce point de la série, c’est déjà ça !


Points Positifs :
- L’affrontement entre Seiya et ses compagnons face à Thanatos, un des deux Dieux qui protègent Hadès. Un adversaire puissant, très puissant même, et qui relève franchement le niveau de tous ceux que nos héros avaient affronté jusqu’ici dans cet arc d’Hadès.
- Eh oui, Marine n’est pas la sœur de Seiya même si tout avait été fait pour que l’on pense que cela soit le cas. Simple question de logique même si, il faut le reconnaitre, l’apparition de Seika tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.
- Le volume précédent fut tellement mauvais que, du coup, celui-ci, supérieur, remonte un peu le moral.
- Sympathique de revoir Poséidon et Sorrento !
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, c’est du Kurumada avec ses forces et ses faiblesses mais plutôt bon dans l’ensemble.
- On ne peut pas vraiment dire que la couverture soit exceptionnelle, mais bon, dans sa sobriété, elle n’en reste pas moins plutôt réussie.

Points Négatifs :
- Une mort a l’eau de rose pour Pandore, ce qui dénature totalement le personnage.
- Hum, si Thanatos est aussi puissant et peut tuer à distance, pourquoi n’avait-il pas participer a la bataille face aux Chevaliers ?
- Justement, si ce dernier peut tuer a distance, comment se fait-il que Seika soit protégée par Marine, Shina et les autres… sans que ces derniers ne meurent !?
- Crée des adversaires aussi puissants que Thanatos et Hypnos, pourquoi pas, mais n’aurait-il pas été préférable que Masami Kurumada n’ait, a la place, augmenter les pouvoirs des trois Juges des Enfers qui apparaissent après coup ridicules !?
- Il reste un seul album pour vaincre Thanatos, Hypnos et Hadès !?

Ma note : 6,5/10

lundi 28 août 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 26


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 26

Les Chevaliers sacrés sont en convalescence, mais au Sanctuaire, tous les chevaliers sont en alerte : l'empereur des ténèbres, Hadès, a envoyé ses spectres prendre la tête d'Athéna. Il a également rendu la vie aux Chevaliers d'Or défunts en leur donnant la même mission. Cependant, ces derniers n’avaient accepté de revenir à la vie que pour prêter main forte à Athéna. Une fois l’affrontement achevé au Sanctuaire, la bataille se poursuit en Enfer ! Pour aller aider Athéna, les Chevaliers de Bronze ont franchi au péril de leur vie la porte qui les conduit au royaume d'Hadès. Mais avant d'atteindre leur but, ils doivent traverser un à un des mondes de l'enfer et affronter leurs gardiens. Le combat entre Hadès et Athéna s'est déplacé du monde des ténèbres vers Elision (les Champs Elysées) au-delà d'un mur que seuls les dieux peuvent traverser. Tous les Chevaliers d’Or ont ressuscité sous les yeux de Seiya et de ses compagnons et ont ouvert un passage dans ce mur... Sur terre, l'ultime éclipse se fait de plus en plus menaçante...


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 26
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 26
Parution en vo : 10 janvier 1991
Parution en vf : 09 septembre 2000
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 182

Mon avis : Celui-là, on le sentait venir gros comme une maison… mais de quoi est-ce que je parle ? Mais de la monumentale déception que j’ai put ressentir, il y a de cela une quinzaine d’années, lorsque, pour la toute première fois, j’ai eu dans les mains ce vingt-sixième tome des Chevaliers du Zodiaque. Mais bon, pour être tout a fait franc, dès le volume précédant, on avait plus ou moins compris que cet arc narratif qui avait si bien débuté allait finir en queue de poisson, que la déception serait a la hauteur de nos espérances, que Kurumada, quelque part, bâclerait ce qui aurait put être tout simplement un chef d’œuvre, et je pèse mes mots ! Car oui, en toute sincérité, qui a put apprécier ce qu’il faut bel et bien appeler cette mascarade ?! Qui a put se réjouir de voir comment l’auteur s’est débarrassé des Chevaliers d’Or !? Qui a put trouver normal que celui-ci ressuscite certains d’entre eux pour la deuxième ou troisième fois !? Qui a put trouver normal que Doko ait été absent de toutes les batailles des Enfers pour réapparaitre comme une fleur !? Qui a put comprendre pourquoi Kanon qui a eu tout un tas d’occasions de tuer Rhadamanthe préfère enlever son armure pour vaincre son adversaire en se suicidant !? Qui n’aura pas remarqué que, dans le tome précédant, Shaka ait affirmé que lui et Athéna se soient perdus du coté des Champs Elysées avant de nous dire, ici, que les mortels ne peuvent y parvenir !? Qui peut accepter tout cela sans avoir l’impression que Kurumada, probablement lassé par sa série phare, n’ait tout simplement bâclé celle-ci, histoire d’en finir avec elle !? Car oui, tout cela est décevant, terriblement décevant, mais le pire, quand j’y pense, c’est que d’autres énormités auront encore lieues dans les deux derniers volumes…


