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jeudi 30 juin 2016

OLYMPUS


OLYMPUS

En mer Egée, à quelques milles nautiques de la Thessalie, une professeur d’archéologie, Gail Walker, est venue visiter les fonds sous-marins avec trois de ses élèves. En fouillant une vieille épave, ils découvrent un vase ancien. Ils le remontent à la surface et observent d’étranges illustrations dessus. Quelques secondes après, le temps qui était jusqu’ici ensoleillé tourne à l’orage. Les vagues se font de plus en plus hautes et leur bateau tangue énormément. La tempête bat son plein, lorsqu’un navire se rapproche d’eux. Celui-ci les accoste et des hommes armés montent à bord. Ceux-ci semblent chercher quelque chose, mais ils ont surtout l’air de s’être trompés de cible. Une vague se fait plus puissante et envoie le bateau s’échouer sur une plage. Tout le petit monde reprend ses esprits, mais aucun ne reconnaît véritablement les lieux. Une statue de Zeus se trouve à proximité et un temple similaire à celui du vase est visible au loin sur la montagne. L’endroit est effectivement loin d'être sûr, car un cyclope se rapproche dangereusement d’eux…


Olympus
Scénario : Geoff Johns, Kris Grimminger
Dessins : Butch Guice
Encrage : Butch Guice
Couleurs : Dan Brown
Couverture : Butch Guice
Genre : Fantastique, Mythologie
Editeur : DC Comics
Titre en vo : Olympus
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 01 juin 2005
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Les Humanoïdes Associés
Date de parution : 18 mai 2011
Nombre de pages : 110

Liste des épisodes
Olympus 1-2

Mon avis : Je ne m’en cache pas, ce fut complètement par hasard que je suis tombé sur cet Olympus, œuvre dont je n’avais jamais entendu parler et qui, pour sa thématique – la mythologie grecque – ainsi que son petit prix fort attractif – non négligeable – me poussa à tenter l’expérience. Alors certes, du casting je connaissais le scénariste, le sieur Geoff Johns, que l’on ne présente plus, mais pour être tout a fait franc, je n’attendais nullement monts et merveilles de cette bande dessinée : il faut dire que rien qu’avec le résumé du dos de la couverture, je n’avais pas put m’empêcher de me dire que si Olympus avait été un film, nous aurions eu droit, au mieux, a une série B, au pire, a un navet. Mais bon, les dessins, sans être extraordinaires – mouais, le style commence à vieillir – se laissaient regarder, les diverses créatures mythologiques étaient pas mal et puis, après tout, qui sait, j’allais peut-être passer un sympathique divertissement a la lecture de cet Olympus, allez donc savoir !? Alors certes, de divertissement, il y eut, on peut au moins l’affirmer sans problème, mais pour le reste… je vous parlais de série B ? C’est franchement cela, et guère plus… Ainsi, prenez donc ce scénario qui tient sur un timbre poste, pas crédible pour un sou – des archéologues qui tombent sur une bande de pirates et qui doivent faire ami-ami pour sauver leur peau – avec des personnages stéréotypés au possible – les deux sœurs, l’une studieuse, l’autre qui ne pense qu’a bronzer, le chef des pirates qui finalement s’avère être un dur mais avec un cœur d’or, le traitre, etc. – tandis qu’une partie du casting n’est là que pour servir de chair a canon… mouais, on se rapproche de plus en plus du navet… Mais bon, fort heureusement, il y a les monstres et là, vous les attendiez, vous les avez tous : Cyclopes, Minotaure, Harpies, Gorgones et les autres sont tous au rendez vous, au point même de frôler l’overdose par moments, mais enfin, on se contentera de leurs apparitions, souvent marquantes mais jamais inoubliable. Et puis, quand arrive la fin, pathétique de bons sentiments, on se dit que tout cela ne volait pas bien haut et que si divertissement il y eut, celui-ci fut minime… alors, Olympus, une déception ? Franchement, même pas, mais bon, il faut dire que vu que je n’en attendais rien, je ne risquais pas non plus d’être déçu…


