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mercredi 6 février 2008

L’HISTOIRE SECRÈTE – LA PIERRE NOIRE


L’HISTOIRE SECRÈTE – LA PIERRE NOIRE

En décembre 1926, la ville fortifiée de Djedda, grand port stratégique de la mer Rouge, est assiégée depuis 3 mois par les fanatiques guerriers Ikhwans au service du grand Ibn Seoud. Ce dernier s’est juré d’unifier l’Arabie et d’éliminer tout ce qui n’est pas dans la stricte observance de l’Islam le plus rigide. Dans cette zone, Lawrence d’Arabie et Curtis Hawke sont une fois de plus en mission pour l’archonte Erlin. Des hommes de Seoud sont prêts à trahir leur chef, ne supportant plus la présence du suppôt de Satan et ensorceleur Philby au côté de Seoud. Le rendez-vous a lieu de nuit, dans des ruines, à l’écart de Djedda. Evidemment ce n’était qu’un traquenard de plus, que les deux compères arrivent à fuir à temps. Ils font alors le point à l’abri des remparts de Djedda. Bien que tout porte à croire que Philby manipule le jeu, c’est bien Seoud qui mène la danse. Il semble que ce dernier connaisse l’existence de Kor, qu’il y serait allé et en serait ressorti avec des ivoires noirs. De son côté, Erlin a des soupçons depuis fort longtemps et fait surveiller de près ce puissant ennemi…


L'histoire Secrète – La Pierre Noire
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Chris Chuckry
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 janvier 2008
Nombre de pages : 48

Mon avis : Comme je l’avais souligné lors de la première critique publiée sur ce blog, celle du premier tome de L’Histoire Secrète, Genèse, il y a de cela quelques jours, en ce début d’année 2008 sortait le neuvième volume de la saga, La Pierre Noire – d’où, pour rappel, mon attention de revenir sur l’intégralité de la série afin de vous la proposer dans l’ordre – et donc, après maints albums, maints hauts et bas, mais aussi, le constat, que si le premier cycle de L’Histoire Secrète s’était avéré être une franche déception, le début du second, lui, était d’un tout autre niveau. Bien évidement, le fait que Jean-Pierre Pécau ait cessé ses sauts de plusieurs siècles entre chaque album y ait pour beaucoup : désormais, on suit les destinées des mêmes protagonistes sur des périodes plus courtes, ce qui fait que l’on a le temps de s’attacher a ces derniers, chose qui était impossible avant. Et donc, si Curtis Hawke tenait le haut de l’affiche sur les deux tomes précédant, Les Sept Piliers de la Sagesse et La Loge Thulé, ici, c’est autour d’Itzak d’être mis en avant, chose que l’on attendait depuis les débuts de ce second cycle où il tenait jusque là un rôle secondaire. Ainsi, après une entrée en matière pour le moins intéressante où l’on retrouve notre aviateur désormais sans moustache accompagné de Laurence d’Arabie au moment où Ibn Seoud prend le contrôle des lieux saints de l’Islam, Jean-Pierre Pécau nous entraine du coté des plaines ukrainiennes et russes afin que l’on suive la destiné d’Itzak : avec le Baron Rudolf Von Sebottendorff sur ses traces, le jeune juif, devenu désormais un partisan, verra ses pas le mener jusqu’à une certaine rivière nommée Toungouska dont le nom ne vous ai sans doute pas inconnu… Et, forcément, vous vous doutez bien que fidèle a son habitude, le sieur Pécau lia cette mystérieuse explosion qui ravagea la région il y a plus d’un siècle aux Ivoires et, de la même façon, vous ne vous étonnerez nullement qu’un certain Raspoutine soit lui aussi de la partie – après tout, ce n’est pas la première ni la dernière figure historique lié aux Archontes, depuis le temps, on a l’habitude de ces grosses ficelles… Bref, un scénario sans grande surprise mais qui n’en reste pas moins plutôt réussi et qui, s’il ne brille pas par une extrême originalité, n’en reste pas moins de bonne facture et est dans la droite lignée de ce que nous propose Pécau depuis le début de ce second cycle. Quand a Igor Kordey, s’il n’atteint toujours pas le niveau qu’il eut dans Les Sept Piliers de la Sagesse, cela reste plus que convenable et si certaines planches sont effectivement un peu brouillonnes, dans l’ensemble, c’est du bon Kordey et c’est déjà ça… La Pierre Noire est donc un bon album d’une saga, L’Histoire Secrète, qui n’en aura pas connu tant que ça finalement mais qui semble, depuis les débuts du second cycle, repartir sur de très bonnes bases, hautement plus solides et captivantes ; après, il faudra voir ce que la suite va donner mais désormais, il va falloir patienter un peu puisque, celle-ci n’étant pas encore sortie, on n’entendra pas parler avant un certain temps de L’Histoire Secrète sur ce blog… mais bon, nul doute que ce moment arrivera tôt ou tard…


