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lundi 31 août 2015

AVENGERS VS X-MEN


AVENGERS VS X-MEN

Dans la planète Birj en l’an 80000, Terrax se bat avec fougue contre le jeune Nova. Dans sa fureur, il ne comprend pas que Nova est venu pour l’avertir d’un grand danger. Malheureusement, il est trop tard : Terrax est foudroyé en quelques secondes par une puissance effrayante. C’est le Phénix qui s’apprête à revenir sur Terre. Sur Terre, justement, Modock fait encore des siennes et tente d’enlever un grand scientifique qui se rend au Pentagone. Wanda, la Sorcière Rouge, intervient rapidement et tente d’aider le malheureux otage mais Modock est assisté de son armée et prend facilement le dessus. C’est alors que Spider-Woman et Miss Marvel viennent aider la fille de Magnéto et capturent Modock à elles trois. Après cette mission d’éclat, Miss Marvel insiste pour que Wanda vienne saluer ses anciens amis, les Vengeurs. Arrivée au manoir, Wanda est chassée violemment par Vision, son ancien amoureux. Vision ne lui pardonnera jamais de l’avoir manipulée il ya quelques années en mettant en péril tous ses amis. Dans le même temps, Cyclope, le chef des mutants, tente de former la jeune Hope. Cette jeune fille possède un pouvoir hors normes : elle peut copier n’importe quel pouvoir de mutant qu’elle rencontre. Cependant, elle est fragile et ne sait pas vraiment qui elle est. Elle sait en effet que le Phénix va arriver et prendre possession d’elle comme l’entité l’avait fait avec Jean Grey auparavant. Pourtant, elle n’a pas peur. Elle est prête à accueillir l’oiseau de feu.


Avengers vs X-Men
Scénario : Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Jonathan Hickman, Matt Fraction, Ed Brubaker, Jeph Loeb
Dessins : John Romita Jr, Olivier Coipel, Adam Kubert, Frank Cho, Ed McGuiness
Encrage : Frank Cho, Scott Hanna, Mark Morales, John Dell, Adam Kubert, Justin Ponsor, Dexter Vines
Couleurs : Jason Keith, Larry Molinar, Laura Martin, Morry Hollowell
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Avengers vs X-Men
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Mai 2012 – Décembre 2012
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 04 décembre 2013
Nombre de pages : 368