Points Positifs :
- Les amoureux de mythologie grecque seront ravis de retrouver créatures et légendes qui leur sont familières.
- Certes, les dessins commencent à dater un peu, mais bon, dans l’ensemble, cela reste plutôt correct et franchement, les monstres sont pas mal.
- Olympus est le genre d’œuvre à lire entre deux trucs plus sérieux, histoire de se divertir un peu en reposant son cerveau.
- Quelques petits clins d’œil sympas aux films de Ray Harryhausen comme Jason et les Argonautes ou Le Choc des Titans.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, c’est faible, très faible même, il faut dire qu’ici, on oscille entre la série B et le navet tellement tout cela sent le vu et le revu et est prévisible.
- Une bande de personnages aussi charismatiques qu’une huitre, stéréotypés comme il n’est pas permis et pas attachants pour un sou.
- Que tout cela est logique : de jeunes archéologues contraints de s’allier a de méchants pirates armés afin de sauver leur peau mais ce sont ces derniers qui se font tuer par les diverses créatures qu’ils rencontrent. Mouais, c’est ce que l’on appelle de la chair à canon !
- L’énigme du Sphinx est tellement ridicule que j’ai eu de la peine pour les auteurs.
- Sympa d’avoir tous les monstres (ou presque) de la mythologie grecque ainsi que bon nombre de légendes qui lui sont liées, mais au bout d’un moment, on frôle l’overdose, surtout que certains ne sont là que pour faire de la figuration – à croire qu’il fallait tous les caser.

Ma note : 4/10

STRANDED


STRANDED

Roxy Music

1 - Street Life (Bryan Ferry) 3:29
2 - Just Like You (Bryan Ferry) 3:36
3 - Amazona (Bryan Ferry, Phil Manzanera) 4:16
4 - Psalm (Bryan Ferry) 8:04
5 - Serenade (Bryan Ferry) 2:59
6 - A Song for Europe (Bryan Ferry, Andrew Mackay) 5:46
7 - Mother of Pearl (Bryan Ferry) 6:52
8 - Sunset (Bryan Ferry) 6:04


Stranded
Musicien : Roxy Music
Parution : 1 novembre 1973
Enregistré : septembre 1973
Durée : 41:06
Genre : Glam Rock, Art Rock
Producteur : Chris Thomas
Label : Island

Musiciens :
Bryan Ferry : chant, piano, piano électrique
Andrew Mackay : saxophone, hautbois
Phil Manzanera : guitare électrique
John Gustafson : basse
Eddie Jobson : synthétiseurs, claviers, violon électrique
Paul Thompson : batterie, percussions
Chris Laurence : contrebasse sur Sunset
The London Welsh Male Choir : chœurs sur Psalm