Points Positifs :
- Le choix de Jean-Pierre Pécau de s’attarder, depuis le début du second cycle, sur les mêmes protagonistes et de ne plus faire des bonds trop importants dans le temps est une bonne chose pour la série : retrouver des têtes connues n’est pas plus mal.
- Un album un peu singulier, divisé en deux – une première partie, plus courte, au Moyen-Orient, l’autre, plus importante, du côté de la Russie – mais qui aborde des événements peu connus mais non dénués d’intérêts.
- L’explication de la catastrophe de Toungouska, certes un peu tirée par les cheveux mais qui colle bien à l’ambiance de la série ; idem pour le rôle de Raspoutine.
- Enfin, Itzak commence à avoir un rôle plus important, ce qui n’était pas vraiment le cas jusqu’à présent.
- Ce qui a de bien avec L’Histoire Secrète, c’est que cela peut pousser les plus curieux à s’intéresser à certains détails peu connus de l’Histoire ainsi qu’a des protagonistes historiques obscurs mais non moins importants.
- Encore et toujours ces couvertures plutôt belles…

Points Négatifs :
- Bon, je reconnais que ce côté où Pécau se sent obliger de nous expliquer le moindre événement historique par le biais de l’intervention des Archontes, de leurs agents et de ces fameuses cartes, cela peut lasser certains lecteurs au bout d’un moment, surtout ceux qui sont néophytes en Histoire.
- Justement, puisque j’ai cité les Archontes : aucun d’entre eux n’à pointer le bout de son nez dans ce dixième tome !
- Igor Kordey, malgré un style spécial et qui ne plaira pas à tout le monde, peut, selon moi, nous livrer des planches plus qu’acceptables, mais est également capable, tout de suite après, de nous pondre des trucs hideux ; malheureusement, si dans l’ensemble, son boulot sur cet album est correct, il semble retomber dans ses travers sur certaines planches, un peu plus bouillonnes.  

Ma note : 7/10

mardi 5 février 2008

L’HISTOIRE SECRÈTE – LA LOGE THULÉ


L’HISTOIRE SECRÈTE – LA LOGE THULÉ

Le vieux rebbe a finit sa fuite dans la campagne ukrainienne dans le village juif de Tchernobyl où il est devenu le chef. Il continue paisiblement ses expériences sur les Ivoires, assisté du fidèle Itzak. Les plus grands savants du monde, tel Max Planck, entretiennent une correspondance assidue avec lui. C’est alors qu’un convoi armé anticommuniste entre en ville et tente d’assassiner sauvagement la population. Le rebbe tué, dans un élan de rage Itzak verse son sang sur les ivoires, déchainant leurs pouvoirs pour arrêter le massacre. En fuite sur des chemins peu sûr, c’est maintenant les communistes qu’il rencontre, tandis qu'il cherche à éviter les anticommunistes et les anarchistes. En pleine mission d’observation, l’avion du capitaine Curtis est abattu en vol au même endroit. Il est récupéré par un peloton d’automitrailleuses polonais commandé par un officier français, le capitaine de Gaulle. C’est dans la clinique du docteur C.G Jung à Zurich qu’il atterrit. Aker, l’épée, est là pour l’accueillir. Elle lui apprend qu’il a été envoyé en mission à Tchernobyl car il semble que c’est un point de départ important pour le futur, ce que l’on appelle une « onde pilote »… Un danger latent dont l’origine serait encore Guillaume de Lecce y prend sa source…


L’Histoire Secrète – La Loge Thulé
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Chris Chuckry
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Action, Esotérisme, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 octobre 2007
Nombre de pages : 48