Liste des épisodes
Point One 1
Avengers vs X-Men 0-12

Mon avis : La chose peut paraitre singulière pour ceux et celles qui suivent occasionnellement ce blog mais si les comics y occupent une place importante, cela ne fut pas toujours le cas : ainsi, lors des débuts du Journal de Feanor, j’étais encore un passionner du genre, cependant, au fil des mois, un peu lassé par la tournure prise par les événements mais aussi pour raisons économiques, je les ai laisser de coté avant de m’y replonger que plusieurs années après, sensiblement a la période All-New – les fans savent de quoi je parle. Tout cela pour vous dire que, du coup, pendant quelques années, j’ai loupé pas mal d’événements plus ou moins importants (certains réussis, d’autres beaucoup moins) et que mon retour dans l’univers des comics Marvel ne fut pas chose aisée – après tout, il fallait rattraper mon retard et comprendre le pourquoi du comment du sort de pas mal de personnages. Et justement, parmi les grand events de la maison des idées, il y en avait un qui, de mon point de vu, était primordial : ce fameux Avengers vs X-Men. Primordial, certes, mais loin d’être réussi, comme on va le voir… Car ce méga event de la mort qui tue, ce truc immense qui allait mettre face a face les deux principales équipes de super-héros de l’univers Marvel, ce truc qui nous expliquerait pourquoi Cyclope est devenu un type peu fréquentable, pourquoi Xavier est mort pour la énième fois, mais aussi, pourquoi enfin Captain America s’est enfin bougé pour ce qui est du problème mutant et décida de crée une équipe mixte, les Uncanny Avengers, bref, ce truc qui, mine de rien, laissa pas mal de marques pour la suite, eh ben, il ne fut pas a la hauteur de l’événement, loin de là, et cela, je le savais depuis longtemps après lecture de pas mal de critiques négatives, chose qui fut on ne peut plus confirmée désormais que j’ai enfin lu cet Avengers vs X-Men. Car bon, d’entrée de jeu, le synopsis de base était tout sauf original avec ce Phénix qui revenait sur Terre pour la énième fois et ces deux équipes de super-héros qui, comme d’habitude, au lieu de s’allier afin de faire front commun, aller se taper dessus ; bien sur, la chose est commune dans les comics et c’est fou comme le genre, sur ce point, n’évolue pas. Mais dans ce monde où les vilains sont tranquilles puisque les héros préfèrent se castagner entre eux plutôt que de faire leur boulot, on en arrive au final a une absurdité du genre Avengers vs X-Men : certes, on pourrait comprendre qu’il y ait des divergences d’opinion entre les deux camps, certes, certains dialogues sont pour le moins pertinents, je ne le nie pas, mais pour ce qui est de la physiologie d’ensemble des protagonistes, c’est une véritable catastrophe avec deux camps bien définis et des petits soldats prêts a obéir aveuglement a leurs chefs, Captain America d’un coté, Cyclope de l’autre, tous deux extrémistes comme jamais je ne les ai vus… Aucune remise en question, aucune volonté d’agir ensemble mais de la castagne pendant des pages et des pages et un défilement de têtes d’affiches par dizaines dont certaines n’apparaissent que sur une case ou deux. Pendant ce temps là, le Phénix, tranquillement, arrive sur Terre et hop, grâce a l’intervention foireuse d’Iron Man, le voila diviser en cinq entités après qu’il ait pris le contrôle de Cyclope, Emma Frost, Namor, Collossus et Illyana… Et là, le scénario qui naviguait déjà en eaux troubles part complètement en sucette : nos cinq Phénix, investis de pouvoir divins, se mettent à changer le monde, a éradiquer la famine, a détruire l’armement de tous les pays, bref, a rendre notre planète meilleure et, que font les Avengers ? Bah, ils poursuivent leur lutte afin de contrer cette utopie mutante. On est perplexe, les personnages un peu moins sauf le Fauve pendant une page – mais ça lui passe vite. Du coup, à quoi on a droit arrivé au milieu de l’event ? Je vous le donne dans le mille, a des combats, encore des combats et toujours des combats… jusqu’à la fin. Les cinq X-Men investis de la force du Phénix pètent logiquement un câble, les Avengers trouvent refuge dans une autre dimension où – crise de rigolade internationale – serait née le kung-fu, Hope qu’ils souhaitaient capturer au départ devient leur plus fidèles alliée et la Sorcière Rouge, pour rappel, coupable d’une hécatombe chez les mutants, leur meilleur atout, hypocrisie quand tu nous tiens… Bien évidement, tout finira mal pour Cyclope qui tuera Xavier et sera capturer par les Avengers tandis que la force Phénix permettra le renouveau de la race mutante sur Terre ce qui nous amènera, bien entendu, au statuquo actuel. Alors bien sur, historiquement parlant, Avengers vs X-Men est un event important, vital même pour comprendre l’univers Marvel de ces dernières années, du coup, malgré ses nombreux défauts (et encore, j’ai fait l’impasse sur les dessins, catastrophiques par moments), tout fan de comics et plus précisément des Avengers et des X-Men se doit de l’avoir lu. Après, il est clair que malgré quelques bonnes idées, une trame de fond intéressante et quelques scènes mémorables, cet event est franchement ratée, en tous cas, sans être catastrophique car tout n’est pas à jeter, loin de là, il passe nettement à coté de ce qu’il aurait put être… Dommage, oui dommage car vu ses conséquences, vu son casting cinq étoiles, il y avait tout de même un sacré potentiel là-dedans, mais bon, un peu a l’image de pas mal d’events Marvel de ces dernières années, les dieux des comics n’étaient pas avec nous et le résultat final, forcément, aura été une belle déception…