Mon avis : Indéniablement, Stranded, troisième opus de Roxy Music, marque un tournant dans la carrière musicale du groupe puisque, en effet, cet album est le premier sans le génial Brian Eno, parti après la sortie de For Your Pleasure suite à une guerre d’égos entre lui et Bryan Ferry. Alors, bien entendu, avec ce départ, qui ne fut pas une mauvaise chose pour Eno, bien au contraire, qui connu ensuite la carrière et les collaborations que l’on sait, il est clair que Roxy Music perdit énormément de sa folie initiale, sa musique devenant, en quelque sorte, plus conventionnelle, plus sage, pourtant, affirmer que sans Eno, le groupe était mort serait non seulement une exagération monumentale mais également une contre vérité, Stranded le prouvant de fort belle manière. Déjà, pour rappel, Bryan Ferry, lors des deux premiers opus, avait signé tous les titres, prouvant a tous qu’il était bel et bien le maitre d’œuvre du groupe, ensuite, le successeur d’Eno, Eddie Jobson était tout sauf un manche et ce que le groupe perdit en folie et en génie, il le gagna en valeur ajoutée, le second étant accessoirement bien meilleur musicien. Alors certes, pour le moment, l’apport d’Eddie Jobson ne se fait pas encore trop sentir – cela arrivera en temps et en heure – et certes, ce manque de folie propre au groupe, quasiment absent, détonne un peu, mais bon, a y regarder de plus prêt, ce Stranded est tout sauf une déception, oh contraire oserais-je dire, c’est un bon, un très bon album… différent de ses prédécesseurs, par certains cotés, par les nombreux morceaux plus calmes, plus pop pourraient-on dire, mais bon, oh oui, très bon même ! Car après tout, ne serais ce que pour un titre comme Mother of Pearl, peut-être le meilleur du groupe, comment ne pas se dire que le feu sacré est toujours là !? Mais ce n’est pas tout et entre un Street Life accrocheur, un Just Like You inspiré des Beatles, un Amazona où l’on retrouve un Manzanera inspiré ou un Song for Europe pour le plaisir d’entendre Ferry chanté en français, cet opus ne manque pas de bons voir de très bons moments. Alors oui, il manque la folie d’Eno, mais bon, raffiné, inspiré, très européen dans sa conception, comment ne pas reconnaitre que ce Stranded est un bel album et que oui, même amputé de l’un de ses membres fondateurs, le groupe prouvait qu’il pouvait maintenir un niveau d’excellence équivalent…


Points Positifs :
Mother of Pearl, sans nul doute l’une des meilleures si ce n’est la meilleure chanson du groupe : subtil mélange d’énergie punk avant l’heure, mélodie entrainante et raffiné et cette voix, inimitable, de crooner de Ferry qui sublime le tout.
- Stranded est un album plus calme que ses prédécesseurs mais qui possède néanmoins bon nombre de bonnes voir de très bonnes chansons, le groupe maintenant un niveau d’excellence plutôt élevé avec un Ferry égal a lui-même.
- Certes, avec le départ de Brian Eno, le groupe a perdu une certaine folie, cependant, non seulement son successeur n’est pas un manche mais en plus, musicalement parlant, les titres gagnent une certaine cohérence avec la fin des bidouillages d’Eno qui ont mal vieillis.
- Bryan Ferry chantant en français a la fin de Song for Europe : amusant !

Points Négatifs :
- On ne peut pas nier que tout cela est beaucoup plus sage depuis que Brian Eno n’est plus là : certes, cela reste bon voir excellent, mais toute cette folie des débuts ne sera plus jamais au rendez vous…
- Eddie Jobson est un bon successeur a Eno, cependant, ce n’est pas encore dans cet album que son apport sera le plus évidant, celui-ci étant un peu trop discret pour le moment – d’ailleurs, c’est Manzanera et McKay qui s’occupent des traitements et autres bidouillages dont était passé maitre leur ancien compère.

Ma note : 8/10

SHINING


SHINING

Quand on propose à Jack Torrance, ancien professeur et ancien alcoolique, un poste de gardien pour l'hiver à l'hôtel Overlook dans les montagnes du Colorado, il croit tenir là une chance de se racheter aux yeux de sa famille. Il s'y installe avec Wendy, sa femme, et leur fils Danny, en espérant profiter de cette occasion pour écrire la pièce de théâtre qui le révélera au monde. Mais les démons de l'hôtel trouvent en Jack une proie presque trop facile pour poursuivre leur œuvre de mal, et il faudra le courage et le sixième sens étrange de son fils pour sauver in extremis ce qui pourra l'être. Car Danny possède ce don de lumière de même que l'ancien cuisinier de l'hôtel, Dick Hallorann, et la conjugaison des deux fera reculer les forces du mal. Pendant un certain temps...


