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vendredi 30 juin 2017

1602


1602

Depuis quelques temps, l’Europe subit nombre de phénomènes étranges, le climat semble totalement déréglé et laisse à penser que la fin du monde est proche. Elisabeth la reine d’Angleterre est entouré de deux hommes en qui elle a une confiance aveugle, Sir Nicholas Fury, un informateur, et le docteur Stephen Strange, médecin et astrologue. Tout deux essaient de protéger leur commanditaire tout en essayant de découvrir l’origine du dérèglement. Cependant, leur action n’est pas forcément vue d’un très bon œil par plusieurs personnes. La première est le grand inquisiteur qui sévit en Espagne et traque des êtres appelés « prodiges », possédant des pouvoirs. Le second est le Comte Otto Von Fatalis, qui prépare un plan d’invasion de l‘Europe. Et enfin Jacques VI d’Ecosse patiente difficilement en attendant la mort de la reine d’Angleterre. Le docteur Strange s’isole à son domicile pour mieux entrer en transe afin de découvrir d’où viendrait l’élément perturbateur. Sa vision l’emmène près d’un petit bateau où une petite fille du nom de Virginia Dare et son protecteur Rojhaz, un indien d’Amérique, se rendent vers l’Angleterre…


1602
Scénario : Neil Gaiman
Dessins : Andy Kubert
Encrage : Andy Kubert
Couleurs : Richard Isanove
Couverture : Scott McKowen
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : 1602
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : novembre 2003 – juin 2004
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 01 octobre 2007
Nombre de pages : 264

Liste des épisodes
1602 1-8

Mon avis : Il m’aura fallut une bonne douzaine d’années pour, enfin, connaitre la conclusion de ce qui fut l’une des mini-séries Marvel les plus marquantes du début des années 2000, je veux bien évidement parler de 1602, œuvre d’un certain Neil Gaiman au scénario – oui, l’auteur de American Gods, Neverwhere, Stardust – romancier britannique qui avait déjà marquer le petit monde des comics avec un certain Sandman lors de la décennie précédente. En effet, a l’époque, je n’avais eu l’occasion que de lire la première partie de cette mini-série, comportant les quatre premiers épisodes et, les aléas de la vie étant ce qu’ils sont, il m’aura donc fallut attendre treize ans pour, enfin, connaitre le dénouement d’une œuvre qui, il faut le reconnaitre, mérite le détour. Car force est de constater que, dans 1602, Neil Gaiman transpose à merveille bon nombre de héros de la Maison des Idées – et ils sont nombreux – a l’époque élisabéthaine et que, si, de prime abord, on pouvait être perplexe, il est clair que l’idée fonctionne fort bien : déjà, parce que, malgré leurs pouvoirs, ces Prodiges comme ils sont appelés ne dénotent nullement en ce début de XVIIe siècle, ensuite, car l’intrigue se révèle être, a défaut d’être exceptionnelle, plutôt bonne et que, surtout, il y a une explication a la présence de ces héros en une ère où ils n’étaient pas censés exister. Le tout, bien entendu, est plutôt bien mis en image par le sieur Andy Kubert qui connaissait alors son heure de gloire, quand aux couleurs, œuvres de Richard Isanove, il est clair que celles-ci rendent justice aux crayonnés du dessinateur. Du coup, le lecteur, vieil habitué des comics Marvel, retrouvera avec plaisir bon nombre de figures connues et, ainsi, entre Nick Fury, le Dr Strange, Daredevil, Magneto, les X-Men, les Fantastiques, Fatalis, Captain America, Thor, Spider-Man et beaucoup d’autres, force est de constater que l’on a droit a un casting cinq étoiles et qui, surtout, est fort intelligemment utilisé. Les affrontements, lieux communs du genre, sont peu nombreux, la réflexion, plus présente que d’habitude, et si tout, certes, n’est pas parfait, il me semble évidant que ce 1602 est une belle réussite et, ma foi, une œuvre a lire pour tout bon amateur de comics digne de ce nom !