Points Positifs :
- Reconnaissons que le synopsis de départ est pour le moins alléchant : le Phénix revient sur Terre, les Avengers y voient une menace tandis que les X-Men y voient une possibilité de sauver la race mutante ; bien entendu, de par ses divergences, les deux camps vont s’opposer fort logiquement et au vu du casting proposé, il y avait de quoi faire quelque chose d’énorme.
- Certaines scènes sont réussies pour ne pas dire cultes : celle où Cyclope, complètement dominé par le Phénix, acculé, perd la boule et tue Xavier est l’un des grands moments de cet event et un traumatisme qu’il n’a toujours pas évacué, quelques années plus tard.
- Justement, Cyclope qui a énormément évolué depuis ses débuts et qui devient enfin un personnage intéressant.
- Au vu des pouvoirs du Phénix, les Avengers sont en difficultés quasiment tout au long de l’event et, sincèrement, voir certains de leurs membres se prendre quelques raclées a un petit coté jouissif par moments.
- Les dessins de Olivier Coipel qui, accessoirement, fait preuve une fois de plus de son talent et réalise un quasi sans-faute. D’ailleurs, heureusement qu’il était là pour rehausser le niveau.
- De temps en temps, il y a bien un personnage qui doute, quelques dialogues qui sonnent juste ; bref, un aperçu de ce qu’aurait put donner cet event avec des scénaristes plus inspirées…
- Un event qui se doit d’être lu afin de comprendre le statu-quo actuel de l’univers Marvel.

Points Négatifs :
- Une impression générale d’immense gâchis, voilà l’impression finale après la lecture de cet event : il faut dire que les personnages réagissent par moments bizarrement, que ceux-ci passent beaucoup trop de temps a se castagner plutôt qu’a réfléchir et que, malgré quelques bonnes idées, des scènes mémorables et une conclusion plus ou moins correcte, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il y avait vraiment matière a faire mieux, beaucoup mieux même !
- Trop de scénaristes tuent le scénario et même si l’on se doute que le sieur Bendis chapote tout cela, par moments, ça part un peu dans tous les sens, et ce, sans savoir qui fait quoi.
- Pour ce qui est des dessins, c’est par moment une véritable catastrophe : John Romita Jr livre une prestation misérable sur ses cinq épisodes tandis qu’Adam Kubert alterne entre le bon et le moyen, ce qui est tout de même dommage pour un artiste aussi talentueux.
- Ah, la belle hypocrisie des héros Marvel, car bon, comment dire, qui persécute Scott Summers ? Iron Man et Captain America qui ont détruit New York pendant la guerre civile, Xavier/Onslaught, et personne ne pense à traduire Wanda en justice pour génocide ?
- Hope restera un mystère total tout au long de l’histoire : d’abord poursuivie par les Avengers, elle finit par les rejoindre quand ils tournent casaque à son sujet et a la fin, on n’en sait pas plus a son sujet quand a ses origines, le lien avec le Phénix, ses parents, etc.
- Aussi puissante soit la Sorcière Rouge, est-ce normal qu’elle fasse aussi peur aux cinq X-Men investis du pouvoir du Phénix ?
- Comment battre le Phénix ? Pardi, en partant dans une autre dimension où, soit disant, on a crée le… kung-fu – non, ne rigolez pas ! Bref, c’est comme si Bruce Lee devait affronter une entité cosmique aux pouvoirs divins…
- Ici, pas de place au doute et a la remise en question : si vous êtes un Avenger, vous suivez aveuglement Captain America, si vous êtes un X-Man, vous faites pareil avec Cyclope. Les choses ne changent que vers la fin car bon, après tout, il fallait bien conclure l’histoire et revenir au statu-quo.
- Vu l’importance de Hope dans l’intrigue, où sont donc Cable et Bishop ?
- Vu que pendant les trois quarts de l’event, les protagonistes occupent leur temps à se taper dessus, il manque de la place pour les dialogues, les relations entre les personnages, etc.
- D’ailleurs, par moments, ces fameux dialogues sont plutôt basiques.
- Une fin beaucoup trop rapide au vu de tout ce qui c’était passer auparavant.

Ma note : 5,5/10

THE COBBLER


THE COBBLER

Max Simkin, cordonnier dans une boutique de New York, est désenchanté par la monotonie de son quotidien. Mais sa vie prend un nouveau tournant lorsqu'il découvre une machine magique appartenant à sa famille, qui lui permet de prendre l'apparence des clients qui lui confient leurs chaussures.