Shining
Auteur : Stephen King
Type d'ouvrage : Fantastique, Fantasy
Première Parution : 28 janvier 1977
Edition Française : 31 octobre 2007
Titre en vo : The Shining
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Joan Bernard
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 576

Mon avis : Après avoir achever ce gigantesque et exceptionnel cycle qu’est La Tour sombre, tache qui m’aura occuper pendant près de six mois, ce fut le tout naturellement du monde que j’ai poursuivi la lecture des œuvres de Stephen King avec, cette fois ci, un roman un peu particulier, Shining. Particulier, il l’est car lorsque l’on parle de cette œuvre au grand public, la plupart des gens penseront immédiatement au film de Kubrick avec Jack Nicholson, oubliant au passage, pour certains, qu’a la base, ce long métrage n’est qu’une adaptation d’un roman du sieur King. Bien entendu, on peut trouver cela dommageable mais bon, il arrive parfois qu’un film occulte, ou presque, le livre d’où il est tiré, ce qui n’enlève en rien la qualité ni de l’un, ni de l’autre – dans le cas présent, vu que je n’ai vu Shining qu’une fois et que j’avais moins de dix ans, on dira que j’ai put me concentrer uniquement sur le roman, et c’est tant mieux. Et justement, de Shining, le bouquin et pas le film, force est de constater que le jeu en vaut la chandelle et qu’il y a beaucoup de choses de positives a en tirer, car bon, comment dire, malgré quelques imperfections structurelles du probablement au fait que cette œuvre est l’une des toutes premières de l’auteur, pour ce qui est du contenu, de l’intrigue, de la thématique, là, c’est une toute autre histoire. Et justement, selon moi, c’est cette fameuse thématique qui est le maitre mot de ce Shining car si bien entendu, l’élément fantastique est présent – et de belle manière – dans ce roman, si fantômes, revenants et maisons hantées – ici un hôtel – sont au rendez vous et si les pouvoirs psychiques sont un élément clé de l’intrigue, comment ne pas reconnaitre que la famille, que dis-je, que la désintégration de la cellule familiale, thème cher a King, est au cœur du synopsis de Shining !? Un couple, un enfant, un mari colérique a la base, ancien alcoolique – autre thème récurant chez l’auteur, ce dernier ayant été longtemps un grand ami de la bouteille – et ayant subit une enfance malheureuse dut a un père violent et ivrogne, voilà le cœur du problème de l’intrigue. Du coup, le lieu, le contexte, ce fameux hôtel maudit qui cache bien des fantômes en son sein, n’est qu’une annexe en quelque sorte, un habillage fort habile intéressant mais pas forcément nécessaire, Shining ayant put faire un excellent roman sans la moindre trace de fantastique – oui, juste avec un type égocentrique et colérique, lutant contre ses vieux démons et de plus en plus persuader que ses proches lui en veulent et l’empêchent de réussir. Mais bon, comme nous sommes dans un Stephen King, il fallait bien que l’horreur et le fantastique soient au rendez vous, et, ma foi, ce n’est nullement gênant, surtout que tout cela est fort bien amené. Alors oui, comme je l’ai dit, tout cela souffre un peu, par moments, de quelques imperfections, surtout vers la fin, un peu trop rapide a mon gout, mais bon, ne serais-ce que pour ce personnage tourmenté de Jack Torrence, sa descente aux enfers, sa folie, le jeu en vaut la chandelle… quand au film, bah, justement, ce serait bien qu’a l’occasion, je le revoie, histoire de faire les comparaisons…