Points Positifs :
- Malgré un postulat de départ pour le moins singulier – mais que faisaient donc les héros de Marvel en 1602 alors qu’ils ne sont apparus que bien plus tard – il est clair que le concept fonctionne fort bien et que, surtout, il y a une explication a cela, Neil Gaiman ne se contentant pas d’écrire une histoire se déroulant dans un univers parallèle, bien au contraire.
- Le plaisir de retrouver bon nombre de personnages Marvel – Nick Fury, le Dr Strange, Daredevil, Magneto, les X-Men, les Fantastiques, Fatalis, Captain America, Thor, Spider-Man, la Veuve Noire, Hulk – dans une époque qui n’est pas la leur et sous des identités légèrement différentes, et ce, même s’ils restent les mêmes.
- Scénaristiquement, c’est plutôt bien écris et si au début, on lit 1602 comme un récit particulier où l’on retrouverait nos héros a une autre époque, assez rapidement, on se prend au jeu et, au final, on en vient a se demander pourquoi tout ce joli monde se retrouve au XVIIe siècle.
- Pour ce qui est des dessins, Andy Kubert fait du Kubert (bref, comme son père ou son frère), c’est-à-dire que, dans l’ensemble, c’est du très bon. De plus, les couleurs de Richard Isanove se marient fort bien aux crayonnés du dessinateur.
- Nick Fury et le Dr Strange sont indéniablement les protagonistes les plus intéressants de cette mini-série.
- En parlant du Dr Strange, l’idée qu’il soit encore – légèrement – en vie après avoir été décapité est tout simplement excellente !

Points Négatifs :
- Dommage tout de même qu’il manque a l’appel quelques figures importantes comme Iron Man, Wolverine – bon, pour celui-là, je me suis toujours plaint qu’il apparaissait trop mais bon, Logan absent de 1602, dommage tout de même…
- Les explications a la mord moi le nœud de Red Richards, toujours aussi insupportable et arrogant ce type !
- Si Andy Kubert réalise une prestation digne de son talent, on regrettera par moments des décors un peu vides.

Ma note : 8/10

jeudi 29 juin 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 16


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 16

Les Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution : se faire enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre. Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept Généraux pour sauver leur déesse. Les efforts qu'il fait et le soutien apporté par Shura permettent à Shiryu de venir à bout de Krishna. Le perfide Kassa des Lyumnades trompe un à un, les chevaliers de bronze avant de se retrouver face à Ikki qui le met à mal. Hyoga voit revenir un ami du passé aujourd'hui Général de Poséidon : Isaak du Kraken.


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 16
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 16
Parution en vo : 10 mai 1989
Parution en vf : 10 avril 1999
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 169

Mon avis : Aussi incroyable que cela puisse paraitre, et a notre grande surprise, autant le volume précédent avait déçu, autant celui-ci, le seizième donc, des Chevaliers du Zodiaque, rehausse le niveau et de fort belle manière même ! Il faut dire que, depuis les débuts de l’arc de Poséidon, dans le quatorzième tome de la saga, le fan de l’œuvre de Kurumada avait compris d’entrée de jeu que ce ne serai pas avec celui-ci qu’il retrouverait une intrigue et des adversaires aussi intenses que ceux du Sanctuaire : ainsi, entre des Généraux des Mers qui décevaient et qui tenaient davantage des Chevaliers d’Argent que des Chevaliers d’Or et une intrigue qui n’était qu’un copié/collé de celle de la Bataille du Sanctuaire – en moins bien – les jeux étaient fait d’avance, ce qui fut confirmer par le volume précédent. Or, curieusement, alors que l’on était en droit de ne plus rien attendre de cet arc narratif, ne voilà-t-il pas que celui-ci semble enfin décoller, et ce, par le biais des trois Généraux que nos héros doivent affronter dans ces pages : Krishna de Chrysaor, Kassa des Lyumnades et Isaak du Kraken. Le premier, on le connaissait depuis le tome précédant et la suite et fin de son combat face a Shiryu ne fait que confirmer qu’effectivement, le Général des Mers était un adversaire a la mesure de nos héros, au vu de ses pouvoirs. Le second apparait de prime abord peu engageant au vu de son apparence mais ses pouvoirs particuliers font qu’il s’avère bien plus redoutable que prévu. Quand au dernier, le fameux Isaak, Kurumada a la judicieuse idée d’en faire une ancienne connaissance de Hyoga, les deux jeunes hommes ayant été les élèves de Camu, le Chevalier du Verseau. Trois adversaires qui rehaussent nettement le niveau des Généraux des Mers, quelques scènes qui marquent les esprits et même si l’on regrettera que l’auteur retombe dans ses travers en faisant perdre la vue – encore – a Shiryu, force est de constater que ce seizième tome des Chevaliers du Zodiaque est franchement bon, et ça, c’est une bonne nouvelle !