Mon avis : La Loge Thulé, neuvième tome de L’Histoire Secrète, lors de sa sortie, je dois le reconnaitre, ne m’avait guère enthousiasmé. Quelques mois plus tard, après une relecture, franchement, je lui aie trouvé tout un tas de qualités, oubliées pour la plupart, ou que je n’avais pas forcement remarquer d’un premier abord. Certes, il faut savoir rester objectif et reconnaître que nous ne nous trouvons pas devant un chef d’œuvre, loin de la, cependant, ce nouveau tome est loin d’être inintéressant et s’avère être une suite convenable à l’excellant Les Sept piliers de la Sagesse, qui ouvrait le deuxième cycle. Cette fois ci, nous quittons les plaines désertiques du Moyen-Orient pour l’Europe centrale et, plus précisément, le Berlin de l’après guerre, dans une période trouble de la capitale germanique, et peu connue au demeurant, celui où une révolution socialiste, prenant modèle sur le grand frère soviétique, menaçait la toute jeune République de Weimar. Révolution matée dans le sang et que Jean Pierre Pécau, fidèle à ses habitudes, réussie à caser au beau milieu de son habituel lutte entre les Archontes. Il en va de même pour la prise de pouvoir des bolcheviques en Russie et de la guerre qui s’en suivie entre les Rouges et les Blancs, comme ont peut le voir dans les premières pages où l’on suit Itzak, un personnage que l’on a peut vu jusqu’à présent mais dont on ne doute pas qu’il prendra de l’importance par la suite. Mais une fois de plus, c’est Curtis qui à droit à tous les honneurs et qui, au fil du temps, devient de plus en plus intéressant, volant allégrement la vedette aux Archontes eux-mêmes. Un Curtis tout juste rasé qui, après avoir perdu sa fidèle moustache et participer à une séance d’hypnose avec Jung en personne, se voit embarquer pour Berlin où il aura mail à partir avec l’inquiétante Loge Thulé et d’où il ne sortira pas complètement indemne… Bref, un album plutôt réussi, peut être pas foncièrement génial mais qui se lit assez agréablement et qui pose bon nombre de jalons pour l’avenir. Certes, tout n’est pas parfait et l’on se perd parfois dans les explications pseudo-scientifiques flirtant allégrement avec le Multivers à la Moorcock et la théorie du Chaos, quand à Kordey, il est légèrement moins en forme que précédemment, en particulier dans les scènes les plus ratées à mon avis de cet album, celles ou sévit un horrible nuage verdâtre pas franchement réussis, mais bon, au final, il s’en sort tout de même convenablement et on lui pardonnera cette faute de goût… Car malgré tout, La loge Thulé, sans atteindre des sommets, reste un fort bon tome de L’Histoire Secrète et confirme les excellents débuts de se second cycle, bien plus réussi que le précédant…


Points Positifs :
- C’est un chouia moins bien que Les Sept Piliers de la Sagesse mais force est de constater que cela reste plus que convenable : non seulement La Loge Thulé confirme que ce second cycle est supérieur au premier mais en plus, alors que l’on n’avait plus grand espoir quant a cette série, voilà que l’on se prend a rêver, captiver que nous sommes par un synopsis enfin intéressant.
- L’Ukraine, avec Tchernobyl, la Suisse, sur les bords du Lac Léman, le Berlin de l’après-guerre et même un petit passage dans une dimension parallèle ; encore un tome qui nous fait voir du pays et plutôt dépaysant.
- Je sais, je me répète depuis le premier tome mais bon, comment ne pas louer, une fois de plus, les connaissances historiques du sieur Pécau et les multiples références dont il parsème ses albums.
- Encore un excellent Igor Kordey : certes, certaines planches semblent un peu en-deçà que ce qu’il est capable de nous offrir mais dans l’ensemble, c’est plus que correct voir excellent par moments.
- L’arrivée de Chris Chuckry est sans nul doute pour beaucoup pour ce qui est de la montée qualitative du sieur Kordey.

Points Négatifs :
- Bon, on ne peut pas nier que le passage se déroulant dans un hangar avec le brouillard verdâtre en plus de faire plutôt kitch est assez raté ; dommage, on n’était pas loin de la perfection sans cela.
- Par moments, Jean-Pierre Pécau multiplie tellement de références historiques, use de tant de protagonistes réels qu’on peut s’y perdre très facilement, surtout que dans ce tome, quelques petites notions scientifiques ne sont pas inutiles pour tout saisir.
- Ah, si Igor Kordey était capable de nous pondre un album complet, sans le moindre défaut, quel bonheur se serait…

Ma note : 7/10

lundi 4 février 2008

L’HISTOIRE SECRÈTE – LES SEPT PILIERS DE LA SAGESSE


L’HISTOIRE SECRÈTE – LES SEPT PILIERS DE LA SAGESSE

Grèce en 1908. Un Rebbe et le jeune apprenti Itzak partent à la recherche d’un deuxième étudiant du maître : un soi disant Baron Rudolf Von Sebottendorff. Ils le retrouvent enfin implorant leur aide au fond d’une grotte écroulée. Ayant enfreint les règles du Rebbe, ce dernier a failli perdre la vie alors qu’il invoquait la déesse Athéna, en utilisant des cartes magiques du Rebbe à l’endroit précis où la Pythie de Delphes venait lire l’avenir. A la suite d’une violente dispute entre le maître et l’élève, le faux Baron décide de plier bagage. C’est le début de l’exode pour le Rebbe et Itzak. En effet, le Baron détient une grande partie des secrets du maître et il faut maintenant fuir. Dix ans plus tard, Saint James Philby, soldat de l’Indian Service anglais découvre la célèbre cité de Tel El Kinad où, selon le Coran, Ad Ibn KInad aurait construit un château pour y enfermer son harem et y vivre une orgie permanente. La cité aurait ensuite été détruite par le feu du ciel, en châtiment des pêchés du roi. Au cœur de la ville, il découvre des Ivoires qui ne ressemblent en rien à ceux des 4 familles. Mystérieusement, Philby ne revient pas de sa mission et semble même fuir ses supérieurs…


