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jeudi 12 juin 2008

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL


INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL
Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réussiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?
Il est parfois plus facile de critiquer une œuvre que d'en venter ses louanges, comme il est plus simpliste de suivre la masse et de refuser de luter contre le courant, ce qui, avec ce film, signifie tout simplement qu'il se doit d'être descendu en bonne et du forme; après tout, ce n'est qu'une hérésie d'avoir donner une suite a cette mythique saga qu'est Indiana Jones (souvenez vous Star Wars), Harison Ford est trop vieux, pompe a fric (comme si les gens s'amusaient a réaliser des films uniquement pour le fun), le scénario est débile, pouah, des Extraterrestres dans Indy, n’importe quoi etc. Et j’en passe des vertes et des pas mures. Bref, le quatrième opus tant attendu (mon Dieu, 20 ans!) de l’une des sagas les plus célèbres et populaires de l’Histoire du cinéma ne serait qu'une immense déception tout juste bonne à jeter aux oubliettes? Et ben, je ne suis pas d'accord. Mais pas du tout et je vais essayer de vous le démontrer.
Indiana Jones est un mythe, moderne certes, mais tout autant que peut letre Robin des Bois, Zorro ou Batman, pour ne citer que quelques exemples assez variés; un personnage entré tout droit dans l'imaginaire collectif, qui fait l’innunaminité auprès de tous, un héros, un vrai! Et d'habitude, les gens n’aiment pas que l'on touche à leurs idoles. Les 3 premiers films de cette saga auraient put se suffire a eux mêmes, cette trilogie, ainsi constituée était parfaite et une suite n'était pas, a priori nécessaire. Pourtant, elle était très attendue, et personnellement, je faisais parti de ceux qui rêvaient depuis des années d'un éventuel quatrième film, surtout que la rumeur courrait depuis longtemps. Alors, en apprenant que ce quatrième opus était en tournage, qu'elle ne fut pas ma joie à l'idée de retrouver un personnage qui avait bercé et émerveiller ma jeunesse. Cependant, j’avoue avoir eu une première crainte en découvrant le titre du film : les cranes de cristal, je connaissais depuis un bon bout de temps et cela ne m'intéressais pas plus que ca. Mais bon, pourquoi pas? Puis le film fut présenté en avant première au Festival de Cannes, et les premières critiques se firent entendre... Mais j’en ai déjà fait allusion plus haut dans ce post et je ne vais revenir dessus. Les semaines s’écoullèrent, les avis négatifs se multipliaient et je dois reconnaitre que samedi dernier, j’avais une petite appréhension en rentrant au ciné. Mais celle ci était moins du aux médisances qu'a la crainte, beaucoup plus forte elle, d'être déçu (chose qui arrive souvent lorsque l'on attend quelque chose trop longtemps).
Mais que vaut réellement ce film? Et bien, contrairement a beaucoup de personnes, j'ai particulièrement apprécié cet Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal. Tout commence dans le désert du Nevada, l'on suit une colonne de véhicules militaires avant qu' apparaisse une voiture tout droit sortie d'American Graffiti de Georges Lucas (tient donc?), histoire de bien nous faire comprendre que l'on a définitivement quitté les années 30, décor habituel de la saga jusque la. Quelques coups de feux plus tard, un corps est jeté sur le sol, un chapeau mythique roule, quelqu'un le ramasse et s'en coiffe et cela suffit à nous propulser une vingtaine d'années en arrière et c'est tout un mythe qui se remet en marche. Cette fois ci, plus de Nazis comme « grands méchants » mais des Soviétiques, ce qui est logique vu l’époque ou se déroule le film. Certains l'on regretté; personnellement, vu qu' Harison Ford a vieillit entre temps, il aurait été problématique de cantonner le personnage d’Indy aux années 30. Et tout de suite, on rentre dans le bain avec une petite et mouvementée visite dans un hangar qui rappellera de très bons souvenirs à ceux qui ont vu Les Aventuriers de l'Arche Perdue, la mystérieuse Zone 51. Et a partir de la, tout s'enchaine et l'on s'aperçoit avec plaisir qu'Harison Ford, malgré son âge, est encore « vert » et possède de beaux restes: courses poursuites, clins d' œil aux anciens films (mais aussi aux BD et a tout le folklore qui a pu se développer autour de la licence au cours d'un quart de siècle), retour bien heureux de Marion qui est a mon avis la plus crédible « copine » d'Indy, vieux temples a explorer, légendes nébuleuses qui s'avèrent être vrai, même humour décalé, affrontement contre un gros dur et, car un Indiana Jones ne serait pas égal lui même: invulnérabilité du personnage, chance inouïe etc. A ce sujet, nombreux ont été ceux qui ont critiqué l'une des scènes les plus absurdes du film, celle ou Indy, pour échapper a une explosion nucléaire se cache dans un frigo et en sort indemne. J’avoue que personnellement, celle ci m'a gênée aussi. Mais, en repensant aux films précédents, je me suis dit que dans le fond, elle était a peine plus invraisemblable que le saut en canot pneumatique d'un avion dans le deuxième opus, Indiana Jones et le Temple Maudit. Il est clair que lorsque l'on regarde un Indy, faut pas trop chercher les vraisemblances; ce type est et restera l'homme le plus chanceux que la Terre ait portée, faut croire que rien ne peut lui arriver... Cependant, si nombreux on été ceux qui on critiquer ceci ou cela dans le film, peux ont pu remarquer que Steven Spielberg, malgré que son œuvre est avant tout un formidable divertissement, nous a distillé ca et la quelques petites piques sur son pays, profitant de l'époque ou se déroule l'action, la guerre froide, pour dénoncer la crainte du nucléaire (revoyez donc la scène ou Indy se retrouve dans une ville avec des mannequins en cire qui servent de test et ou un haut parleur ordonne aux « habitants » de détourner le regard afin de se protégés de l' explosion, ce qui est léger, mais véridique! Mais également le Maccarthysme qui frappa tant de citoyens Américains.