Points Positifs :
- Jusqu’à alors, les premiers affrontements face aux Généraux des Mers avaient fortement déçus et les deux premiers étaient apparus comme étant beaucoup trop faibles. Or ici, il n’en est rien et il est évidant que Krishna de Chrysaor, Kassa des Lyumnades et Isaak du Kraken rehaussent nettement le niveau !
- Suite et fin du combat entre Shiryu et Krishna de Chrysaor et qui est dans la lignée du début, paru dans le volume précédent : le Général de Poséidon s’avère être un adversaire redoutable et ses pouvoirs, plutôt variés – sans sa lance, il semble encore plus puissant – font qu’il marque les esprits.
- Certes, on a l’impression que Hyoga a la chic pour se battre contre ses anciennes connaissances, cependant, le fait qu’il connaisse Isaak du Kraken, ancien élève, comme lui, de Camu, apporte une touche tragique a cet affrontement.
- Lorsque l’on voit la tronche de Kassa des Lyumnades, il y a de quoi être dubitatif, cependant, au vu de ses pouvoirs particuliers, il apparait que le bougre était bien plus dangereux que prévu et qu’il faudra un Ikki en grande forme pour en venir a bout !
- Pour ce qui est des dessins, Kurumada est dans une forme acceptable depuis quelques tomes et livre donc une prestation qui ravira les amateurs du mangaka.

Points Négatifs :
- Shiryu qui reperd la vue ! Mais pourquoi Kurumada nous refait le coup !? Fichu auteur que celui-là car même quand je dis du bien de lui, il faut qu’il vienne tout gâcher en retombant dans ses travers…
- L’impression que Hyoga passe sa vie à affronter de vieilles connaissances, même si, il faut le reconnaitre, c’est plutôt efficace.
- L’intrigue générale qui reste, il faut le rappeler, une réédite en moins bien de la Bataille du Sanctuaire.

Ma note : 7,5/10

mercredi 28 juin 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 15


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 15

Les Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution : se faire enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre. Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept généraux pour sauver leur déesse. Le premier d'entre eux est Bian de l'Hippocampe que Seiya affronte. Grâce à son armure qui a reçu le sang des chevaliers d'or, Seiya sort vainqueur. Après avoir tenté sans succès de briser le pilier que gardait Bian, c'est l'apport des instruments de l'armure de la Balance qui lui permet d'y arriver. De son côté, Shun vient à bout de Lo de Scylla. Shiryu quant à lui, a un valeureux adversaire en la personne de Krishna de Chrysaor.


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 15
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 15
Parution en vo : 10 mars 1989
Parution en vf : 06 mars 1999
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 169

Mon avis : Ah, qu’elle est désormais lointaine cette cultissime Bataille du Sanctuaire… car bon, comme je le signalais dans ma critique précédente, celle du quatorzième volume des Chevaliers du Zodiaque, s’il y a bien un arc narratif de ce manga qui ne sera pas rester dans les annales, c’est bel et bien celui de Poséidon. Il faut dire que, coincer entre l’arc du Sanctuaire et celui d’Hadès, trop court, sentant le copié/collé a plein nez, les péripéties de Seiya et de ses compagnons sous les mers n’aura guère trouver de défenseurs parmi les nombreux fans du manga du sieur Kurumada, et, sincèrement, cela se comprend, car bon, comment dire, si encore, les débuts pouvaient faire illusion – comme je l’avais dit dans ma critique du tome précédent – ce quinzième volume, malheureusement, vient rétablir une bien triste réalité, c’est-à-dire que, malgré quelques bonnes idées et quelques personnages plus ou moins charismatiques, Poséidon n’est qu’un sous-Sanctuaire et les Généraux des Mers sont loin, mais alors très loin de valoir les Chevaliers d’Or. Ainsi, dans ce quinzième tome, on assiste tout simplement a un petit jeu de massacre où Bian de l’Hippocampe et Lo de Scylla sont tout bonnement ridiculisés par leurs adversaires, rappelant les heures pas très glorieuses des Chevaliers d’Argent. Oh certes, il y a bien Krishna de Chrysaor qui rehausse, et de loin, le niveau, mais bon, si son combat face a Shiryu sauve un peu les meubles, il n’empêche nullement que le lecteur, même le plus concilient, ne soit pas déçu par la tournure prise par la série, loin, a ce moment précis, de ses heures de gloire…