Points Positifs :
- Un magnifique huit-clos de Stephen King que ce Shining : en effet, plus que le coté fantastique – qu’il ne faut pas négliger – c’est l’évolution négative de ce père de famille qui tombe de plus en plus dans la paranoïa et la folie qui est passionnante a suivre au fil des pages.
- Les thématiques propres a l’auteur sont une fois de plus au rendez vous comme la désintégration de la cellule familiale, l’enfance, l’alcoolisme, la violence faite aux femmes, etc.
- Justement, pour ce qui est de l’alcoolisme, Stephen King pointe du doigt un problème que tout ancien alcoolique, drogué ressent toujours, celui qu’on ne lui fera jamais confiance même s’il n’a plus fauté depuis des années.
- Même si je trouve que Shining aurait put très bien fonctionner sans le moindre élément fantastique, celui-ci n’en reste pas moins plutôt intéressant : ainsi, entre cet hôtel hanté et qui cache énormément de squelettes dans ses placards, ses revenants, ses buissons taillés en forme d’animaux qui s’animent, cet ascenseur qui se déplace tout seul, la lance a incendie… oui, il y a de quoi faire !

Points Négatifs :
- La descente aux enfers de Jack Torrence est si bien décrite tout au long du roman que la fin, elle, parait un peu fade vu qu’elle est trop rapide au vu de tout le reste. Dommage, quelques pages de plus n’auraient pas été de trop.
- Le happy-end final tombe un peu à plat au vu de tout le reste et est légèrement niais – mais qu’est ce que c’est que cette scène de pèche ridicule !?

Ma note : 8,5/10

ANGEL SANCTUARY – TOME 9


ANGEL SANCTUARY – TOME 9

Sétsuna et Sara sont frère et sœur, pourtant, ils s'aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s'opposer à leur romance. Tandis qu'ils sont en fuite, l'univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d'un Tokyo en ruine, il découvre qu'il est la réincarnation d'un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d'aller jusqu'au Royaume des Morts pour ramener l'âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu'il est l'élément central d'une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil ! Trois trajectoires, pour trois destins improbables qui se dessinent peu à peu, au fil des découvertes, des rencontres, des erreurs et des affrontements. Le destin de Setsuna est, pour l'heure, d'occuper le corps d'Alexiel. Il s'en acquitte consciencieusement et se concentre sur les disparitions qui se font dans son entourage : Bavar, devenu la cible d'un traître inattendu. Et Kouraï, qui s'en va pour les enfers.


Angel Sanctuary – Tome 9
Scénariste : Kaori Yuki
Dessinateur : Kaori Yuki
Genre : Shojo
Type d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre en vo : Tenshi Kinryouku
Parution en vo : 19 septembre 1997
Parution en vf : 01 septembre 2001
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre de pages : 192

Mon avis : Décidément, plus les tomes de cet excellent manga de Kaori Yuki qu’est Angel Sanctuary se succèdent et plus l’on est captiver par le déroulement d’une intrigue qui est toujours aussi captivante ; il faut dire que depuis les apparitions de ces nouveaux protagonistes que sont le Chapelier Fou, Mikael et Raphael, l’auteur a sut insuffler un petit vent de fraicheur non négligeable, ces personnages étant suffisamment charismatiques pour apporter un plus a l’ensemble. De plus, au vu de la tournure prise par les événements – Setsuna qui se réincarne dans le corps d’Alexiel, Kouraï complètement manipulée par le Chapelier Fou et Sara qui revient dans le corps, elle, de l’ange Gabriel – dans les volumes précédents, voir ici et ici, on ne s’ennui pas une seconde, surtout que, dans ce neuvième tome de la saga, Kaori Yuki réussit le mince exploit de nous étonner au vu de ses multiples révélations et autres coups de théâtre. Ainsi, si tout cela commence par la rencontre pour le moins explosive entre Sara et un certain Raphael, grand séducteur devant l’éternel, ce qui nous vaudra quelques scènes pour le moins cocasses, c’est bien évidement Kouraï, toujours aussi amoureuse de son petit Setsuna mais désespérée devant l’indifférence de ce dernier que se porte toutes les attentions : acceptant le marché de Bélial, le Chapelier Fou, de devenir la reine des Enfers, elle entrainera ses compagnons sur ses traces, ces derniers essayant de tout faire pour la sauver de ce marché de dupe. Au passage, un d’eux y perdra la vie, Bavar, décidément bien malmené du début à la fin, et un autre s’avérera être un traitre… et là, on peut dire qu’il s’agit d’une sacrée surprise puisqu’il s’agit d’Arachnée, compagne fidèle de Kouraï depuis les débuts de la série. Bref, vous l’avez compris, avec ce neuvième tome d’Angel Sanctuary, Kaori Yuki poursuit de fort belle manière le développement de sa saga, nous autres lecteurs sommes toujours aussi captiver et, ma foi, en redemandons davantage, encore et encore…