The Cobbler
Réalisation : Thomas McCarthy
Scénario : Thomas McCarthy, Paul Sado
Musique : John Debney, Nick Urata
Production : Golden Spike, Next Wednesday, Voltage
Genre : Comédie
Titre en vo : The Cobbler
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 13 mars 2015
Durée : 98 mn

Casting :
Adam Sandler : Max Simkin
Dan Stevens : Dance-club disc jockey
Dustin Hoffman : Abraham Simkin
Steve Buscemi : Jimmy
Melonie Diaz : Carmen Herrara
Ellen Barkin : Elaine Greenawalt
Method Man : Leon Ludlow
Sondra James : Anna O'Hara
Dascha Polanco : Macy
Lynn Cohen : Sarah Simkin
Kim Cloutier : Taryn
Adam B. Shapiro : Schneider
Elena Kampouris : Alexia

Mon avis : Je ne vais pas vous mentir, d’entrée de jeu, je n’attendais pas grand-chose de The Cobbler, énième comédie américaine qui ne devait en aucune façon révolutionner le genre, mais bon, fou que j’étais, je m’étais dit, également, que pour un dimanche soir de fin d’aout et de prérentrée scolaire, me lancer dans un tel film n’était pas une mauvaise idée ; après tout, rien de tel qu’un peu de rigolade avant de reprendre les choses sérieuses. Le problème, et, ma foi, il est de taille, c’est que dès la bande annonce, j’avais plus ou moins vu toutes les scènes drôles du film, ce qui, vous en conviendrez, est peu, bien trop peu… Bien entendu, en commençant à visionner The Cobbler, je ne le savais pas encore, de même, malgré un synopsis de départ franchement débile – bah oui, un cordonnier qui trouve dans sa cave une machine a coudre magique qui lui permet de prendre l’apparence des gens a qui appartiennent les chaussures qu’il rénove – j’avais encore un soupçon d’optimisme, surtout que, mine de rien, sans être génial, le début du film se laissait regarder… et ce, jusqu’à la sortie de piste et que le scénario, déjà faiblard, parte littéralement en cacahouètes ! Du coup, si au départ, on s’amusait légèrement des transformations du héros, assez rapidement, vu que l’intrigue prend une tournure pour le moins incongrue avec notre cordonnier qui se retrouve aux prises avec un chef de gang et une directrice d’agence immobilière sans scrupules, on tombe dans le mauvais polar a deux sous, le tout étant, bien entendu, matinée d’un coté pseudo-fantastique auquel on ne croit jamais… Ainsi, sensiblement vers le milieu du film, on attend plus qu’une chose, la fin, et même si The Cobbler ne dure pas très longtemps (un peu plus d’une heure et demi), c’est fou ce que j’ai trouvé le temps long, mais long, surtout que, minute après minute (qui semblent durer des heures), le scénario est de plus en plus mauvais… Mais bon, comme chacun sait, quand on est au fond du trou, il arrive parfois que l’on creuse encore pour tomber plus bas et cela est on ne peut plus le cas avec ce film : ainsi, après avoir dut subir une intrigue de plus en plus débile au fil du déroulement de l’histoire, ne voilà-t-il pas que le final, surprenant, réussit l’exploit d’exploser davantage le peu de crédibilité qui restait encore a tout cela avec une révélation ahurissante et pathétique sur ces fameux cordonniers qui seraient encore une corporation secrète qui agiraient dans l’ombre depuis des siècles, tels des super-héros… vous trouvez cela débile, vous vous demandez de quel esprit malade une telle idée a put sortir ? Rassurez-vous, pour moi, c’est pareil !


Points Positifs :
- Certes, le synopsis de départ est débile – en rénovant des chaussures avec une machine à coudre magique, le cordonnier peut prendre l’apparence des gens – mais bon, tout cela, sans être génial, pouvait accoucher de situations pour le moins cocasses et d’une petite comédie sympathique.
- Le premier quart du film se laisse regarder et l’on sourit même lors de certaines scènes.

Points Négatifs :
- L’intégralité des scènes plus ou moins drôles sont visibles dans la bande annonce.
- Quand l’intrigue tourne au polar de bas étage, vous pouvez abandonner la partie, la suite est sans intérêt.
- Ah, le coup des cordonniers qui agiraient tels des super-héros dans l’ombre depuis des siècles, personne n’avait osé le faire jusqu’à ce film ; franchement, ils auraient put s’en abstenir !
- Reconnaissons que Adam Sandler possède le charisme d’une huitre, et encore…
- Dustin Hoffman apparait peut, heureusement d’ailleurs vu qu’a chaque fois, il est pathétique… Le bougre récite son texte sans convictions et je me demande combien il a touché pour une prestation aussi indigne dans une telle bouse ?
- Que le scénario soit débile, c’est une chose, que les auteurs de cette chose se perdent eux-mêmes au fil de l’histoire, c’en est une autre car bon, assez rapidement, il faut oublier toute logique et tout bon sens dans tout cela…
- Le cordonnier il ne se pose pas des questions quand il prend l’apparence de son père, supposé décédé, et que celle-ci est en parfait état ?!
- Dans le genre sans surprises aucune, assez rapidement, on comprend que le père du héros est encore en vie, puis, assez rapidement aussi, on sait sous quelle identité il se cache…