L’Histoire Secrète – Les Sept Piliers de la Sagesse
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Chris Chuckry
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Action, Esotérisme, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 juin 2007
Nombre de pages : 48

Mon avis : Au vu de ce qu’avait été le premier cycle de L’Histoire Secrète, c’est-à-dire, plus une déception qu’une réussite, il y avait de quoi être on ne peut plus méfiant avec ce huitième tome, pourtant, et a ma grande surprise, Les Sept Piliers de la Sagesse, dont le titre est tiré de l’ouvrage de Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, est tout simplement le meilleurs tome de la saga, le plus abouti, rien que ça – du moins, depuis les débuts de celle-ci. Pour une fois, chose bien trop rare dans la série, tout est parfait, de la première à la dernière page : Pécau nous propose un scénario diablement inspiré, où tout un tas de nouveaux protagonistes font leurs apparitions et dont on en envie immédiatement de suivre les péripéties ultérieures car, enfin, plus de bons a travers les décennies ou les siècles mais des histoires se déroulant sur une courte période allant du premier conflit mondial à la fin du second, ce qui signifie que l’identification aux personnages dit « secondaires » peut enfin se faire, ce qui était impossible auparavant. Quant à Igor Kordey, franchement, il réalise là l’une de ses plus belles œuvres et je pèse mes mots ; autant son travail sur L’Aigle et le Sphinx était déplorable, autant son implication dans Les Sept Piliers de la Sagesse atteint parfois le sublime, aidé en cela par un nouveau encreur, déjà entraperçue dans la série Empire, des mêmes auteurs, Chris Chuckry. En relisant donc cet album, je suis tombé tout simplement en admiration devant certaines des planches, en particulier celles des ruines de la ville mythique de Kor et j’ai put constater avec plaisir que pour une fois, le dessinateur croate s’est impliqué comme rarement, peaufinant les détails et livrant un travail quasiment parfait (oui, quasiment, il reste bien une ou deux petites imperfections mineures mais au diable, ne gâchons pas notre plaisir !). Cela fait plaisir et c’est pour cela que je suis fan de ce type ! Evidement, dans Les Sept Piliers de la Sagesse, Pécau met en place tout un tas de nouvelles intrigues, afin de préparer la suite de la série et l’on ne peut que s’extasier en croisant des personnages hauts en couleur comme Lawrence d’ Arabie, bien entendu, mais aussi des individus plus inquiétants comme Saint James Philby et le Baron Rudolf Von Sebottendorff. Le lecteur devinera vite que le héros de ce deuxième cycle sera, bien plus que les Archontes, Curtis Hawk, protagoniste du septième tome et que l’on retrouve cette fois ci, quelques mois plus tard en compagnie de Reka, sur les traces d’une ville mythique, Kor, et surtout d’un jeu d’Ivoires tout simplement inconnus et perdus depuis des millénaires que convoite l’inquiétant cinquième Archonte, Guillaume de Lecce. Bref, un synopsis plus qu’accrocheur et prometteur qui se lit d’une traite et qui nous montre ce qu’aurais put être, que dis je, aurais dut être L’Histoire Secrète : une parfaite réussite. Après, connaissant l’inconstance de cette série, la suite alternera le bon et le moins bon, mais au moins pour une fois, ne gâchons pas notre plaisir et savourons cette belle réussite que sont Les Sept Piliers de la Sagesse.


Points Positifs :
- Jean-Pierre Pécau a enfin cessé de survoler l’Histoire tout en s’attardant sur des détails pour, enfin, en finir avec ses traditionnels sauts dans le temps : ainsi, ici, l’on retrouve un protagoniste du précédant tome, Curtis Hawk, et l’action est la suite directe des événements narrés dans Notre-Dame des Ténèbres.
- Avec la découverte de l’antique et légendaire ville de Kor, puis, surtout, celle d’Ivoires inconnues, l’intrigue part dans une autre direction, surtout que, vu que ce second cycle se déroulera sur quelques années uniquement, on aura droit aux mêmes protagonistes, ce qui va nous changer.
- Justement, quel casting ! Lawrence d’Arabie, Saint James Philby, Rudolf Von Sebottendorff et j’en passe. Entre personnages réels et imaginaires – Curtis, Itzak – on est servis !
- On ne change pas les bonnes vieilles habitudes et Jean-Pierre Pécau s’amuse une fois de plus a nous livrer moult références historiques.
- Jamais depuis les débuts de la saga Igor Kordey n’avait livré une telle prestation : c’est quasiment parfait de bout en bout et d’ailleurs, certaines planches sont magnifiques !
- L’arrivée d’un nouveau coloriste, Chris Chuckry, n’y est surement pas pour rien d’ailleurs…
- Encore une fois, une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Difficile de trouver un véritable point faible a ce huitième tome de L’Histoire Secrète ; disons juste que pour le lecteur néophyte en Histoire, certaines références ne sont pas évidentes à saisir et que, effectivement, il est très facile de s’y perdre…