Points Positifs :
- Révélations, coup de théâtres en tout genres, rencontres inattendues : décidément, on ne s’ennui pas une seule seconde a la lecture de ce neuvième tome de la saga, riche en rebondissements en tous genres et possédant une intrigue toujours aussi captivante.
- Un traitre dans l’entourage de Kouraï ?! Première surprise, mais alors, lorsque l’on apprend qu’il s’agit d’Arachnée, notre travesti préférée, alors là, on tombe des nues !
- La rencontre entre Sara/Gabriel et Raphael, ce qui amène bon nombre de scènes pour le moins cocasses. Et comme en plus, Mikael s’invite ensuite au duo, je vous laisse imaginer le bordel que cela occasionne.
- Une petite pensée pour Bavar, personnage de second plan et qui en aura sacrément bavé tout au long de ses apparitions avant de passer l’arme à gauche dans ces pages.
- Dans l’ensemble, force est de constater que Kaori Yuki dessine merveilleusement bien.

Points Négatifs :
- Oui, Kaori Yuki dessine fort bien, je ne cesse de le crier haut et fort, cependant, comme a chaque fois, je ne peux pas nier que par moments, tout cela manque de lisibilité : la faute a certaines planches surchargées en encrage ou peu compréhensibles en raison de leur découpage.
- Elle est tout de même un peu niaise par moments la Sara lorsqu’elle parle a Raphael après leur rencontre.

Ma note : 8/10

dimanche 26 juin 2016

ANGEL SANCTUARY – TOME 8


ANGEL SANCTUARY – TOME 8

Sétsuna est dans le corps d'un ange. Un ange féminin, qui plus est. Mais il ne s'en porte pas trop mal. Bien dans son corps, bizarre dans sa tête. Sa rencontre avec l'archange Mikael part sur un léger badinage, pour se terminer en bain de sang. Un combat qui aura le mérite de lui ouvrir les yeux sur ce que le mot dévouement signifie. Dévouement... Un mot que Sévoth-tart semble lui aussi apprécier quand il s'agit de Métatron. Mais, le jeune lord a-t-il véritablement besoin du pouvoir de son aîné ? Un aîné qui va dévoiler son visage à un futur mort, et à une sœur ressuscitée. Car Sara est de retour, avec un petit handicap, mais de retour quand même, au royaume des cieux. Quant au Chapelier et à Kouraï, leur petit jeu de dupes continue, pour une croissance express.


Angel Sanctuary – Tome 8
Scénariste : Kaori Yuki
Dessinateur : Kaori Yuki
Genre : Shojo
Type d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre en vo : Tenshi Kinryouku
Parution en vo : 18 avril 1997
Parution en vf : 01 juillet 2001
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre de pages : 192