Points Positifs :
- L’affrontement entre Shiryu et Krishna de Chrysaor, du moins, la première partie de celui-ci. Enfin un Général de Poséidon qui semble posséder quelques pouvoirs plus ou moins importants, qui est digne de son rang et qui met en difficulté son adversaire ; ça nous change !
- Pour ce qui est des dessins, Kurumada continue sur sa lancée de ses épisodes du Sanctuaire et livre donc une prestation appréciable – certes, il ne sera jamais un grand dessinateur, mais bon, quand on voit les progrès qu’il a faits depuis les débuts de la série, on peut s’en réjouir.

Points Négatifs :
- Les Généraux des Mers n’ont ni le charisme et encore moins les pouvoirs des Chevaliers d’Or et cela se voit, et pas qu’un peu ! Alors certes, qu’ils soient moins puissant que ces dernier se conçoit aisément, mais là, quand on voit comment Bian de l’Hippocampe et Lo de Scylla se prennent une branlée de la part de Seiya et de Shun, il y a de quoi être perplexe…
- L’arc de Poséidon n’est qu’un vulgaire – en moins bien – copié/collé de celui du Sanctuaire : le monde est menacé, Athéna décide de se sacrifier et nos Chevaliers de Bronze disposent d’un temps limité pour affronter et battre des adversaires puissants afin de la sauver. Ce qui est amusant, c’est que même les divers films reprendront se schémas narratif usé jusqu’à la corde.
- Comment Shina parvient-elle a arriver dans le Sanctuaire de Poséidon alors que cela semblait si compliqué a la base ?
- Shiryu passe la moitié du manga torse nue ; au bout d’un moment, cela devient lassant…

Ma note : 6/10

L’INTÉGRALE X-MEN 1985 – TOME 1


L’INTÉGRALE X-MEN 1985 – TOME 1

Le professeur Charles Xavier poursuit un rêve. Voir les hommes et les mutants vivent ensemble dans la paix et l'harmonie. Pour mener à bien son œuvre, il réunit une équipe de héros dotés d'un gène X qui fait d'eux des êtres supérieurs, les X-Men ! Venu du même futur alternatif que Rachel, un robot tueur de mutants du nom de Nemrod commence à faire des ravages à New-York mais celui-ci ne sera pas la seule menace que devront affronter les X-Men puisque, entre le Club des Damnées, Séléné, le Fléau et même un sorcier aux pouvoirs incommensurables, nos héros vont avoir fort à faire. Et tandis que l’on en apprend davantage au sujet de Rachel, qui prend plus d’importance au sein de l’équipe, que Tornade essaie de renouer avec ses origines et que, a la surprise générale, Magnéto, leur plus grand ennemi, les rejoint, le professeur Xavier semble bien mal en point…


L’Intégrale X-Men 1985 – Tome 1
Scénario : Chris Claremont
Dessins : John Romita Jr, Barry Windsor-Smith, Michael Golden, Bret Blevins
Encrage : Dan Green, Steve Leialoha
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : John Romita Jr
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Uncanny X-Men 1985
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Janvier 1985 – Octobre 1985
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 31 mars 2006
Nombre de pages : 304