Ma note : 8/10

dimanche 3 février 2008

L’HISTOIRE SECRÈTE – NOTRE-DAME DES TÉNÈBRES


L’HISTOIRE SECRÈTE – NOTRE-DAME DES TÉNÈBRES

Juin 1914 : l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, est l’élément déclencheur de la première guerre mondiale. Les soldats partent au front la « fleur au fusil ». Ils ignorent alors que ce conflit sera la pire boucherie de l’Histoire, et surtout, qu’ils sont les pions d’un jeu de pouvoir que se livrent 4 archontes depuis la nuit des temps. Erlin de la maison des Deniers, Aker de la maison de l’épée et Reka de la maison du bâton, s’opposent alors à leur frère Dyo, de la maison de la coupe. En se rangeant aux côtés du Kaiser, ce dernier ignore alors que ses desseins vont être perturbés par le pouvoir concurrent et surpuissant de Guillaume de Lecce, aboutissant à la destruction de la moitié du monde. Côté anglais, Erlin, Aker et Reka protègent un valeureux pilote, Curtis Hawk. Peint par un certain artiste nommé Chagall, l’avion de ce dernier semble paré à affronter les pires ennemis. Peu à peu, ce super soldat est programmé pour accomplir une mission très précise : tuer un certain soldat, sur le front d’Ypres en novembre 1918…


L’Histoire Secrète – Notre-Dame des ténèbres
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Carole Beau, Fabrys
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Action, Esotérisme, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 novembre 2006
Nombre de pages : 48

Mon avis : Notre-Dame des ténèbres nous plonge dans le premier conflit mondial, cela fait longtemps que les Archontes sont bien moins puissants qu’auparavant et Guillaume de Lecce, tire les ficelles allègrement, plongeant le monde dans le chaos, avec Dyo comme allié contraint tandis qu’Erlin, Reka et Aker font front commun, derrière les alliés. Avec ce qui aurait du être le dernier tome de la série, on devine ce qui sera la suite, car oui, on aura droit a un second cycle : les Archontes se feront de plus en plus rares (déjà que souvent, on ne les voyait pas tant que ça) et le relais sera passé aux joueurs humains, et plus précisément à Curtis Hawk, qui fait ici sa première apparition. Personnellement, je n’ai rien contre celui-ci, ni contre ceux qui apparaîtront par la suite (après tout, les membres des diverses familles ont leur importance), mais bon, je ne peux que déplorer que dans l’ensemble de la saga, les Archontes n’aient, au final, qu’un rôle aussi « minime » au vu de ce que l’on aurait put espérer. Alors, Notre-Dame des ténèbres conclue tranquillement le premier cycle, sans génie et sans grand moments notables, a part peut être la vision du passé d’Erlin et les rêves prémonitoires de Curtis, tandis que le ridicule, malheureusement, est bel et bien présent avec la présence incongrue et stupide d’un dragon, et, encore pire (mais qu’est il passé par la tète de Jean Pierre Pécau ?!), la scène où Guillaume de Lecce se prend pour le Dracula de Coppola. Dans le genre « hommage » évitable, on pouvait passer… Pour ce qui est des dessins, contrairement a L’Aigle et le Sphinx où Igor Kordey avait livré une prestation lamentable, c’est bien mieux ; oh certes, nous sommes encore a milles lieux du Nirvana ou tout simplement de ce que le croate a put faire, ou fera, par ailleurs, mais bon, vu la catastrophe précédente, on s’en contentera… Et tandis qu’un certain Adolf Hitler pointe le bout de sa moustache dans les dernières pages de ce septième tome, reste un problème : l’annonce d’un second cycle : a la base, L’Histoire Secrète était annoncé comme se déroulant sur sept albums, or, une fois Notre-Dame des ténèbres sorti, tel ne fut pas la surprise des lecteurs de découvrir qu’une suite était prévue !? Cette façon de procédée, discutable, est certes commune de nos jours, mais bon, il faut reconnaitre que, vu que dans l’ensemble, cette série fut pour le moins davantage une déception qu’autre chose, on peut être en droit de douter de la pertinence d’une suite. Mais bon, laissons le bénéfice du doute a Jean-Pierre Pécau surtout que le second cycle est censé se déroulé sur une période de temps plus courte et que l’on devrait retrouver les mêmes protagonistes d’un tome sur l’autre ; déjà, rien que ça, c’est une bonne nouvelle.


