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vendredi 6 février 2009

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE


CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE

Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

« Charlie et la chocolaterie » est l'adaptation cinématographique du classique de la littérature enfantine « Charlie and the Chocolate Factory », écrit en 1964 par Roald Dahl et qui se vendit à plus de 13 millions d'exemplaires à travers le monde et qui fut traduit dans pas moins de 32 langues. Cependant, l’adaptation de Tim Burton n’est que le remake d’une première version, datant elle de 1971 et qui n’a pas à rougir de celle qui nous occupe aujourd’hui : j’eu l’occasion de la voir l’année dernière, sensiblement à la même époque, et, franchement, j’avoue avoir été agréablement surpris. Certes, un « Burton » avec son alter ego, Johnny Depp et sa compagne, la belle Helena Bonham Carter, cela ne se refuse pas. Cependant, cela suffit il à en faire un film inoubliable ? Pas forcement comme nous allons le voir.

« Charlie et la chocolaterie » semblait être fait pour Tim Burton au moins autant que celui-ci était fait pour cette œuvre ; la logique voulait que tôt ou tard, le réalisateur s’atèle à sa réalisation et c’est ce qui arriva. De même, Johnny Depp était fait pour jouer le rôle de l’ambigu Willy Wonka, à qui il sut insufflé un coté plutôt inquiétant par moments, voir pas vraiment sain d’esprit, tout en le rendant plus humain en de certaines occasions. Alors, certes, nous nous retrouvons devant un merveilleux conte, qui plaira autant aux petits comme aux grands (ce qui n’est pas plus mal pour le regarder en famille) et dont l’univers féerique est fort bien retranscris mais, on ne m’enlèvera pas de l’esprit que je trouve Tim Burton plus à l’aise devant des œuvres plus « sombres » comme avaient pu l’être « Sleepy Hollow », « Les Noces Funèbres » ou « Edward aux mains d’argent ». En particulier celui-ci, aux décors tout autant « colorés » que « Charlie », mais dont émanait une certaine tristesse quasiment absente de ce dernier. En effet, dans « Charlie et la chocolaterie », nous nous retrouvons dans un univers bien plus gai et malicieux, où les « méchants » caricaturés au possible, disparaîtrons les uns après les autres au fil d’une logique implacable et sans surprise. Mais bon, malgré ce fait, propre à l’histoire en elle-même, nous nous trouvons néanmoins devant un bon film, aux décors réussis et qui, même si des le départ on sait pertinemment que ce brave Charlie sera le vainqueur du concours organiser par le mystérieux Willy Wonka, n’en est pas moins captivant. Certes, l’atmosphère est insouciante, voir enfantine, mais cela ne gâche pas forcement le plaisir du spectateur. Et puis, rien que pour la performance (habituelle devrais je rajouter) de Johnny Depp, pourquoi s’en priver. Alors, même si comme moi, vous préférez des ambiances plus sombres et inquiétantes, ne passez pas à coté de ce « Charlie » qui n’en ai pas moins enchanteur et vous fera passer un agréable moment.

mardi 3 février 2009

L’HISTOIRE SECRÈTE – LES VEILLEURS


L’HISTOIRE SECRÈTE – LES VEILLEURS

Sur son lit d’hôpital où il reprend quelques forces, Daniel Rosenthal veille attentivement sur une carte de tarot : un morceau de carton représentant une étoile, confié par Robert Desnos avant de mourir dans la boue de Theresienstadt, un camp de déportation. Cette carte, le poète l’avait dessiné lui-même alors qu’il était client de l’arcane 17, un singulier cabaret de la butte Montmartre, fréquenté par les surréalistes. A sa sortie du centre de regroupement des déportés, Rosenthal n’est plus que l’ombre du riche marchand d’art qu’il était avant guerre. Il est néanmoins bien décidé à comprendre pourquoi ce tarot exerce sur lui une telle fascination. Il est persuadé que cette « mauvaise étoile », comme la nommait Desnos, a une infinie valeur, qu’elle remplisse lourdement ses poches ou qu’elle change à jamais son destin. C’est Léon Vasil, un brocanteur des puces, qui éclaire le premier sa lanterne, en lui contant l’étonnant rôle des jeux de cartes dans l’histoire du monde. Une histoire ciselée par 4 personnages, par 4 maisons, 4 ivoires marqués d’un symbole dont le tarot de Rosenthal n’est qu’un des multiples rejetons : une des pièces du jeu de l’arcane 17 que MI6, CIA, Opus Dei et membres de l’ODESSA tentent de reconstituer. Rosenthal n’était pas joueur, le voici lancé dans une dangereuse partie qu’observe d’un œil attentif des archontes intéressés…