Ma note : 2,5/10

dimanche 30 août 2015

THORGAL – ARACHNÉA


THORGAL – ARACHNÉA

Le jeune Kaléos court vers les brumes du néant afin d'échapper à des hommes qui le poursuivent. Il tombe alors d'une falaise, perdu dans un banc de brume. Au même moment, Thorgal, Aaricia et ses enfants naviguent à bord de leurs barques afin de trouver une meilleure terre où vivre. La mer devient trop forte, Thorgal demande aux garçons de venir les rejoindre sur leur barque. Soudain Muff le chien tombe à l'eau, détournant ainsi l'attention des autres. Une forte vague touche la barque, faisant chavirer la jeune Louve. Thorgal plonge pour la secourir et parvient à la remonter sur l'autre barque vide. La tempête les éloigne des autres et le lendemain, ils atteignent un étrange brouillard composé de vapeur chaude. La barque s'échoue sur des rochers et jette Thorgal et Louve sur le rivage embrumé. Ils aperçoivent alors le cadavre d'un jeune homme gisant sur le sable. Pendant ce temps, une étrange cérémonie se déroule dans un temple consacré à la déesse Arachnéa. Le prêtre lui offre en sacrifice une jeune femme Maïka, afin de calmer ses offenses...


Thorgal – Arachnéa
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 03 avril 1999
Nombre de pages : 48

Mon avis : Retrouver les siens, ou plus précisément, leur confiance, ne fut pas chose aisée pour Thorgal comme on a put le voir dans le tome précédant, La cage, mais la chose étant faite, et la petite famille décidant de fuit les dangers qui les entourent, tout ce petit monde part pour le sud en quête d’un endroit où ils pourront vivre paisiblement loin de toute menace… Bien évidement, la chose ne sera pas facile (d’un autre coté, sans dangers, pas d’aventures et pas d’albums) et d’entrée de jeu, suite à une tempête, Thorgal et sa jeune fille, Louve, sont séparés des leurs avant d’échouer sur une ile bien singulière où semble peser une intrigante malédiction. Bon, arriver a ce point de ma critique, je me dois de reconnaitre que cet Arachnéa n’est pas un grand Thorgal : certes, cela ne signifie en aucune façon qu’il soit mauvais, loin de là (surtout que depuis le début de la série, la chose n’est jamais arrivé) mais si on devait le comparer avec les meilleurs titres de la saga, il n’y a pas photo… Après tout, nous avons là une aventure loin d’être originale où Thorgal joue un rôle actif afin de déjouer la terrible malédiction qui plane sur un peuple et s’il fallait vraiment y voir un point positif, quelque chose de nouveau, c’est que dans ce titre, Jen Van Hamme en profite pour développer la relation entre notre héros et sa fille Louve, chose qui n’avait jamais eu lieu auparavant par la force des choses – pour rappel, pendant que la petite grandissait, Thorgal jouait aux pirates avec Kriss de Valnor… Mais Arachnéa, ce n’est pas qu’une aventure de Thorgal et Louve, non, ici, il y a tout de même un dépaysement certain et au vu des paysages et de l’ambiance générale qui en découle, on ne peut s’empêcher de se dire que Thorgal et les siens ont pas mal navigué, au moins jusqu’en Méditerranée pour ne pas dire la Mer Egée… De même, la teneur de cette malédiction ressemble bigrement à celles des mythes grecs, ce qui nous change de la mythologie nordique jusqu’ici quasiment omniprésente dans la saga. Alors oui, tout cela n’est pas inoubliable, loin de la, mais bon, l’intrigue, parfaitement maitrisée, se lit bien et, quelque part, c’est le principal… en attendant quand même que dans les quelques albums qui restent avec Jean Van Hamme en tant que scénariste, il y ait encore quelques belles pépites ?!