Liste des épisodes
Uncanny X-Men 189-198
Uncanny X-Men Annual 7

Mon avis : Poursuivant malheureusement sur la lancée de l’année précédente, cette intégrale des X-Men de 1985 confirme la baisse qualitative générale de ce qui fut pourtant la série phare des comics au cours de cette décennie. Il faut dire que si l’on pouvait se plaindre de tout un tas d’épisodes parus en 1984, quelques petites pépites sauvaient un peu les meubles, principalement grâce a l’arc narratif où, suite a sa rencontre avec Forge, Tornade perdait ses pouvoirs. Mais ici, n’espérez pas un quelconque sursaut scénaristique de la part du sieur Claremont car, indéniablement, et même si tout n’est pas à jeter, il est évidant que la plupart des épisodes se succèdent sans qu’ils marquent véritablement les esprits, ou alors, pas pour de bonnes raisons… Au point même d’en devenir navrant lorsqu’il faut se coltiner pour la énième fois un bras cassé pathétique comme Arcade ou les ridicules gosses de Puissance 4. Certes, il y a quelques bonnes idées et la blessure de Xavier aura bien des répercussions par la suite, de même que l’arrivée de Magnéto au sein de ses anciens ennemis. Rachel devient un peu plus intéressante et, accessoirement, c’est surtout la seule membre de l’équipe qui marque vraiment les lecteurs, car bon, comment dire… si Kitty s’en sort encore un peu, si Ororo est toujours aussi charismatique (mais elle se trouve en Afrique), le reste des X-Men brillent franchement par leur médiocrité, la plupart devenant tout simplement une caricatures d’eux-mêmes – ce qui explique la profonde refonte de l’équipe assez rapidement, oh combien salutaire ! Bref, vous l’avez compris, une année en demi-teinte pour nos enfants de l’atome même s’il faut reconnaitre que l’épisode dessinée par Barry Windsor-Smith est une pure merveille et que l’absence du deux-centième épisode pèse énormément quand au ressenti final vis-à-vis de cet intégrale. Mais au fait, pourquoi cette absence ? Tout simplement parce que l’éditeur, Panini,  a décidé de publier cette année 1985 en deux tomes (ce qui sera toujours le cas par la suite) et que, du coup, pour ce qui est du procès de Magnéto, il faudra patienter un peu. Mais bon, que l’on se rassure puisque, a la place, on a droit a une bouse monumentale, je veux bien évidement parler de l’annual 1985 ; comme quoi, il était écrit que l’on boirait le calice jusqu’a la lie…


Points Positifs :
- L’épisode dessiné par le grand Barry Windsor-Smith et consacré à Tornade est le point d’orgue de cette intégrale : nous montrant une Ororo de retour en Afrique, sur sa Terre natale, il est plutôt émouvant et nous démontre a merveille que lorsque Claremont est inspiré, il est capable de nous pondre de véritables petites merveilles.
- Rachel qui prend de plus en plus d’importance et qui apparait, au vu de son passé, comme un personnage intéressant. Xavier, grièvement blessé et qui semble bien mal en point. Magneto qui finit par rejoindre son ancien ami au sein de l’école, ce qui, mine de rien, est une sacrée surprise !
- Les deux épisodes où nos héros et les Avengers font face a un sorcier surpuissant qui a métamorphosé Manhattan et ses habitants sont plutôt réussis dans l’ensemble.
- Séléné : une immortelle au potentiel certain mais qui, malheureusement, n’a jamais été suffisamment bien utilisée par la suite.

Points Négatifs :
- Il est évidant que la plupart des épisodes proposés ici sont très moyens, surtout si on les compare a ceux des heures de gloire de la série. Bref, c’est un peu comme l’année précédente mais en pire. Fort heureusement, le niveau finira par remonter, et de fort belle manière !
- Se coltiner Arcade pour la énième fois alors que ce type était déjà un has-ben a l’époque, se taper ses sales gosses de Puissance 4, tellement ridicules qu’ils en deviennent navrant et subir, encore et toujours les Morlocks ; justement, heureusement que Claremont rectifiera le tir en les massacrant…
- L’Annual 1985 est une bouse sans nom ! Certes, il ne faut jamais attendre grand-chose de ce genre d’épisodes, mais bon, au fil du temps, il y avait eu quelques bonnes surprises, mais ici, ne nous leurrons pas, c’est mauvais, nul même ! Il faut dire qu’opposer les X-Men à l’Homme Impossible, cela annonçait déjà la couleur…
- Nemrod est fort mal utilisé, il faut le reconnaitre. Et puis, pour un ennemi soit disant aussi puissant, je trouve qu’il perd facilement face aux X-Men et qu’ensuite, il n’agit plus vraiment alors qu’il n’avait que ça à faire.
- L’année 1985 a été divisée en deux tomes dans cette publication française, du coup, on n’a pas droit au principal épisode de l’année, le numéro 200 avec le procès de Magnéto et l’agonie de Xavier.
- Même la couverture ne donne pas envie…

Ma note : 6,5/10

mardi 27 juin 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 14


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 14

Les Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution: se faire enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre. Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept généraux pour sauver leur déesse. Le premier d'entre eux est Bian de l'Hippocampe que Seiya affronte.