L'histoire Secrète – Les veilleurs
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O'Grady
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 janvier 2009
Nombre de pages : 48

Mon avis : Retrouver un énième tome de L’Histoire Secrète en ce début d’année 2009 est tout sauf une surprise puisque, comme je le signalais dans la critique du treizième volume de la saga, Le Crépuscule des Dieux, a la place de la fameuse encyclopédie que l’on nous avait annoncer lors de la parution des Sept Piliers de la Sagesse, nous allions avoir droit a un énième tome, et, je m’en doutais fortement et le quatrième de couverture me l’a confirmer, a un nouveau cycle – nous en sommes déjà au troisième mine de rien ! Le problème, vous l’avez compris, c’est qu’en toute objectivité, on peut commencer a se demander combien de temps cela va durer, surtout que, après un premier cycle qui, reconnaissons le, fut plus une déception qu’autre chose, puis un second bien plus intéressant, le troisième, lui, débute de la pire des manières car franchement, cela faisait bien longtemps que je n’étais pas autant déçu par un album de L’Histoire Secrète ! Car bon, a la lecture de ce quatorzième tome, comment ne pas être dubitatif quand a son contenu, pour ne pas dire, sans être méchant, son utilité ? Après tout, qu’elles furent les principales révélations que l’on peut apprendre a la lecture de ces Veilleurs, je vous le donne dans le mille : que quatre familles (plus une cachée) se livrent une guerre impitoyable et dans l’ombre depuis des milliers d’années ! Bigre, cela fait juste treize albums qu’on est au courant mais Jean-Pierre Pécau a crut bon nous le rappeler. Après, je ne nie pas qu’il y a quelques détails intéressants ou que certaines révélations ont un quelconque intérêt, comme, justement, le fait que la famille de Guillaume de Lecce existe toujours, de même, une fois de plus, nous retrouvons un Igor Kordey au sommet de sa forme et qui nous livre depuis quelques temps une prestation sans faille. Mais a coté de cela, a quoi bon ? Oui, a quoi bon cet album, tous ces nouveaux protagonistes tandis que les anciens sont tout bonnement absents, et, surtout, cette curieuse impression qu’il n’en ressort strictement rien – peut-être tout simplement parce que, dans le fond, c’est le cas ! Oui, de quoi se poser bien des questions ainsi que, dans l’ensemble, sur une série dont la tournure prise commence a inquiéter…


Points Positifs :
- Si je veux être totalement objectif, l’histoire en elle-même de cet énième tome de L’Histoire Secrète n’est pas mauvaise, surtout que Jean-Pierre Pécau abandonne ce qu’il faisait depuis trois volumes, c’est-à-dire, nous pondre des tomes où se mêlaient plusieurs intrigues, et ce, sur plusieurs années.
- Je ne nie pas que l’on apprend pas mal de choses sur les familles et leur luttes au travers des siècles ; le problème, c’est que cela fait treize tomes que l’on est au courant, mais bon…
- Igor Kordey semble enfin avoir trouvé son rythme de croisière et il n’y a plus grand-chose a dire a son sujet depuis quelques temps, son travail étant pour le moins correct voir excellent par moments.
- Le poster sur les Ivoires et les Cartes, offert avec cet album.

Points Négatifs :
- L’utilité de ce tome est pour le moins remise en question : en effet, Les Veilleurs est un véritable ovni dans la série, il se déroule sans que le moindre personnage important fasse son apparition, avec de nouvelles têtes et Pécau nous y explique, pendant une bonne partie, ce que l’on sait déjà depuis des lustres… Par moments, en lisant ce tome, je n’ai pas put m’empêcher de me dire que celui-ci aurait put être un bon début pour une série, mais bon, vu qu’il y en a treize derrière, il y a de quoi être perplexe…
- Le pire, c’est que l’on n’est même pas sur que l’on retrouve Daniel Rosenthal par la suite !?
- Encore un nouveau cycle qui commence : ça fait deux fois, déjà, qu’on nous fait le coup. Cette série aura-t-elle une fin un jour ?

Ma note : 4/10