Points Positifs :
- L’idée que, pour en finir définitivement avec Hadès, il faille aller encore plus profondément dans les Enfers, dans ces fameux Champs Elysées où se trouve le véritable corps du Dieu.
- L’affrontement entre Hyoga et Minos, rapide, certes, mais réussit.
- Shaka et Athéna face a Hadès.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire et Kurumada fait du Kurumada, ce qui ravira les fans et laissera ses détracteurs de marbre.

Points Négatifs :
- L’impression, que dis-je, la certitude que Masami Kurumada, pressé d’en finir avec la série, a décidé de bâcler son final, car bon, comment dire… au vu des débuts de l’arc narratif d’Hadès, il est clair qu’a la base, tout cela était censé durer plus longtemps et que les Chevaliers d’Or devaient avoir un rôle plus important – on pourra même y ajouter les Juges des Enfers, finalement ridiculisés.
- Kanon a eut trois ou quatre occasions de tuer Rhadamanthe puis de poursuivre tranquillement, mais bon, il préfère se débarrasser de son armure avant de se suicider en amenant son adversaire dans la mort. Allez donc comprendre quelque chose !?
- Quelle fin ridicule pour les Chevaliers d’Or… une véritable honte !
- Accessoirement, Kurumada avait-il besoin de ressusciter pour la énième fois certains des Chevaliers d’Or !? Au bout d’un moment, trop c’est trop !
- Doko qui réapparait comme une fleur, apparait avoir été mis de coté pendant toute la partie des Enfers alors que l’on était en droit d’attendre une participation active du Vieux Maitre face aux Spectres.
- Shaka affirme qu’il s’était perdu dans les Champs Elysées avec Athéna avant d’affirmer le plus sérieusement du monde qu’il est impossible pour les simples mortels d’y accéder ; vous y comprenez quelque chose ?
- Histoire d’enfoncer le clou, nous avons encore droit à une couverture qui n’a strictement rien à voir avec le contenu. Mais bon, on a l’habitude…

Ma note : 4/10

dimanche 27 août 2017

DOWNTON ABBEY – SAISON 2


DOWNTON ABBEY – SAISON 2

Novembre 1916. Alors que les soldats britanniques (dont Matthew et Thomas) sont dans les tranchées sur la Somme, une nouvelle femme de chambre, Esther Parks, arrive à Downton. Véra, la femme de Bates, tente de le faire chanter en menaçant de révéler à Lord Grantham le secret de la relation entre Mary et Pamuk, quatre ans plus tôt. Pendant ce temps, le domaine se mobilise en organisant un gala de charité au profit de l'hôpital local et Branson, chauffeur d'origine irlandaise, révèle ses sentiments à Lady Sybil, qui cherche à devenir infirmière.


Downton Abbey – Saison 2
Réalisation : Brian Percival
Scénario : Julian Fellowes
Musique : John Lunn
Production : ITV1
Genre : Historique, Drame
Titre en vo : Downton Abbey – Season 2
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 18 septembre 2011 – 25 décembre 2011
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 9 x 60 minutes

Casting :
Hugh Bonneville : Robert Crawley
Michelle Dockery : Mary Crawley
Dan Stevens : Matthew Crawley
Jessica Brown Findlay: Sybil Crawley
Maggie Smith : Violet Crawley
Laura Carmichael : Edith Crawley
Elizabeth McGovern : Cora Crawley
Penelope Wilton : Isobel Crawley
Jim Carter : Charles Carson
Joanne Froggatt : Anna Smith
Brendan Coyle : John Bates
Siobhan Finneran : Sarah O'Brien
Thomas Howes : William Masson
Rob James-Collier : Thomas Barrow
Phyllis Logan : Elsie Hughes
Sophie McShera : Daisy Robinson
Lesley Nicol : Mme Patmore
Amy Nuttall : Esthel Parks
Kevin Doyle : Joseph Molesley
Allen Leech : Tom Branson
David Robb : Dr Richard Clarkson
Samantha Bond : Rosamund Painswick
Zoe Boyle : Lavinia Swire
Clare Calbraith : Jane Moorsum
Michael Cochrane : Révérend Albert Travis
Paul Copley : M. Mason
Maria Doyle Kennedy : Vera Bates
Iain Glen : Richard Carlisle
Christine Mackie : Daphne Bryant
Kevin McNally : Horace Bryant
Daniel Pirrie : Charles Bryant
Robert Bathurst : Anthony Strallan
Jonathan Coy : George Murray
Christine Lohr : May Bird