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 14
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 14
Parution en vo : 10 janvier 1989
Parution en vf : 13 février 1999
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 169

Mon avis : La bataille du Sanctuaire ayant prit fin dans le tome précédent, force est de constater que si Les Chevaliers du Zodiaque connaitront encore de bons moments et que tout ne sera pas a jeter par la suite – principalement pour ce qui est de l’arc Hadès – jamais l’œuvre de Kurumada n’atteindra une telle intensité, l’affrontement fratricide face aux Chevaliers d’Or restant, indéniablement, le point d’orgue de la saga ! Et donc, prenons donc ce nouvel arc narratif, celui consacré à Poséidon, l’empereur des océans… Bon, dire que celui-ci n’aura pas laissé un grand souvenir n’est qu’une simple évidence : il faut dire qu’en étant prit en sandwich entre le Sanctuaire et Hadès, cela n’aide pas vraiment à sortir du lot. Ensuite, il est trop court et ces fameux Généraux des Mers qui nous sont présentés comme aussi puissants que les Chevaliers d’Or déçoivent très rapidement, et ce, même si dans ce quatorzième volume, ils font encore illusion – il suffit de voir le combat entre Sorrento de la Sirène et Aldébaran du Taureau pour s’en convaincre. D’ailleurs, un exemple, un seul de ce peut d’attrait pour cette partie du manga : dans l’adaptation animée, les têtes pensantes de celle-ci, peu enthousiastes, avaient préféré inventer de toute pièce les Guerriers Divins d’Asgard, autrement plus flamboyants avant de passer a la case Poséidon, c’est pour dire… Mais bon, malgré le fait, indéniable, que l’arc Poséidon n’a pas laisser un grand souvenir parmi les fans, malgré le fait que celui-ci ne tient pas la comparaison avec le Sanctuaire et Hadès, il serait peut-être temps d’arrêter de le renier totalement, car bon, comment dire… avec un peu de recul, et même si tout n’est pas parfait, certains de ces Généraux des Mers sont plutôt charismatiques et d’ailleurs, dès cet album, Sorrento et le Dragon des Mers marquent les esprits – bien plus que le pauvre Hippocampe d’ailleurs. Ensuite, a la lecture de ce volume, même si, indéniablement, tout cela sent copié/collé de la bataille du Sanctuaire a plein nez, il subsiste quelques bonnes idées et Poséidon, en tant que personnage, n’est pas inintéressant. Bref, au final, il apparait que l’arc Poséidon ne sera pas resté dans les annales, c’est un fait, mais que, et ce premier volume de la saga le montre bien, tout est loin d’être à jeter, loin de là. Après, il est clair que si l’on s’amuse à le comparer a ce qui viendra par la suite, c’est un tout autre problème…


Points Positifs :
- Le combat entre Sorrento de la Sirène et Aldébaran du Taureau qui, en toute franchise, est plutôt réussi. Le premier apparait comme possédant des pouvoirs assez conséquents, au point même de vaincre un Chevalier d’Or, ce qui est notable tout de même !
- L’idée même d’un Sanctuaire sous-marin, d’un Poséidon réincarné et de ses Généraux n’est pas mauvaise, loin de là, et aurait mérité d’être davantage développée.
- Pour ce qui est des dessins, Kurumada maitrise plutôt bien son sujet et reste sur la lignée de ses volumes du Sanctuaire. D’ailleurs, ils sont plutôt charismatique, coté apparence, ces fameux Généraux des Mers.
- Pour une fois qu’une couverture a quelque chose à voir avec le contenu, il fallait le souligner.

Points Négatifs :
- Une menace plane sur le monde, Athéna décide de se sacrifier et nos Chevaliers de Bronze disposent d’un temps limité pour affronter et battre des adversaires puissants afin de la sauver ; hum, cela ne vous rappelle rien ? Mouais, aucune originalité pour ce qui est de l’intrigue et de ce coté là, Kurumada ne s’est guère foulé, bien au contraire.
- Si Sorrento fait illusion dans ce volume, il apparait rapidement que ces fameux Généraux des Mers ne sont pas aussi puissants qu’ils le prétendent, et cela se voit dès le premier affrontement, celui qui oppose Seiya a Bian de l’Hippocampe.
- Malgré les explications qui viendront par la suite – dans l’arc d’Hadès – il n’est pas très logique que les Chevaliers d’Or n’interviennent pas face aux Marinas de Poséidon, laissant Seiya et ses compagnons, encore convalescents, régler le problème. Vu les pouvoirs de Shaka, Aiolia et les autres, il me semble évidant que l’affaire aurait été réglée plus rapidement…