Mon avis : Après avoir replongé dans l’excellent manga de Kaori Yuki, probablement sa plus belle réussite, qu’est Angel Sanctuary, pas plus tard qu’hier, je poursuis sur ma lancée avec ce huitième tome de la saga, un volume qui, mine de rien, renoue avec les plus belles heures de la série. Il faut dire qu’après un septième tome un peu trop bavard par moments (mais néanmoins riche en révélations et autres coups de théâtre), l’auteur, ici, décide de mettre en avant l’action avec un grand A en opposant notre héros, Setsuna, ou plutôt, actuellement, notre héroïne, Alexiel (puisque ce dernier s’est réincarner dans le corps de celle-ci) a l’un des petits nouveaux apparus dans le volume précédent, le sanguin Mikael : forcément, la rencontre est pour le moins explosive, surtout que le second ne souhaite que ça. Un affrontement long, sanglant mais où, curieusement, l’humour n’est pas bien loin et qui, ma foi, nous tient en haleine une bonne partie de ce volume… La suite, différente, est bien plus calme et voit Setsuna/Alexiel retrouver ses compagnons démons et plus particulièrement notre Kouraï, toujours aussi amoureuse de lui, même si cet amour est a sens unique – oui, Setsuna n’a d’yeux que pour sa sœur, celle-ci repointant d’ailleurs le bout de son nez sous une nouvelle apparence… Quand au Chapelier Fou, il continu allègrement à manipuler notre princesse démon tellement désespérée que Setsuna ne lui accorde aucune intention qu’on ne peut s’empêcher d’éprouver de la peine pour elle. Bref, vous l’avez compris, ce huitième tome de Angel Sanctuary est plutôt bon, toujours aussi captivant et, ma foi, dans la lignée d’une série qui, jusqu’à alors, n’a guère connu de points négatifs !


Points Positifs :
- L’affrontement entre Setsuna/Alexiel et Mikael qui occupe une bonne partie de ce huitième volume : c’est spectaculaire, violent et… drôle ! Car oui, Kaori Yuki réussit toujours à placer des petites scènes d’humour là où on ne les attend pas.
- Kouraï est depuis le début l’un de mes personnages préférés et, ma foi, comment ne pas ressentir de la peine pour l’adolescente et ses peines de cœurs, surtout qu’ici, elle en bave pas mal ?!
- Une intrigue qui se développe petit à petit, avec de nouvelles révélations, quelques petites surprises – Sara qui se réveille dans le corps de Gabriel – ainsi que de nouvelles énigmes – mais qui est donc le mystérieux Sévoth-tart, quels sont ses plans et, accessoirement, qui se cache derrière Lapinou, la peluche de Métatron ?
- Le Chapelier Fou, toujours aussi excellent !
- Ce n’est plus une nouveauté mais une fois de plus, les dessins de Kaori Yuki, surtout qu’ici, en dehors de quelques planches, c’est quasiment parfait de bout en bout !?

Points Négatifs :
- Kaori Yuki dessine fort bien, on ne peut pas le nier, cependant, il y a toujours des planches où, que ce soit par leurs découpages ou l’abus d’encrage, on a du mal a tout saisir.
- Toujours coté dessins, c’est fou ce que certains personnages se ressemblent par moments : ainsi, si l’on prend Katan, mine de rien, on dirait que le sous-fifre préféré de Rochel possède un ou deux petits clones qui se baladent dans la nature.

Ma note : 8/10

samedi 25 juin 2016

ANGEL SANCTUARY – TOME 7


ANGEL SANCTUARY – TOME 7

Un corps s'éteint, Alexiel s'éveille, ce qui n'est pas particulièrement pour plaire à Setsuna, qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, appréciait son corps originel de mâle blondinet. Il s'adaptera cependant assez vite à la nouvelle situation, en tentant toutefois d'y remédier au plus vite. Mais réveiller une personne d'entre les morts, n'est pas chose facile et Kouraï devra accepter un terrible sacrifice. Ailleurs, dans un même temps, Mikael et Gabriel rentre dans la ronde des manigances célestes, pour clarifier un peu plus la situation.