Mon avis : Après une première saison pour le moins fort alléchante, c’est avec un plaisir non dissimulé que le spectateur, captiver par cet excellent soap historique qu’est Downton Abbey, se replonge dans la suite des aventures de la famille Crawley et de leurs domestiques. De plus, vu la période historique abordée, c’est-à-dire, la Première Guerre Mondiale, on se doute bien que de nombreux bouleversements vont avoir lieu dans la vie des divers protagonistes. Déjà, pour ce qui est de la série en elle-même, nous avons droit a deux épisodes de plus, dont un, le dernier, long de une heure et demi et qui conclu plutôt bien la saison. Cependant, si l’on pouvait penser, de prime abord, qu’une saison plus longue serait une bonne chose, il est clair que, par moments, cela nuit un peu au rythme de celle-ci, surtout que certaines intrigues s’étirent un peu trop en longueurs à mon gout. Certes, tous les passages en lien avec la guerre sont réussis, de même que la vie a l’arrière, dans ce magnifique château devenu une maison de repos pour officiers. De même, l’évolution du rôle de la femme dans la société n’est pas oubliée et l’amateur d’histoire retrouvera avec plaisir tout un tas de références à des événements qui lui  sont familier. Mais bon, n’oublions pas que Downton Abbey est avant tout un soap et que, forcément, ce qui retient l’attention du spectateur, ce sont les histoires d’amour, surtout si elles sont contrariées bien sur. Et, sur ce point, le duo Mary/Matthew écrase, et de loin, tous les autres – oui, même la passion de la plus jeune sœur Crawley pour le chauffeur – même si, il faut le reconnaitre, au bout d’un moment, ils en deviennent presque lassant ces deux là à se tourner autour sans arrêt, chacun repoussant l’autre alternativement. Mais bon, malgré quelque sous-intrigues moins intéressantes et quelques petits défauts, cette seconde saison de Downton Abbey n’en reste pas moins plutôt réussie ; oh certes, ce n’est pas aussi parfait que dans la première saison et certains personnages agacent plus qu’autre chose, mais bon, si vous appréciez le genre, il est évident que cette série en costume est faite pour vous !


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver des personnages et des lieux qui nous sont désormais familiers, surtout que, bien entendu, les auteurs sont toujours aussi doués pour nous tenir en haleine avec tout un tas d’intrigues et de sous intrigues, d’histoires d’amour contrariées, de triangles amoureux, le tout, sous le traditionnel couvert historique, bien sur.
- Le duo Mary/Matthew qui est bien évidement le couple phare de la série, celui que l’on suit avec le plus d’intérêt et qui ne cesse de jouer au petit jeu du « je t’aime moi non plus », qui ne cesse de se tourner autour en parlant d’amitié mais que l’on sait fait l’un pour l’autre…
- L’amateur d’histoire sera une fois de plus aux anges, surtout que, dans cette seconde saison, c’est la Première Guerre Mondiale qui occupe le devant de la scène. Mais n’oublions pas la Grippe Espagnole, le travail des femmes, l’évolution de la société qui fait que l’amour entre de riches héritières et des gens du commun devient possible, etc.
- Ah Violet, plus le temps passe et plus je l’adore la vieille !
- Encore une fois, Downton Abbey se démarque nettement de la concurrence par le biais de ses décors, ses costumes, sa photographie. Un pur régal !

Points Négatifs :
- Deux épisodes de plus – surtout que certains sont nettement plus longs – c’est une bonne chose, seulement, certaines intrigues s’étirent nettement en longueur, et ce, au détriment d’autres plus intéressantes.
- Curieusement, autant j’appréciais bien Bates lors de la première saison, autant celui-ci a finit par me gonfler dans celle-ci : il faut dire qu’avec sa mine de chien battu et ses ennuis avec sa femme, au bout d’un moment, je n’en pouvais plus.
- Toujours le problème de certains protagonistes un poil trop stéréotypés – soit très méchants, soit très gentils – même si, je le reconnais, il y a eu une évolution de ce coté là…

Ma note : 7,5/10