Points Positifs :
- L’intrigue en elle-même n’est pas désagréable : cette fois ci, l’action a lieu en pleine Première Guerre Mondiale et le déroulement du scénario, sans être extraordinaire, se laisse lire, surtout qu’il y a quelques bonnes idées.
- La vision du passé d’Erlin, celles du futur de Curtis.
- Comme d’habitude, le sieur Pécau nous fait une petite démonstration de ses connaissances historiques quoi qu’on l’ait connu plus en forme.
- La couverture, comme d’habitude.

Points Négatifs :
- Pour ce qui est des dessins, c’est déjà mieux que dans le tome précédant mais bon, ce n’est pas encore pour cette fois ci qu’Igor Kordey fera taire ses détracteurs, loin de là.
- Encore un saut dans le temps, de nouvelles têtes… mouais, on lit cela sans le feu sacré des débuts…
- Le soit disant hommage fait au Dracula de Coppola tient plus du ridicule qu’autre chose : Guillaume de Lecce avec son armure de Vlad Dracul, franchement, il fait pitié !
- Un Dragon, rien que ça ! Non mais où Pécau va-t-il chercher ses idées ? On se le demande.
- Aragon/Aragorn… Franchement, Pécau, elle était facile celle-là mais plutôt naze…
- Vous croyez que c’était la fin de cette série, que nenni ! On nous annonce un second cycle ! Je vois déjà la joie sur vos visages…

Ma note : 5,5/10

samedi 2 février 2008

L’HISTOIRE SECRÈTE – L’AIGLE ET LE SPHINX


L’HISTOIRE SECRÈTE – L’AIGLE ET LE SPHINX

A la fin du XVIIIe siècle, l’esprit des lumières s’empare de l’Europe occidentale et aboutit aux révolutions sanglantes. En 1793, Toulon est alors le théâtre d’un combat qui voit les français (soutenus par Dame Aker) tenter de prendre le petit Gibraltar aux anglais (soutenus par maître Erlin). Aker manipule alors ses arcanes et une pluie torrentielle permet le coup d’éclat. Dans ce contexte, un homme, Sidney Smith, tente – en vain – de tuer un jeune caporal appelé Bonaparte. Les années passent, le pouvoir de Bonaparte se renforce. Ce dernier lance alors la France dans d’étranges conquêtes, notamment l’Egypte, d’où il souhaite rapporter une « aiguille » en pierre, incrustées de hiéroglyphes, pour l’ériger en plein Paris. Lors de cette campagne, l’un des ses hommes de main, le chevalier Lascaris, ordonne le bivouac à sa troupe auprès de la seconde cataracte. Tandis que, pris d’une étrange excitation, il se met à recopier sur une feuille de papier les sigles gravés sur les murs, ses hommes provoquent malencontreusement une véritable tempête surnaturelle en ces lieux occultes…


L’Histoire Secrète – L'Aigle et le Sphinx
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Carole Beau, Isabelle Rabarot
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Action, Esotérisme, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 août 2006
Nombre de pages : 48

Mon avis : Non, non et non ! Ce n’est pas possible ! Mais à quoi diable pouvait donc penser Igor Kordey en réalisant cet album ? Car là, je suis désolé d’être aussi dur mais nous ne sommes pas loin de nous retrouver en présence d’une bouse ! Rien que ça, et je reste poli ! Vous me trouvez dur, injuste, jetez donc un coup d’œil à cet Aigle et le Sphinx et vous comprendrez les raisons de ma colère : c’est tout bonnement inadmissible de la part d’un tel artiste. J’avais déjà été virulent à l’encontre de Goran Sudzuka, l’artiste du troisième tome, Le Graal de Montségur, mais là, au moins, c’était plus en raison d’un style qui, personnellement, ne me plaisait pas. Avec Kordey, c’est différent : franchement, lorsque j’ai découvert ce dessinateur il y a quelques années sur les New X-Men de Grant Morrison, je n’avais pas été très enthousiaste, puis, au fil du temps, j’avais révisé mon opinion à son sujet et j’avais commencé a apprécier son style ; le problème cependant avec Igor Kordey, c’est qu’il est capable du pire comme du meilleur, alternant les planches sublimes aux brouillons les plus informes. Mais bon, dans les divers albums où il a sévi, cela s’équilibre plus ou moins, certains plus bon, d’autres moins, mais jamais, oh grand jamais, je n’ai vu un travail fourni par Kordey aussi catastrophique, médiocre, au point que l’on ne peut s’empêcher de se poser une question vitale : mais que lui est il donc arrivé sur ce sixième tome de L’Histoire Secrète ? Pourtant, l’idée de départ de ce dernier avait de quoi allécher le lecteur : cette fois ci, nous allions retrouver les Archontes à l’époque napoléonienne, en pleine campagne d’Egypte, ce qui allait permettre un retour aux sources di premier album, Genèse, sur les lieux mêmes où Moise déroba l’Ivoire de Dyo. Aker, après l’échec de son rêve de créer un homme providentiel, Frédéric II (voir Le Château des Djinns), porte maintenant ses espoirs sur Napoléon, espoirs bien vite déçus puisque celui-ci passe sous la coupe de Guillaume de Lecce. Alors, entre un synopsis, ma fois intéressant et quelques bonnes idées et d’autres clins d’œil (en particulier, l’utilisation de Dumas père), L’Aigle et le Sphinx possédait des qualités intrinsèques non négligeables ; hélas, mille fois hélas, le tout est invariablement gâché par le fouillis monumental de Kordey, incompréhensible, qui fait de ce tome un album à vite oublier. Je sais pertinemment que ce qui compte dans une BD, c’est le scénario (phrase bateau que l’on retrouve à tout bout de champs mais qui n’en est pas moins exacte), mais cette affirmation à ses limites, largement franchies dans cet album, où l’on peut tomber sur des aberrations aussi grossières que des bras plus courts que d’autres, des dessins au stade de gribouillis, des oublis d’encrage flagrants et autres énormités anatomiques. Bref, une véritable catastrophe rarement vue et à peine sauvée (et encore) par un scénario qui aurait mérité lui aussi un peu plus d’attention. Bref, pour moi, le pire tome de toute la saga, incontestablement, quant aux amoureux du Premier Empire, ils se tourneront vers la série Empire, des mêmes auteurs, autrement plus réussie.