Angel Sanctuary – Tome 7
Scénariste : Kaori Yuki
Dessinateur : Kaori Yuki
Genre : Shojo
Type d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre en vo : Tenshi Kinryouku
Parution en vo : 17 Janvier 1997
Parution en vf : 01 mai 2001
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre de pages : 192

Mon avis : Eh ben ma foi, il aura fallut bien du temps pour qu’enfin, je me décide à lire le septième volume de cet excellent manga qu’est Angel Sanctuary : plus d’un an et demi puisque, pour rappel, c’était en janvier 2015 que j’avais eu l’idée, a la base, de relire cette œuvre de Kaori Yuki qui m’avait tant plu lorsque je l’avais découverte, au début des années 2000. Alors bien sur, on me dira que mieux vaut tard que jamais, mais bon, il aurait été préférable que je me tape la série d’une traite, surtout qu’a l’époque, j’étais sur une bonne lancée… enfin, en espérant cette fois ci en venir a bout, voici donc venir le septième tome des péripéties de Setsuna Mudo, réincarnation de l’ange Alexiel, un ange féminin rebelle autrefois puni par les cieux… Et justement, puisque je parle de cette fameuse Alexiel, celle-ci va finir par enfin pointer le bout de son nez dans ce volume, la faute a un événement accidentel plutôt idiot qui fera que notre héros ne pourra pas retrouver son corps : un sacré coup de théâtre plutôt bien amené par Kaori Yuki et qui, d’entrée de jeu, nous offre quelques situations pour le moins cocasses – il faut dire que pour un adolescent, se retrouver coincé dans le corps d’une bombasse (comme il le dit), cela perturbe un peu… Mais ce septième volume de Angel Sanctuary, s’il est naturellement fortement marqué par cette transformation radicale de son personnage principal, ce n’est pas la seule chose qui éveille la curiosité du lecteur, loin de là : ainsi, entre les apparitions de deux personnages qui prendront une grande importance par la suite comme les anges Michael et Raphael – un petit colérique et un obsédé sexuel de première ordre – la place de plus en plus importante occupée par le Chapelier Fou, alias Bélial, qui était apparu dans le tome précédant, sans oublier quelques petites révélations par ci par la, oui, on peut dire qu’il s’en passe des choses dans ce volume. Alors certes, on regrettera que par moments, il y ait un peu trop de blabla un peu stérile, l’auteur se perdant par moments dans des dialogues peu compréhensibles, de même, les dessins, s’ils restent beaux dans l’ensemble, sont un peu fouillis dans certaines planches avec cet encrage toujours aussi omniprésent. Mais bon, dans l’ensemble, l’intrigue est toujours aussi plaisante, les nouvelles têtes apportent indéniablement un plus et comme en plus, tout cela n’est pas dénué d’une certaine dose d’humour, pourquoi bouder son plaisir ?!


Points Positifs :
- L’intrigue avance à grand pas avec la disparition de quelques protagonistes (Kato), l’arrivée de nouvelles têtes (Mickael, Raphael), la montée en puissance de certains (Bélial) et, bien entendu, la transformation subie par Setsuna qui se retrouve dans le corps d’Alexiel.
- Entre un Mickael qui est un petit nerveux colérique et un Raphael grand obsédé sexuel devant l’éternel, ces nouvelles têtes promettent énormément.
- La réincarnation de Setsuna dans le corps d’Alexiel, parce que cet événement n’est pas anodin, bien sur, mais aussi parce qu’il apporte quelques situations cocasses.
- Bélial, le Chapelier Fou, un personnage ambigu qui prend de plus en plus d’importance.
- Les dessins de Kaori Yuki.

Points Négatifs :
- Mine de rien, il y a quelques passages peu compréhensibles par moments, Kaori Yuki se perdant un peu dans des dialogues obscurs en certaines occasions et qui, ma foi, n’apportent pas grand-chose a l’histoire. Ajoutons à cela quelques pages où on ne sait même pas qui parle lors de certains dialogues.
- Toujours le même problème avec les dessins de Kaori Yuki qui sont certes superbes mais qui, hélas, sont un peu trop chargés pour ce qui est de l’encrage, ce qui rend la compréhension de certaines planches peu évidentes.

Ma note : 7,5/10