Points Positifs :
- Le dépaysement qu’offre cet album : finit le nord de l’Europe pour la Méditerranée et, visiblement, la Mer Egée. L’ambiance est différente, les décors aussi, sans oublier, mine de rien, les croyances qui tiennent davantage de la mythologie grecque que nordique.
- D’ailleurs, sur ce point, cette malédiction, terrible et injuste puisque frappant à la fois le coupable comme les innocents, est typique de celles que l’on peut trouver dans pas mal de mythes grecs.
- Quand on nous met des araignées – géantes ou pas – dans une histoire, cela marche toujours comme c’est le cas ici.
- Une aventure sympathique et assez captivante qui se lit d’une traite.
- Première histoire focalisée sur la relation entre Thorgal et Louve ; une première dans la série.
- Les dessins de Grzegorz Rosinski, bien sur.

Points Négatifs :
- Bon, reconnaissons qu’en comparaison de certains titres de la saga, nous avons là un album plus moyen ; bon, certes, mais inférieur aux plus belles réussites du duo Van Hamme et Rosinski.
- Même chose pour ce qui est de l’originalité : on ne peut pas dire que de voir Thorgal délivrer un peuple d’une malédiction, cela soit une grande nouveauté…
- Cette fois c’est sur, le chien de Thorgal est invincible ! Après avoir été moult fois blesser grièvement et s’en être sorti, voilà que ce dernier tombe a l’eau en pleine tempête et… s’en sort, bien entendu.

Ma note : 7,5/10

samedi 29 août 2015

THORGAL – LA CAGE


THORGAL – LA CAGE

Après son épreuve au pays des géants, Thorgal trouve refuge momentanément dans la forteresse de Brek Zarith afin de reprendre des forces. Il songe profondément aux erreurs qu'il a commises et décide de retourner vivre sur son île auprès de sa femme et de ses enfants. Il embarque à bord d'une barque avec de l'eau et des provisions pour dix jours, ainsi qu'une somme d'argent que lui donne son ami Galathorn. Au même moment, Aaricia et Jolan partent eux aussi à bord de leur barque, afin de rendre visite à Sardaz l'écorché. En mer, la barque de Thorgal croise celle d'Aaricia sans pour autant qu'ils parviennent à se voir. Le lendemain, un bateau rattrape la barque de Thorgal et l'aborde. Il s'agit des hommes de la princesse Syrane. Ils sont là pour saccager sa barque et faire croire à son naufrage. Heureusement, Thorgal réagit et parvient à se défaire de ses brigands. Aaricia et Jolan, quand à eux, arrivent à destination et retrouvent Sardaz dans son repère pour lui faire une proposition...


Thorgal – La cage
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 08 novembre 1997
Nombre de pages : 48

Mon avis : Après avoir enfin retrouver la mémoire dans le vingt-deuxième tome de la saga, Géants – notre héros l’avait perdu dans La forteresse invisible et était devenu, sous la coupe de la charismatique Kriss de Valnor, un pirate redouté, Shaïgan-sans-merci – Thorgal décide enfin, après un court passage chez son vieil ami, le prince Galathorn, de retrouver les siens. Bien évidement, vu que cela fait quelques années qu’il a abandonné sa famille (excusez moi mais c’est bel et bien le terme qui convient) et, surtout, que suite a son départ, celle-ci a souffert mille maux – bannissement, marquage au fer rouge pour Aaricia capturée ensuite par Kriss et obligée de la servir pendant plusieurs années alors que sa rivale copulait allègrement avec Thorgal, amnésique, sous ses yeux – on se doute bien que notre enfant des étoiles risque d’avoir droit a un accueil pour le moins froid ; après tout, Aaricia a de bonnes raisons de lui en vouloir quand a Louve, celle-ci n’a jamais vu son père… Et comme accueil froid, alors que Thorgal rentrait, naïvement, comme une fleur, on peut dire que celui-ci est plutôt pas mal : enfermé dans une cage, subissant les récriminations d’une épouse amoureuse mais terriblement blessée dans son orgueil (on la comprend), Thorgal, ne sachant que faire, devra attendre qu’une bande de pirates viennent s’en prendre aux siens pour, enfin, retrouver la place qui était la sienne : celle du mari, du père mais aussi et surtout, du héros. Alors bien sur, ce coté qui flirte bien avec les premiers albums de la série où Thorgal apparaissait toujours en sauveur de la situation est un peu facile, de même, la scène de la réconciliation est un peu gnangnan, cependant, ne vous y trompez pas, en dehors de ces quelques petites imperfections, La cage est un bon, que dis-je, un très bon album de Thorgal : scénaristiquement, on frôle la perfection quand a la réaction très dure mais parfaitement compréhensible d’Aaricia. Ensuite, il y a ses paroles, dures elles aussi mais on ne peut plus justes, mais le meilleur, je l’ai laissé pour la fin, cette cage où Thorgal est enfermé et qui a donner le titre a cet album, n’est-elle pas, finalement, une fort belle métaphore du choix d’un héros qui, après s’être encanailler quelques temps avec Kriss de Valnor et avoir gouter a la liberté, décide, finalement, de retrouver sa famille, ses obligations et ses devoirs ? Bref, de se mettre lui-même en cage ?!