Points Positifs :
- Le synopsis de départ est plutôt intéressant et nous entraine sur les traces de Napoléon au cours de sa campagne égyptienne.
- Rendons à César ce qui lui appartient et, donc, reconnaissons une fois de plus les immenses connaissances historiques de Jean-Pierre Pécau : les références sont multiples et l’utilisation de personnages réels mais inconnus du grand public (vous connaissiez, vous, Sidney Smith ?) ne peut que plaire aux amateurs d’Histoire.
- Encore une fois, une couverture tout bonnement magnifique.

Points Négatifs :
- Igor Kordey livre ici une prestation tout bonnement ignoble (et dire que j’attendais avec impatience son retour) de la première a la dernière planche : énormités anatomiques, personnages trop ressemblants au point que l’on ne sait plus qui est qui, dessins trop brouillons et donnant l’impression de travail non achevé, encrage par moment oublié ou trop chargé. Une véritable honte, tout simplement.
- La colorisation du duo Carole Beau et Isabelle Rabarot ne s’en sort guère mieux : ainsi, par moments, on ne sait plus qui est qui (pourtant, a la base, les français ont un uniforme bleu et les anglais rouge) et je ne parle pas des oublis, encore plus inquiétants.
- Comme d’habitude, Pécau nous démontre toutes ses immenses connaissances historiques mais pour ce qui est de narrer une histoire, c’est une autre paire de manches et il finit même par se perdre dans les dates…
- On a l’habitude mais c’est vrai que ces habituels sauts dans le temps font que l’on a du mal a s’attacher aux protagonistes.

Ma note : 3/10

vendredi 1 février 2008

L'HISTOIRE SECRÈTE – 1666


L'HISTOIRE SECRÈTE – 1666

Avec la multiplication des Ivoires en cartes à jouer, le pouvoir des archontes se répand à d’autres hommes. Ce qui n’empêche pas ces quatre chamanes de poursuivre leur lutte fraternelle. Très influente dans les milieux pontifes, Reka tente de contrer les hérétiques à l’aide de l’invincible armada… en vain. Puis elle s’attaque à l’Allemagne et parvient avec succès à anéantir le règne de Guillaume de Lecce et des frères rouges avec qui il a fait alliance. Pourtant en 1666, dans les bas-fonds londoniens, de curieux moines aux faciès rongés par le temps semblent être à l’origine d’une vague de crimes répugnants. Alors officier du roi d’Angleterre, l’archonte Erlin soupçonne son frère Dyo d’être toujours en vie et de vouloir s’emparer des talismans. Il envoie alors Georges Soubise quérir un dénommé Isaac Newton pour leur venir en aide. La science de ce dernier et notamment ses recherches sur la lumière, peuvent s’avérer un atout majeur, bien qu’encore au stade expérimental. Il s’agit en effet de lutter contre les Oculus, des créatures surnaturelles à la peau sèche comme du parchemin, et dont tous les orifices sont cousus…


L’Histoire Secrète – 1666
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Léo Pilipovic
Couleurs : Carole Beau
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Action, Esotérisme, Historique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 mai 2006
Nombre de pages : 48

