À
LA POURSUITE DE DEMAIN
Casey,
une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité
scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie
avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur
but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un
endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que
dans leur mémoire commune... Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du
monde… et leur propre destin !
À la poursuite de demain
Réalisation : Brad
Bird
Scénario : Brad
Bird, Jeff Jensen et Damon Lindelof
Musique : Michael
Giacchino
Production : Walt
Disney Pictures
Genre : Science-Fiction
Titre
en vo : Tomorrowland
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 20 mai 2015
Durée : 130
mn
Casting
:
Brittany
Robertson : Casey Newton
George
Clooney : Frank Walker
Hugh
Laurie : David Nix
Raffey
Cassidy : Athena
Tim
McGraw : Eddie Newton
Judy
Greer : Jenny Newton
Kathryn
Hahn : Ursula
Keegan-Michael
Key : Hugo
Thomas
Robinson : Frank Walker,
jeune
Pierce
Gagnon : Nate Newton
Mon avis : Parfois,
je devrais être bien plus méfiant… en tous cas, c’est ce qu’il ressort après
coup du visionnage de ce Tomorrowland, traduit chez nous de façon un peu idiote par À la poursuite de demain, énième long métrage de la firme Disney
et qui, ma foi, est a la science-fiction ce que Staline fut en son temps a la
démocratie, c’est pour dire… Oh, bien sur, d’un film Disney, il était on
ne peut plus logique que je ne m’attende pas a un grand chef d’œuvre du
septième art, de même, je savais parfaitement que j’allais avoir droit a une flopée
de bons sentiments, de personnages stéréotypés au possible et de scènes on ne
peut plus gnangnan, pourtant, si bien évidement, je ne m’attendais pas a
trouver l’équivalent de l’excellent Interstellar,
au minimum, j’étais en droit de me dire que ce film pouvait être sympathique,
qu’il me ferait passer un bon moment, voir, soyons fous, qu’il me ferait même
rêver un peu, oublier ce fichu rhume qui me pourri la vie depuis quelques jours…
D’ailleurs, a priori, la chose aurait put être possible : ainsi, le
synopsis de départ était convenable avec ce monde parfait créer par des savants,
quelques têtes d’affiches toujours agréables comme George Clooney et le plaisir
incomparable de retrouver ce bon vieux Hugh Laurie. De même, ne serais-ce que
pour toutes les références SF qui parsèment ce long métrage, il y avait de quoi
ravir le vieil amateur que je suis… sans oublier un certain humour, ici ou là…
Mais bon, car, bien entendu, il y a un mais, a un moment donné, tout cela ne
suffit pas et si l’habillage est correct, s’il y avait bel et bien quelques
bonnes idées, tout cela ne suffit, en aucune façon, a faire de ce Tomorrowland
un bon film : a aucun moment, l’intrigue ne décolle, a aucun moment, je ne
me suis laisser transporter par l’histoire, et, au fil de l’avancée du film, je
n’attendais qu’une chose, que tout cela prenne fin, ce qui, ma foi, n’est
jamais bon signe. Dommage pourtant car tout n’était pas a jeter dans ce Tomorrowland
mais bon, trop prévisible, manquant visiblement d’un souffle épique et beaucoup
trop gnangnan et prévisible par moments, cet énième long métrage de la firme
aux grandes oreilles aura rejoint la catégorie, plutôt vaste, des franches
déceptions ; eh oui, têtes d’affiches, effets spéciaux et bonnes idées ne suffisent
pas toujours a accoucher d’une réussite…
Points
Positifs :
- Un
postulat de départ pour le moins sympathique et quelques bonnes idées quand a
ces savants qui, dans le plus grand secret, on créer un monde idéal utopique.
-
Je l’ai bien aimé la fille/robot, Athéna, selon moi, le personnage le plus
intéressant du film.
-
Le plaisir de retrouver Hugh Laurie que l’on ne voyait plus depuis la dernière
saison de Dr
House.
-
Quelques références SF parsèment le film, surtout dans la scène se déroulant
dans la boutique de geeks.
Points
Négatifs :
- Toutes
les meilleures intentions du monde ne suffisent pas et, dans le cas présent,
force est de constater que l’intrigue ne décolle jamais et que l’on finit
rapidement par s’ennuyer, surtout que tout cela est bien trop prévisible.
-
Disney oblige, nous avons droit a des
personnages stéréotypés au possible (c’est simple, ils le sont tous), a des
scènes gnangnans, a des étalages de bons sentiments, des cotés moralisateurs
par moments, bref, a tout un tas de trucs on ne peut plus agaçants.
-
Et ce film dure plus de deux heures, mais que ce fut long, mais long…
-
La scène qui se déroule dans la Tour Eiffel restera comme un grand moment de
grand n’importe quoi ! Et je passe les clichés…
-
La fin est navrante au possible avec tous ces soi-disant rêveurs qui, plein de
bons sentiments, changeront le monde pour le mieux.
Ma
note : 4/10