Ma note : 7,5/10

lundi 26 juin 2017

LE MONDE HISTOIRE & CIVILISATIONS 30 – L’ÉNIGME DES CELTES


LE MONDE HISTOIRE & CIVILISATIONS 30 – L’ÉNIGME DES CELTES
Juillet/Août 2017

Au sommaire :
Edito : Les Celtes
L’actualité
- Pour quelques poignées de deniers
- Une cité souterraine cachée dans les montagnes d’Iran
- Des arbres sous le sable d’Egypte
Le personnage : Paracelse
L’événement : Le drame de Mayerling
Dossier : L’énigme des Celtes
- Le chaudron de Gundestrup
- Qui sont les Celtes ?
- L’Europe, terre celtique
- Les Gaulois, des Celtes comme les autres ?
Les grands articles
- La Guerre du Péloponnèse
- Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle
- Les millionnaires de Rome
- La reine Victoria
Des livres et des expositions

Mon avis : Plutôt emballer par le précédant numéro de Le Monde Histoire & Civilisations, consacré aux conséquences des aléas du climat au cours de l’histoire humaine, je n’ai guère hésité à me procurer le dernier numéro en date de cette revue, et ce, bien que le sujet du dossier principal ne fait guère parti de mes centres d’intérêt préférés. Car bon, comment dire, les Celtes sont font indéniablement parti de ces peuples qui, depuis des lustres, ont droit de citer dans ce genre de magazines ou dans des documentaires, ce qui fait que, au bout d’un moment, parler d’originalité a leur sujet serait trompeur. Mais bon, malgré cela, comme mon premier essai avec un numéro de Le Monde Histoire & Civilisations avait été concluant : pourquoi ne pas tenter à nouveau l’expérience ? Et, ma foi, je n’ai pas été déçu… oh certes, pas de quoi sauter au plafond, loin de là, mais bon, ce mélange plutôt attractif de plusieurs périodes historiques et de personnages célèbres a un petit je ne sais quoi qui fait que j’adhère plutôt bien au concept. Ainsi, ici, en dehors du dossier principal – qui n’est pas bien long d’ailleurs – mon intention aura été retenue par le dossier consacré à la Reine Victoria, celui sur la Guerre du Péloponnèse – bien plus original – voir, dans une moindre mesure, celui qui revient sur les millionnaires du temps de Rome. Ajoutons à cela des articles plus ou moins longs mais plutôt instructifs, comme, par exemple, celui sur le drame de Mayerling et l’on obtient au final une revue loin d’être indispensable, certes, mais assez plaisante. Dommage tout de même que tout cela ne soit pas un peu plus approfondi car certains sujets le méritaient bien !


Points Positifs :
- Quelques bons dossiers et/ou articles assez longs et consacrés à la Reine Victoria, a Paracelse, a la Guerre du Péloponnèse, aux millionnaires à l’époque romaine ou au drame de Mayerling. Le Monde Histoire & Civilisations est une revue assez fourre tout dans son contenu mais qui n’en reste pas moins plutôt intéressante dans l’ensemble, surtout que, suivant ses propres gouts personnels, chacun y trouvera son compte.
- Le dossier principal, consacré aux Celtes, vaut surtout pour sa mise en avant du bien singulier et magnifique chaudron de Gundestrup.
- Un bon travail de vulgarisation qui permet de toucher un large public, une maquette agréable a la vue, des illustrations de qualité.

Points Négatifs :
- On ne peut pas vraiment dire que le dossier principal soit des plus originaux ; sincèrement, les Celtes, c’est du vu et du revu. Et comme en plus, il est trop court, ce n’est pas avec celui-ci que l’on apprendra quelque chose de nouveau au sujet de cet ancien peuple européen.
- Certains dossiers sont longs et appréciables, d’autres, pas plus que ça, ce qui est dommage car certains de ces derniers auraient mérité un approfondissement plus conséquent.  

Ma note : 6,5/10