Et c'est a ce moment, ou Indy, suspecté d'être un « rouge », s'apprête a quitter le pays, apparait celui qui s'avérera être son fiston (je ne pense pas faire un énorme spoiler, tout le monde l'avait deviné), un ezarst de James Dean ou de Marlon Brando, symbole parfait de la jeunesse des fifties que l'on a pu voir et revoir un nombre incalculable de fois dans une bonne centaines de films et de séries... Et c'est fou que, même si dans le fond, ce personnage n’a rien d’original puisqu' il n’est que l’avatar du « jeune rebelle à moto qui passe sa vie à se coiffer », ce que le fiston colle bien au film. Après avoir eu affaire a son père dans La Dernière Croisade, voila qu'Indy se trouve une progéniture et les liens entre eux, sans être transcendants sont assez amusants.
Et, avant d'en finir, on en vient a l’une des plus grosses critiques de ce film: la présence des Extraterrestres. Hérésie absolue crient certains! Brulons Spielberg et Lucas! Bon, comment dire? Tout d' abord, je pense à mon humble avis que la présence de Jar Jar bidule dans Star Wars est infiniment plus regrettable et nuit d'avantage a l'intégrité de ce film et a son sérieux. La, souvenons nous que nous sommes dans les années 50, Roswell est passé par la et le terme « soucoupe volante » est d’actualité depuis une poigné d’années. En quelques sortes, ceux ci font partie intégrante du « mythe Américain » de l’époque. Et pour ce qui est des autres épisodes de la saga, le surnaturel et le mystère n'ont jamais été bien loin avec le Saint Graal ou l'Arche d' Alliance. Et quand je pense au gus qui arrachait les cœurs de ses victimes à main nue dans Le temple maudit, je ne vois pas pourquoi les vieux films seraient plus « crédibles» que celui ci? Non, pour moi, la présence des Extraterrestres ne m’a pas choqué, pour les raisons évoqués plus haut mais également peut être parce que je suis habitué et que je connais toutes ces histoires de paléocontact, de dieux venus du ciel apportant la connaissance aux hommes etc. Et qu'étaient venu faire ces fameux aliens sur notre bonne vieille planète? Etudier, chercher des reliques, des objets du monde entier; comme le dit Indy dans le film, c’était des archéologues.
Au final, mes craintes du départ étaient infondées. Certes, ont peut toujours se dire que tel ou tel passage aurait put être mieux, que les marmottes (ou chiens de prairie?) du début étaient largement évitables, que la scène ou le fiston se balance de liane en liane est un grand moment de ridicule, digne des plus grands nanard et si, pour moi, L’Arche Perdue et La Dernière Croisade restent incontestablement mes préférés, je place ce dernier opus devant Le Temple Maudit, film pourtant génial mais qui a mes yeux est gâché par ce nabot de Demi-lune qui est a la saga des Indiana Jones ce que le tristement Jar Jar est a Star Wars... J’ai conscience que dans l'esprit de la plupart des gens, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal restera comme étant le film de trop, un gros ratage, un truc a oublié rapidement. Comme je vous l'ai expliqué, ce n'est pas mon avis et je rajouterais même que c'est avec un immense plaisir que j'ai pu retrouver l'un des héros de ma jeunesse, peut être avec quelques rides en plus, mais définitivement immortel.