Mon avis : Ce qu’il y a de bien avec Jean-Pierre Pécau, c’est qu’avec lui, n’importe quel événement de l’Histoire peut avoir une explication cachée, d’où le nom d’Histoire Secrète, bien entendu, mais vraiment, tout y passe, comme, pour cet album : l’invincible armada, le mythe de Faust, les découvertes d’Isaac Newton, l’énigme des Rose-Croix, le règne de Cromwell, le sort de la première colonie britannique dans le nouveau monde, le grand incendie de Londres etc. Mais malheureusement, comme à son habitude, ces anecdotes ne sont que plus ou moins vaguement suggérées, alors que l’on aurait put espérer, pourquoi pas, que l’auteur s’attarde davantage sur ceux ci. Certes, depuis le début (voir Genèse) la série est faite ainsi et l’on passe allégrement d’une époque à une autre, survolant bien trop rapidement des faits qui auraient mérité, souvent, un traitement plus développé. Mais bon, une fois de plus, on se tape un énième saut dans le temps et l’on quitte le siège de Rome par les troupes du Connétable de Bourbon dans Les Clés de Saint Pierre pour l’Angleterre post-Cromwell, au XVIIe siècle où Erlin agit dans l’ombre depuis des décennies. Ainsi, l’on apprend que celui-ci est responsable de la Berezina survenue à l’invincible armada espagnole, aidée par des sorciers, en fait, des joueurs de cartes de sa famille. Car, comme on l’avait vu dans les derniers tomes, la donne à bien changée depuis que les Ivoires ont put être copiées et les Archontes ne sont plus les seuls à disposer de pouvoirs, parfois utilisés de façon peu orthodoxe. Dans le fond, ce cinquième tome de la série est plutôt intéressant : le synopsis, fortement inspiré de Jack l’Eventreur (mais deux cent ans plus tôt) est plutôt accrocheur, les traits d’humour ne manquent pas et, l’ensemble est rehausser par les dessins d’un Pilipovic dont le trait de pinceau est correct. Cependant, comme d’habitude, le lecteur pourra avoir du mal à véritablement s’intéresser aux protagonistes secondaires, qui ne sont là que pour un album, même si ceux-ci sont plus intéressants que d’habitude. D’ailleurs, à ce propos, celui qui remporte la palme est incontestablement John Dee, anciennement proche d’Erlin mais dont l’envie d’obtenir la jeunesse éternelle lui fit passer un pacte faustien avec le frère de celui-ci, le sombre Dyo, que l’on retrouve une fois de plus en bien mauvaise posture, retrouvant son apparence de vieille momie à la peau parcheminée, comme dans Le Graal de Montségur. Ce qui est loin d’être franchement enthousiasmant d’ailleurs : car si l’idée de voir un Dee passer un « pacte avec le diable » se tenait, revoir Dyo en zombie de seconde zone fait davantage penser que Jean-Pierre Pécau tourne un peu en rond avec ce personnage, ne sachant pas trop quoi en faire. Dommage car une fois de plus, il apparait que si l’on doit faire un bilan, entre les habituels défauts de la saga et quelques idées mal exploitées voir même une scène qui fleure bon la série Z – le combat final avec des rayons et des cranes jaunes fluo – ce cinquième opus, sans être véritablement mauvais, apparait comme étant moins bon que ses prédécesseurs immédiat, bref, que la déception est une fois de plus au rendez vous ; mais bon, on commence a avoir l’habitude désormais…


Points Positifs :
- Quelques bonnes idées, indubitablement, surtout pour ce qui est des multiples références historiques citées par Jean-Pierre Pécau ; bien sur, ce n’est pas nouveau et on est habitué a celles-ci mais bon, autant le noter surtout que certaines sont plutôt bien trouvées.
- John Dee et son pacte faustien qui fit de lui une liche est plutôt une bonne trouvaille.
- Un humour un peu plus présent que dans les tomes précédents.
- Selon moi, le style de Pilipovic, trop conventionnel, ne vaut pas celui d’Igor Kordey, mais bon, il n’en est pas moins correct et, d’ailleurs, s’en sort plutôt bien pour ce qui est des costumes d’époque.

Points Négatifs :
- Bien sur, les références historiques sont agréables, surtout si on est un passionné, comme moi, d’Histoire, cependant, par moments, trop c’est trop surtout que celles-ci ne sont, pour la plupart du temps, que suggérées et auraient méritées d’être davantage développées.
- Comment voulez vous que l’on s’attache aux personnages puisque ceux-ci changent d’un volume sur l’autre.
- D’ailleurs, ces habituels sauts dans le temps nuisent indubitablement à la qualité de l’ensemble de la série.
- Dyo perd encore son Ivoire ? Le revoilà derechef sous avec une apparence de zombi ? Mais il n’a pas l’impression de se répéter le père Pécau sur ce coup là ?!
- Que de blabla inutile par moments dans ce tome…
- Le combat final a tout de même quelques faux airs de série Z, vous ne trouvez pas ?

Ma note : 5/10