Points Positifs :
- Comme je l’ai dit plus haut, plus qu’une cage physique (bien que celle-ci existe), la cage est plus métaphorique qu’autre chose : Thorgal à gouter a la liberté et a Kriss de Valnor qui la symbolisait parfaitement, mais, désormais, il doit retrouver les siens, reprendre ses obligations familiales, retrouver le train-train quotidien, bref, retourner bien tranquillement a sa cage…
- Depuis quelques albums – grosso modo, depuis Louve – Aaricia a vachement gagné en consistance et en intérêt en tant que personnage – ah, il est loin le coté fadasse des débuts – mais dans ce tome, jamais l’épouse de Thorgal n’a été aussi forte, implacable et sure d’elle-même. Certes, elle aime toujours son mari, mais elle va le faire baver avant de lui pardonner ses innombrables fautes.
- Un bel exemple : le dessin qui illustre cette fin de billet où Aaricia apparait debout, comme la nouvelle chef de famille, les garçons d’un coté, les filles de l’autre, quant a Thorgal, il perd en importance et l’on ne voit que son crane, de dos.
- Le personnage de Louve et ses étranges pouvoirs de contrôle et de communication sur les animaux.
- D’ailleurs, la scène où l’un des pirates se fait hacher menu par des mouettes en est un bel exemple ; accessoirement, c’est un petit hommage à un certain film d’Alfred Hitchcock, Les Oiseaux.
- Bien sur, je le dis à chaque fois mais bon, si les dessins de Grzegorz Rosinski sont parfaits, il faut le signaler !

Points Négatifs :
- Un peu trop facile la façon dont Thorgal retrouve la confiance d’Aaricia avec l’attaque des pirates et notre héros qui vient sauver les meubles, comme au bon vieux temps…
- La scène de la réconciliation entre Thorgal et Aaricia est franchement gnangnan.
- Bigre, le chien est encore blessé et échappe une fois de plus a la mort ; décidément, il faut croire que celui-ci possède le pouvoir d’auto-guérison de Wolverine !
- Et encore une femme – ici la sœur du prince Galathorn – qui succombe au charme ravageur de Thorgal, le bourreau de ses dames…

Ma note : 8,5/10

jeudi 27 août 2015

THORGAL – GÉANTS


THORGAL – GÉANTS

Thorgal est encore Shaïgan le pirate. Il vit dans sa forteresse en compagnie de Kriss de Valnor. Tous deux s'exercent au tir à l'arc dans la cour de château, lorsque soudain, retentit la corne. Un navire rentre au port, chargé d'un précieux butin. Il s'agit de l'or issu de la vente d'esclaves. Le capitaine détient aussi dans ses filets un noble qu'il vient de capturer à la suite du pillage de son château. Quand il le présente à Shaïgan, l'esclave le reconnait immédiatement et l'appelle de son vrai nom, Thorgal. Kriss intervient pour le faire taire et ordonne qu'il soit enfermé dans le cachot le plus profond. Cependant Shaïgan n'est pas de cet avis et ordonne qu'on le conduise dans sa chambre sans plus tarder. Il souhaite en effet avoir une conversation seul à seul avec lui. L'homme capturé est en fait Galathorn, le prince du royaume de Brek Zarith. En douce, Kriss de Valnor demande à Dragov, un des lieutenants de Shaïgan, de tuer le prince avant qu'il ne puisse parler...


Thorgal – Géants
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 09 novembre 1996
Nombre de pages : 48

Mon avis : Après un album fortement marqué SF, La couronne d’Ogotaï, et où Jolan, afin de sauver sa famille, avait du voyager dans le temps pour modifier le passé, l’on retrouve Thorgal, alias Shaïgan-sans-merci depuis qu’il a perdu la mémoire a la fin de La forteresse invisible, toujours accompagné de Kriss de Valnor, de nouveaux en vie (ceux qui ont lu le tome précédent comprendront ce que je veux dire par là) et au bord d’une révélation qui va remettre fortement en cause leur relation : c’est que suite a un énième raid pirate, l’un de leurs capitaines ramène le souverain d’un petit royaume sans le sou, un certain… Galathorn, oui, le même que Thorgal avait rencontré dans La chute de Brek Zarith. Celui-ci ayant reconnu Thorgal et lui ayant parlé de son passé, notre héros, après s’être échapper des griffes amoureuses de Kriss de Valnor, va essayer de tout faire pour retrouver sa mémoire, son passé, sa famille… Bien entendu, la chose n’est pas facile surtout que les dieux ont été vexés qu’un simple mortel ait put vouloir échapper a son destin, mais comme Thorgal est un héros, un vrai de vrai, occasion lui sera donner d’infléchir la position d’Odin, cela, en remplissant une mission de routine comme tout bon héros en a l’occasion de faire quotidiennement ; dans le cas présent, subtiliser l’anneau d’Odin qui est conservée au pays des géants, ennemis héréditaires des dieux Asgardiens… Une broutille je vous disais ! Bref, vous l’avez compris, après la SF de La couronne d’Ogotaï, Jean Van Hamme nous plonge cette fois ci dans la mythologie nordique et, ma foi, ce changement de cap n’est pas désagréable, surtout que la mission de notre brave Thorgal n’est pas, comme je vous l’ai dit, de tout repos. Bien entendu, tout cela a de faux airs de Jack et le Haricot Magique mais franchement, voir Thorgal affronter un rat géant, déambuler au milieu d’une table richement dressée et boire a une cuillère monumentale et plutôt amusant. Alors bien sur, tout cela n’est pas très original, le récit manque un peu de souffle épique, contrairement a bon nombre de ses prédécesseurs, et Thorgal récupère son nom et ses souvenirs a la fin, sans grande surprise… mais bon, le meilleur est a venir car je ne pense pas qu’Aaricia soit prête a l’accueillir les bras ouverts désormais…


Points Positifs :
- Thorgal ayant appris que Kriss s’est jouée de lui et lui a menti ses dernières années, il décide de retrouver son nom et la mémoire, bien entendu, pour cela, il faudra faire plaisir aux dieux et remplir une mission au pays des géants… Bon, cela a l’air basique, peu original, mais pourtant, la lecture de cet album n’est pas désagréable, loin de là.
- Une histoire que l’on peut diviser en deux parties distinctes : une première où notre héros apprend la vérité a son sujet et essaye d’échapper aux griffes de Kriss de Valnor, une seconde où celui-ci va au pays des géants afin de ramener l’anneau d’Odin.
- La partie chez les géants est assez réussie voir même amusante par moments, surtout pour voir Thorgal déambuler au beau milieu de tous ces êtres gigantesques et ce, dans des décors qui le sont tout autant.
- Ayant compris qu’elle perd Thorgal, Kriss de Valnor réagit mal pour ne pas dire violement, mais psychologiquement, c’est une fois de plus une réussite : malgré ses immenses défauts, on sent la femme terriblement amoureuse et malheureuse de perdre celui qu’elle désire par-dessus tout…
- Le plaisir de retrouver Galathorn.
- Comme d’habitude, les dessins de Grzegorz Rosinski, bien sur !

Points Négatifs :
- L’intrigue est sympa, je ne le nie pas, mais dans l’ensemble, c’est légèrement inférieur aux albums précédents ; peut-être un manque d’originalité, peut-être le fait de retrouver Thorgal en tant que personnage principal… un comble d’ailleurs, mais bon, je m’étais habituer a Jolan et Aaricia…
- Thorgal et le haricot magique… Hein, ne me dites pas que vous n’y avez pas pensé au vu de certaines scènes ?! Mais bon, ce n’est pas gravissime non plus de s’inspirer d’autres œuvres.
- Et encore une femme qui s’amourache de Thorgal, cette fois ci, une fort jeune Valkyrie… non mais personne ne peux lui résister a celui-là…
- J’avais bien aimé Galathorn lorsqu’il était apparu dans les premiers tomes de la saga, mais qu’est ce que c’est que cette moustache ridicule !?

Ma note : 7,5/10